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Angers-ESTHUA : un nouveau laboratoire de recherche qui veut séduire les pros du tourisme

Angers TourismLab créé pour 5,2 millions d’euros


L’ESTHUA et la région des Pays de la Loire viennent de lancer un nouveau laboratoire de recherche sur le tourisme : Angers TourismLab. L’occasion de développer une recherche qui, bien qu'embryonnaire en France, s'avère nécessaire pour réfléchir à l’avenir de la profession.


le Jeudi 9 Juillet 2015

L’Angers TourismLab, nouveau laboratoire de recherche lancé par l’ESTHUA - Fotolia Auteur : goodluz
L’Angers TourismLab, nouveau laboratoire de recherche lancé par l’ESTHUA - Fotolia Auteur : goodluz
Réfléchir au bronzage des Chinois, au tourisme des seniors ou encore à l’hôtellerie du futur.

Voici quelque unes des problématiques sur lesquelles vont travailler les membres de l’Angers TourismLab, un nouveau laboratoire de recherche lancé par l’ESTHUA.

En partenariat avec la ville d’Angers, l’université, la région Pays de la Loire ainsi que l’Union Européenne, ce laboratoire a été doté d’un généreux budget de 5,2 millions d’euros pour 5 ans.

De quoi financer 7 projets qui ont été sélectionnés, ainsi que trois doctorants et trois post-doctorants.

Ce projet est une grande première. Car jusqu’à présent, le tourisme n’avait jamais été considéré comme une discipline de recherche à part entière, contrairement aux États-Unis ou au Canada.

Les membres devront ainsi défricher un terrain encore vierge, mais surtout convaincre les professionnels du tourisme de la pertinence de leur travail.

« Les entreprises doivent comprendre que l’innovation passe par le développement de la recherche. Il faut nouer des partenariats plus forts entre ces deux mondes » explique Pierre Denizet, le président du directoire d’Appart’City et ambassadeur d'Angers TourismLab.

Lui-même vient de recruter un doctorant en Cifre, pour une mission de recherche stratégique. Un contrat qui, grâce au crédit d'impôt, ne coûte qu'environ 10 000 euros.

Multiplier les partenariats avec les professionnels du tourisme

François-Xavier de Boüard, le fondateur de Selectour Afat,  Philippe Violier, le directeur de l’ESTHUA, Pierre Denizet, le président du directoire d’Appart’City et Philippe Broix, le directeur de l'Angers TourismLab. DR - DG
François-Xavier de Boüard, le fondateur de Selectour Afat, Philippe Violier, le directeur de l’ESTHUA, Pierre Denizet, le président du directoire d’Appart’City et Philippe Broix, le directeur de l'Angers TourismLab. DR - DG
Multiplier les synergies entre les pros et l'université est d'ailleurs le leitmotiv de Philippe Broix, le directeur de l'Angers TourismLab.

Il est installé au sein de l’ESTHUA, l’une des premières universités à s'être intéressée au tourisme il y a trente ans.

Elle compte aujourd’hui 3000 étudiants et « produit zéro chômeurs » se félicite son directeur, Philippe Violier.

L’ESTHUA a toujours multiplié les partenariat avec les professionnels du tourisme en lançant des programmes de formations qui correspondent à leurs attentes.

La dernière en date : gestionnaire de terrain de camping. Une profession en pleine mutation qui a besoin d’être structurée. Une autre formation est prévue pour septembre, sur le tourisme et les seniors.

Autre projet : celui de monter un hôtel d’application pour les étudiants en tourisme d'ici 2020. Un budget de 4 millions d’euros qui financera un lieu pour héberger à la fois les chercheurs mais également pour expérimenter hôtellerie du futur.

Les ambitions de l'Angers TourismLab ont été présentées au SNAV et au SETO par François-Xavier de Boüard, ancien co-président de Selectour Afat.

Un soutien des deux grandes organisations professionnelles du tourisme serait particulièrement bienvenu pour contribuer au rassemblement de deux mondes qui s'ignorent.


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Commentaires

1.Posté par Maât le 09/07/2015 09:41 | Alerter
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Je suis très peu convaincu par le "zéro chômage" avancé par Mr Violier. Ancien étudiant, je ne suis pas le seul à traverser une période de chômage suite à mon master. Master qui est très mal considéré en France voire même dénigré. Je regrette très sincèrement le choix de cette université qui est sujette au bas débats entre géographes (et donc déconnectés du monde professionnel) et les gestionnaires qui n'arrivent pas à faire entendre leurs voix. Aucun réseau, aucun contact, l'ESTHUA est pauvre et isolée du monde professionnel. Futurs étudiants : FUYEZ!

2.Posté par Sophie le 09/07/2015 10:15 | Alerter
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Ne prenez pas des cas pour des généralités!
Je suis également ancienne étudiante de l'ESTHUA, et, grâce à la formation suivie ET aux réseaux de l'école, j'ai pu trouver un travail dès la sortie de l'école. Cela fait à présent 4 ans.
Il est également à noter que l'école ne fait pas tout, elle est simplement un tremplin, c'est à nous ensuite de prendre en main notre futur professionnel.
Futurs étudiants: l'ESTHUA est reconnue dans le monde des professionnels du tourisme, les cours qui y sont dispensés vous servira pour le futur, n'hésitez pas à vous renseigner autour de vous, vous en aurez la preuve!

3.Posté par A le 09/07/2015 10:50 | Alerter
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Ne prenez pas votre cas pour une généralité non plus. Il existe certes des personnes qui trouvent un travail à la sortie de l'école mais qui auraient pu très bien y accéder en faisant un simple BTS Tourisme ! Et c'est bien dommage d'avoir fait un bac +5 et de se retrouver au smic et au niveau BTS (et c'est le cas de beaucoup). L'alléchante plaquette de l'ESTHUA promet des métiers qui ne nous sont pas destinés car beaucoup de ces professeurs ne sont malheureusement pas du tout dans la réalité du monde du travail. Pourtant au début de chaque année des anciens étudiants en poste viennent vous présenter leur métier niveau BTS pour vous dire qu'ils n'ont trouver que cela en France... Mais bon. Les enseignements de qualité et utiles pour notre futur professionnel - car rappelons que c'est un master pro- dispensés à l'ESTHUA sont ceux des intervenants professionnels - trop rares à mon goût- qui eux au moins connaissent cette réalité du monde du travail.Voilà le vrai point fort et pas assez exploité de cette université. Le décalage est malheureusement trop important. Alors oui, cette initiative de Labo de recherche est bien, attendons de voir les résultats et l'utilité à l'avenir. Je crains en revanche qu'elle ne soit un laboratoire dédié aux loisirs de certains professeurs qui souhaitent développer les thématiques qui leur porte à coeur et pas forcément celles de l'intérêt commun.

4.Posté par Alex le 09/07/2015 16:43 | Alerter
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Ah oui on est bien en France ! La remise en question personnelle n'est pas d'actualité...
Si un étudiant ne trouve pas de travail c'est à cause de son école (j'ai bien rigolé merci!)...

Un ancien de l'ESTHUA

5.Posté par Maât le 09/07/2015 16:59 | Alerter
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Et bien si nous vous avons fait rire, c'est déjà ça.

Relisez mieux, nous soulignons le manque de réseau et de contact professionnel pour un master qui se revendique "professionnel" et dont la très grande majorité se targue d'avoir. Dire que l'ESTHUA entre deux courants de pensée avec d'un contact des géographes déconnectés et de l'autre des gestionnaires tentant de maintenir une lucidité, ma foi, bien fragile, est un fait. Beaucoup (et certains professeurs d'ailleurs!) le constatent.

Dire également qu'à la fin d'un bac+5 nous pouvons prétendre à des postes de forfaitiste ou de réceptionniste (soit des métiers accessibles après un BTS voire un bac pro) est également un fait. Relisez les beaux métiers dont les brochures de formation font l'éloge. Des métiers qui n'existent quasiment plus : les chefs de produits sont généralement issus des écoles de commerce; les chargés de mission en institution publique ne sont aujourd'hui qu'accessible qu'avec un concours de catégorie A; et j'en passe. Tout ceci n'est pas une illusion, c'est du fait. Estimer que l'équipe pédagogique se doit d'être irréprochable n'est pas vraiment trop demandé. Chaque année, chaque enseignant fait le tour du globe pour "visiter" les étudiants sur leurs lieux de stages. Croyez-vous sincèrement que ces voyages font l'objet de convention (officielle ou officieuse) entre l'université et ces différentes entreprises? Pour le coup, oui, les enseignants pratiquent le tourisme à défaut de savoir l'enseigner.

Aujourd'hui, on affirme cette ouverture de laboratoire conjointement avec la région. Y aura-t-il ENFIN la création d'un réseau recherche/professionnel pour mieux servir la cause du tourisme? Espérons-le.

En espérant vous avoir faire rire une nouvelle fois.

6.Posté par bzzz le 09/07/2015 17:58 | Alerter
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En parlant d histoire drole, que pensez vous d une universite qui se targue d etre la meilleure niveau tourisme, avec des profs loins de la realite du terrain et du marche du travail, d un enseignement non digne de ce que l on pourrait attendre en integrant la meilleure fac de tourisme en france

Malheureusement les profs donnent l impression de profiter du systeme afin de se faire plaisir, et ce, au detriment des eleves. De mes annees Esthua, je ne retiendrais pas grand chose de positif, plutot de la deception. Heureusement qu Angers c est sympa comme ville....

Quand au 0 pour cent de chomeurs, j ai juste envie de rire, c est cool on reste dans l humour et ca resume bien l esthua... Une grosse blague

7.Posté par Back to Reality le 09/07/2015 18:57 | Alerter
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Merci je ne suis pas seul à avoir ce sentiment d'impuissance face à la réalité. Ayant obtenu un diplôme de master à l'ESTHUA, bac +5, me voilà arrivé à un poste de BTS Tourisme. Si j'avais su je ne me serais peut-être pas dirigé vers cette formation (même si il faut bien commencer par quelque chose). Je ne suis pas d'accord avec le "0 pour cent chômeur", et si c'était vrai combien d'étudiant arrivent finalement à trouver un emploi correspondant à leur niveau d'étude et dans leur domaine ? Le meilleur réseau c'est celui qu'on se fait soi-même, surtout quand on sort d'une université. Perso les enseignements de l'Esthua ne m'auront servi qu'à rédigé un mémoire, je n'en ai absolument pas besoin dans mon métier, heureusement que je peux compter sur ma personnalité et mes capacités personnelle.

8.Posté par B-Nice le 09/07/2015 22:04 | Alerter
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Je sors moi aussi de l'ESTHUA et je ne peux que confirmer la faiblesse du réseau et le fait que au sortir de cette formation je n'ai eu accès qu'à des postes niveau BTS, et encore, on m'a beaucoup reproché de ne pas maitriser un GDS par exemple (à longueur d'année on nous a dit : on ne vous apprend pas Amadeus parce que vous êtes destinés à être managers...)
Je suis sortie de l'ESTHUA depuis environ 10 ans, j'ai été agent de résa pendant 7 ans et j'accède depuis seulement 3 ans à un poste de chef de projet durement acquis sur la base de la confiance de mon employeur. Quand je cherche du boulot ailleurs pour le même type de poste, on me dit non parce qu'on cherche des candidats sortant d'école de commerce...
Si c'était à refaire, clairement, ce serait école de commerce pour moi...
Et puis bon, quand on voit les gens sur la photo, vu l'âge moyen, on peut peut être parler du tourisme du passé, mais pas vraiment du futur... (ces gens sont de grands professionnels d'il y a 10 ans... passez la main...).

9.Posté par Marie le 10/07/2015 16:46 | Alerter
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Je ne suis pas issue de l'ESTHUA mais en tout cas ceux qui se plaignent du manque de réseau et de reconnaissance se tirent une balle dans le pied en postant ce genre de commentaires peu élogieux !

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