Les Entreprises du Voyage publient des recommandation pour rédiger les contrats de voyages

Le tourisme est ENFIN de retour, mais toujours dans des conditions sanitaires dégradées et cela doit inciter les professionnels à bien rédiger ses contrats de voyages.

Pour vous éviter des écueils, les Entreprises du Voyage a publié des recommandations en faveur des professionnels du tourisme, en prenant en compte la pandémie de coronavirus, mais aussi l'année coulée.

Comme nous vous avons pu vous le relater que ce soit avec les réceptifs étrangers, les ou les tour-opérateurs, les relations n'ont pas toujours été faciles depuis un an. Et les Entreprises du Voyage l'ont bien intégré dans la rédaction des recommandations.

"La présente note n’a donc pas pour objet de vous proposer un changement des mentions légales présentes sur le contrat mais uniquement de vous alerter sur certains points afin de tenir compte du contexte actuel," introduit le document.

Alors que les conditions de voyage restent dégradées, en raison du coronavirus, il est impératif de détailler fidèlement comment se déroulera le voyage pour éviter tout recours judiciaire au retour, que ce soit à l'hôtel ou lors des prestations extérieures.

"Il est donc particulièrement important de veiller à fournir à vos clients des descriptifs à jour reflétant de manière fidèle les prestations qui seront délivrées compte tenu du contexte actuel," précise le document.

Tout un tas de conseils, sur les erreurs à éviter lors de la rédaction, est énuméré dans les recommandations des EDV.

De plus, il est important de rappeler les conditions administratives et sanitaires du voyage, car celles-ci ont fortement évolué depuis maintenant 15 mois, avec notamment l'obligation de réaliser un test PCR - de 72h avant de rentrer en France.

Concernant les annulations en cas de vente de vols secs, dès lors que l'agence de voyages a rempli ses obligations, il n'y a pas de contre-indication à ce que l'agent conserve la rémunération "quel que soit le sort du contrat de transport."

Alors que depuis mars 2020, les réceptifs, les tour-opérateurs mais surtout les compagnies aériennes n'ont pas joué le jeu ou se sont appropriés l'ordonnance.

Les Entreprises du Voyage reconnaissent que de nombreuses agences ont rencontré des difficultés avec les réceptifs étrangers, ainsi le syndicat recommande de négocier au mieux les possibilités d'annulation sans frais, mais aussi les conditions de paiement, le tout en soumettant le contrat de partenariat au droit français.