"Je ne suis pas accréditée IATA, je passe par des plateformes de réservation, c’est très simple pour réserver, par contre, s’il y a un souci on n’a plus de contacts, c'est bien embêtant", explique Muriel Le Gal, fondatrice d’Envie de Voyage et d’Envie de Maghreb. @M.L.G.
TourMaG.com – Vous avez plusieurs cordes à votre arc. Quelles sont vos activités aujourd’hui ?
Muriel Le Gal : J’ai deux marques commerciales. Envie de Voyage est spécialiste du voyage sur mesure principalement en B2C. Le client me demande un week-end, un séjour, un circuit, peu importe la destination, j'ai des partenaires réceptifs dans le monde entier.
Avec Envie de Maghreb, ma seconde marque, je vends quasi exclusivement en B2B aux agences francophones des prestations sur mesure en Algérie, Tunisie, Maroc et Egypte, même si ce n'est pas le Maghreb.
J'ai de temps en temps des demandes de clients individuels, mais je ne me bats pas sur de l'hôtellerie classique. Il y a des gros qui le font très bien à des prix où je ne peux pas rivaliser. C'est pour cela que le sur-mesure et le circuit à thématique me correspondent totalement.
J’ai créé Envie de Maghreb en 2023 pour regrouper quatre de mes marques et faciliter la lecture. J’ai lancé Envie de Tunisie en décembre 2010, la veille de la révolution. Mais j'ai tenu, la preuve, je suis toujours là . Ensuite, Envie de Maroc est née en 2011, puis Envie de Voyage et Envie d'Algérie en 2016.
TourMaG.com - Qu'est-ce qui vous a poussé à vous diversifier ?
Muriel Le Gal : J’ai débuté ma carrière dans le tourisme en 1994, dans une agence parisienne spécialiste de la Tunisie. On affrétait ou co-affrétait des avions sur la Tunisie. J'ai eu le coup de cœur pour le pays.
J'ai arrêté quelques années de travailler dans le tourisme, entre 4 et 5 ans. Et quand je suis rentrée chez moi en Bretagne, je me suis dit : qu'est-ce que je fais ? Je retourne à mes premiers amours, le tourisme.
J'ai commencé par le Maghreb parce que je connaissais bien et que j'avais le coup de cœur pour ces pays. Après, j'ai diversifié parce que les clients ont été au moins une fois en Tunisie ou au Maroc.
Et puis, je trouvais ça dommage de ne pas pouvoir répondre à la demande des clients sur les autres destinations. Je voulais vraiment faire du sur-mesure, je ne voulais pas vendre du catalogue.
J’ai monté moi-même les programmes, j’en ai une dizaine par destination.
Muriel Le Gal : J’ai deux marques commerciales. Envie de Voyage est spécialiste du voyage sur mesure principalement en B2C. Le client me demande un week-end, un séjour, un circuit, peu importe la destination, j'ai des partenaires réceptifs dans le monde entier.
Avec Envie de Maghreb, ma seconde marque, je vends quasi exclusivement en B2B aux agences francophones des prestations sur mesure en Algérie, Tunisie, Maroc et Egypte, même si ce n'est pas le Maghreb.
J'ai de temps en temps des demandes de clients individuels, mais je ne me bats pas sur de l'hôtellerie classique. Il y a des gros qui le font très bien à des prix où je ne peux pas rivaliser. C'est pour cela que le sur-mesure et le circuit à thématique me correspondent totalement.
J’ai créé Envie de Maghreb en 2023 pour regrouper quatre de mes marques et faciliter la lecture. J’ai lancé Envie de Tunisie en décembre 2010, la veille de la révolution. Mais j'ai tenu, la preuve, je suis toujours là . Ensuite, Envie de Maroc est née en 2011, puis Envie de Voyage et Envie d'Algérie en 2016.
TourMaG.com - Qu'est-ce qui vous a poussé à vous diversifier ?
Muriel Le Gal : J’ai débuté ma carrière dans le tourisme en 1994, dans une agence parisienne spécialiste de la Tunisie. On affrétait ou co-affrétait des avions sur la Tunisie. J'ai eu le coup de cœur pour le pays.
J'ai arrêté quelques années de travailler dans le tourisme, entre 4 et 5 ans. Et quand je suis rentrée chez moi en Bretagne, je me suis dit : qu'est-ce que je fais ? Je retourne à mes premiers amours, le tourisme.
J'ai commencé par le Maghreb parce que je connaissais bien et que j'avais le coup de cœur pour ces pays. Après, j'ai diversifié parce que les clients ont été au moins une fois en Tunisie ou au Maroc.
Et puis, je trouvais ça dommage de ne pas pouvoir répondre à la demande des clients sur les autres destinations. Je voulais vraiment faire du sur-mesure, je ne voulais pas vendre du catalogue.
J’ai monté moi-même les programmes, j’en ai une dizaine par destination.
"Pendant le Covid, j'ai mis en stand-by"
TourMaG.com - Comment se porte l'activité aujourd'hui en 2024 ?
Muriel Le Gal : Pendant le Covid, j'ai mis en stand-by. J'ai repris en novembre 2021. Envie de Voyages va tout doucement. Je fais pas mal de salons, je fais de la publicité pour me faire connaître.
Je suis située dans un quartier pavillonnaire, donc il faut venir me chercher.
Envie de Maghreb marche bien. Je suis présente via le Helpdesk sur Facebook, sur TourMaG.com entre autres. Différents canaux qui me permettent de me faire connaître auprès des agences. Je suis contente de l'ampleur que ça prend.
Aujourd’hui, Envie de Maghreb correspond à 60% de mon chiffre d'affaires.
TourMaG.com - Ce n'est pas simple de se spécialiser sur une destination, d’autant plus au Maghreb au lendemain de la Révolution Arabe.
Muriel Le Gal : Oui, ça a été compliqué. D'ailleurs, autour de moi, on m'a prise pour une folle. On m'a conseillé de faire autre chose. Mais comme j'aime les challenges, je me suis accrochée.
Une des chances que j’ai eu a été de faire les salons avec l'Office du tourisme de Tunisie. A chaque salon, ils me conviaient puisque j'étais une des rares à me déplacer.
Ça a été dur, mais bon, vous voyez, quelques années après, on est toujours là . Il fallait s'accrocher, il fallait en vouloir. Et puis, je connais bien le pays. Ca permettait également de rassurer les clients.
Lire aussi : La Tunisie vise 1,3 million de voyageurs français en 2024
TourMaG.com – La Tunisie connaît une belle reprise sur la Tunisie depuis 2023. Comment travaillez-vous sur la destination ?
Muriel Le Gal : Il y a une reprise, mais chez moi, ce n'est pas le plus fort de l’activité.
Aujourd'hui, la reprise est essentiellement pour des séjours en hôtel classique ou en hôtel club. Moi, je propose des séjours thématiques. En 2010 par exemple, j'ai créé en Tunisie la route gourmande et la route des vins.
C'est un circuit atypique, que j'ai décliné au Maroc et récemment en Algérie.
J'essaye vraiment d'être dans des choses plus atypiques qui vont nous permettre de découvrir le pays différemment.
Muriel Le Gal : Pendant le Covid, j'ai mis en stand-by. J'ai repris en novembre 2021. Envie de Voyages va tout doucement. Je fais pas mal de salons, je fais de la publicité pour me faire connaître.
Je suis située dans un quartier pavillonnaire, donc il faut venir me chercher.
Envie de Maghreb marche bien. Je suis présente via le Helpdesk sur Facebook, sur TourMaG.com entre autres. Différents canaux qui me permettent de me faire connaître auprès des agences. Je suis contente de l'ampleur que ça prend.
Aujourd’hui, Envie de Maghreb correspond à 60% de mon chiffre d'affaires.
TourMaG.com - Ce n'est pas simple de se spécialiser sur une destination, d’autant plus au Maghreb au lendemain de la Révolution Arabe.
Muriel Le Gal : Oui, ça a été compliqué. D'ailleurs, autour de moi, on m'a prise pour une folle. On m'a conseillé de faire autre chose. Mais comme j'aime les challenges, je me suis accrochée.
Une des chances que j’ai eu a été de faire les salons avec l'Office du tourisme de Tunisie. A chaque salon, ils me conviaient puisque j'étais une des rares à me déplacer.
Ça a été dur, mais bon, vous voyez, quelques années après, on est toujours là . Il fallait s'accrocher, il fallait en vouloir. Et puis, je connais bien le pays. Ca permettait également de rassurer les clients.
Lire aussi : La Tunisie vise 1,3 million de voyageurs français en 2024
TourMaG.com – La Tunisie connaît une belle reprise sur la Tunisie depuis 2023. Comment travaillez-vous sur la destination ?
Muriel Le Gal : Il y a une reprise, mais chez moi, ce n'est pas le plus fort de l’activité.
Aujourd'hui, la reprise est essentiellement pour des séjours en hôtel classique ou en hôtel club. Moi, je propose des séjours thématiques. En 2010 par exemple, j'ai créé en Tunisie la route gourmande et la route des vins.
C'est un circuit atypique, que j'ai décliné au Maroc et récemment en Algérie.
J'essaye vraiment d'être dans des choses plus atypiques qui vont nous permettre de découvrir le pays différemment.
Envie de Maghreb référencé chez Leclerc Voyages
TourMaG.com – Vous avez choisi de ne pas rejoindre de réseau. Qu'est-ce qui vous motive à rester indépendante ?
Muriel Le Gal : La liberté. Je ne sais pas si c'est le bon terme, car les réseaux permettent aussi la cohésion. Mais non, je n'ai pas envie de rentrer dans un réseau.
Je suis bien toute seule. Je fais mon petit bonhomme de chemin. Aujourd’hui, nous sommes quatre au sein de l’entreprise, à l'origine je voulais rester seule, mais le travail a été plus fort que moi, donc j'ai été obligée de m'entourer de collaboratrices.
Je ne demande pas à devenir énorme, mais à faire ce qui me plaît et continuer à le faire avec ma liberté.
TourMaG.com – Les réseaux mettent plusieurs avantages en avant, notamment un appui technologique, des conseils juridiques…
Muriel Le Gal : Je travaille pour ma part avec des partenaires réceptifs dans le monde depuis des années. On n'est pas à l'abri d'une défaillance, mais je me complais comme ça.
Pour Envie de Maghreb, à l'inverse il faudrait que je rentre dans les réseaux pour être référencée. Je le suis depuis octobre dernier chez Leclerc Voyages sur l'Algérie, la Tunisie et le Maroc.
Ils ont beaucoup de demandes, mais il est un petit peu tĂ´t pour faire un bilan.
Muriel Le Gal : La liberté. Je ne sais pas si c'est le bon terme, car les réseaux permettent aussi la cohésion. Mais non, je n'ai pas envie de rentrer dans un réseau.
Je suis bien toute seule. Je fais mon petit bonhomme de chemin. Aujourd’hui, nous sommes quatre au sein de l’entreprise, à l'origine je voulais rester seule, mais le travail a été plus fort que moi, donc j'ai été obligée de m'entourer de collaboratrices.
Je ne demande pas à devenir énorme, mais à faire ce qui me plaît et continuer à le faire avec ma liberté.
TourMaG.com – Les réseaux mettent plusieurs avantages en avant, notamment un appui technologique, des conseils juridiques…
Muriel Le Gal : Je travaille pour ma part avec des partenaires réceptifs dans le monde depuis des années. On n'est pas à l'abri d'une défaillance, mais je me complais comme ça.
Pour Envie de Maghreb, à l'inverse il faudrait que je rentre dans les réseaux pour être référencée. Je le suis depuis octobre dernier chez Leclerc Voyages sur l'Algérie, la Tunisie et le Maroc.
Ils ont beaucoup de demandes, mais il est un petit peu tĂ´t pour faire un bilan.
"La difficulté est d'avoir un prestataire qui ne soit pas défaillant"
TourMaG.com - Quels sont les enjeux aujourd'hui sur vos deux activités, de réceptif et d'agence ?
Muriel Le Gal : La difficulté est d'avoir un prestataire sur place qui ne soit pas défaillant, qui va assurer les bonnes prestations et honorer le « deal ». Ça manque parfois de rigueur.
Je comprends que les agences passent par un contact comme moi en France, parce qu'effectivement, il faut les connaître, il faut les pratiquer et faire preuve de patience pour que cela fonctionne.
TourMaG.com – Qui sont vos clients et que recherchent vos clients aujourd’hui ?
Muriel Le Gal : Ce sont des seniors+. J'ai deux catégories de clients. Ceux qui vont voyager beaucoup, qui ne dépenserons pas de gros budgets. Et puis j'ai ceux qui vont faire un ou deux voyages par an et qui veulent mettre des budgets. J'ai un client, par exemple, qui tous les ans part par mon intermédiaire. Cette année, ils sont partis deux fois, en Égypte et en Bolivie. Aujourd’hui, nous préparerons le prochain voyage en février, pour le Pérou.
En Tunisie et l'Algérie, ils vont rechercher tout ce qui va être culturel et le contact avec la population.
En Algérie, ce qui va nous démarquer, c'est le retour aux sources, le voyage du souvenir. Des gens qui ont pu vivre là -bas, qui sont nés ou qui ont pu aller pendant la guerre, qui veulent retourner sur les lieux qu'ils ont visités, où ils ont séjourné.
Au Maroc, ils vont vouloir l’expérience du désert, quand en Égypte, ça serait plus un mixte Le Caire et croisière.
Muriel Le Gal : La difficulté est d'avoir un prestataire sur place qui ne soit pas défaillant, qui va assurer les bonnes prestations et honorer le « deal ». Ça manque parfois de rigueur.
Je comprends que les agences passent par un contact comme moi en France, parce qu'effectivement, il faut les connaître, il faut les pratiquer et faire preuve de patience pour que cela fonctionne.
TourMaG.com – Qui sont vos clients et que recherchent vos clients aujourd’hui ?
Muriel Le Gal : Ce sont des seniors+. J'ai deux catégories de clients. Ceux qui vont voyager beaucoup, qui ne dépenserons pas de gros budgets. Et puis j'ai ceux qui vont faire un ou deux voyages par an et qui veulent mettre des budgets. J'ai un client, par exemple, qui tous les ans part par mon intermédiaire. Cette année, ils sont partis deux fois, en Égypte et en Bolivie. Aujourd’hui, nous préparerons le prochain voyage en février, pour le Pérou.
En Tunisie et l'Algérie, ils vont rechercher tout ce qui va être culturel et le contact avec la population.
En Algérie, ce qui va nous démarquer, c'est le retour aux sources, le voyage du souvenir. Des gens qui ont pu vivre là -bas, qui sont nés ou qui ont pu aller pendant la guerre, qui veulent retourner sur les lieux qu'ils ont visités, où ils ont séjourné.
Au Maroc, ils vont vouloir l’expérience du désert, quand en Égypte, ça serait plus un mixte Le Caire et croisière.
"Je préfère mettre mon expérience et être au contact des agences"
TourMaG.com – Rencontrez-vous des difficultés sur l'aérien ?
Muriel Le Gal : Je ne suis pas accréditée IATA, je passe par des plateformes de réservation, c’est très simple pour réserver, par contre, s’il y a un souci on n’a plus de contacts, c'est bien embêtant.
Pour le Maghreb, je passe en direct avec les compagnies nationales.
Le coût de l'aérien est lui aussi problématique. Il a considérablement augmenté et varie presque tous les jours. Quand vous donnez un devis à un client avec un prix vu sur une plateforme ou sur la compagnie, deux, trois jours après, il a augmenté.
Les clients ont du mal à comprendre que ça puisse augmenter autant.
Il y a aussi le problème des compagnies qui ne jouent pas le jeu avec les agences. Elles vont avoir des prix moins chers sur leur site que sur ce qu'elles vont donner en plateforme ou directement aux agences. On se trouve confrontés à ça assez régulièrement.
Et puis, c'est compliqué d'échanger avec des compagnies aujourd'hui. Ce n'est vraiment pas évident d'avoir les bons contacts. Peut-être aussi parce que je suis une petite agence.
TourMaG.com - Comment vous voyez vos deux entreprises Ă©voluer ?
Muriel Le Gal J’aimerais qu’Envie de Maghreb prenne plus de place, passer de 60/40, à 80/20.
Je préfère mettre mon expérience et être au contact des agences. Je trouve que j'apporte vraiment un plus.
TourMaG.com – Justement, comment travaillez-vous avec les agences ?
Muriel Le Gal : Je souhaite continuer à développer ma visibilité auprès des agences. Je participe à des salons B2B. Depuis l'année dernière, j'ai un stand à l'IFTM. En septembre prochain, ce sera la deuxième année.
Je suis présente sur le Helpdesk Officiel des Pros du Tourisme sur Facebook et sur les réseaux sociaux. Je suis également référencée sur l’annuaire de réceptifs DestiMaG et sur Trécom.
Lire aussi : IFTM : quelles nouveautés en 2024 ?
Muriel Le Gal : Je ne suis pas accréditée IATA, je passe par des plateformes de réservation, c’est très simple pour réserver, par contre, s’il y a un souci on n’a plus de contacts, c'est bien embêtant.
Pour le Maghreb, je passe en direct avec les compagnies nationales.
Le coût de l'aérien est lui aussi problématique. Il a considérablement augmenté et varie presque tous les jours. Quand vous donnez un devis à un client avec un prix vu sur une plateforme ou sur la compagnie, deux, trois jours après, il a augmenté.
Les clients ont du mal à comprendre que ça puisse augmenter autant.
Il y a aussi le problème des compagnies qui ne jouent pas le jeu avec les agences. Elles vont avoir des prix moins chers sur leur site que sur ce qu'elles vont donner en plateforme ou directement aux agences. On se trouve confrontés à ça assez régulièrement.
Et puis, c'est compliqué d'échanger avec des compagnies aujourd'hui. Ce n'est vraiment pas évident d'avoir les bons contacts. Peut-être aussi parce que je suis une petite agence.
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Muriel Le Gal J’aimerais qu’Envie de Maghreb prenne plus de place, passer de 60/40, à 80/20.
Je préfère mettre mon expérience et être au contact des agences. Je trouve que j'apporte vraiment un plus.
TourMaG.com – Justement, comment travaillez-vous avec les agences ?
Muriel Le Gal : Je souhaite continuer à développer ma visibilité auprès des agences. Je participe à des salons B2B. Depuis l'année dernière, j'ai un stand à l'IFTM. En septembre prochain, ce sera la deuxième année.
Je suis présente sur le Helpdesk Officiel des Pros du Tourisme sur Facebook et sur les réseaux sociaux. Je suis également référencée sur l’annuaire de réceptifs DestiMaG et sur Trécom.
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