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E-commerce : achats sur mobile, taille du marché, profil acheteur ... la Fevad fait le bilan

Pour la 1ère fois le poids du e-commerce en France a dépassé les 100 milliards d'euros


Le e-commerce poursuit sa marche inéluctable et son rôle de rouleau compresseur sur les ventes dans les magasins physiques. D'après la Fédération du e-commerce et de la vente à distance pour la 1ère fois, les acteurs du e-commerce ont dépassé le cap historique des 100 milliards d'euros en 2019. Pourquoi ? Comment ? Nous vous décryptons tout.


Rédigé par le Vendredi 7 Février 2020

Pour la 1ère fois le poids du e-commerce en France a dépassé les 100 milliards d'euros - crédit photo : Depositphotos @dedivan1923
Pour la 1ère fois le poids du e-commerce en France a dépassé les 100 milliards d'euros - crédit photo : Depositphotos @dedivan1923
C'est un rouleau compresseur, dont la marche en avant n'est ébranlée par aucun obstacle.

Le marché du e-commerce poursuit de grappiller vente après vente et secteurs après secteurs, et 2019 n'a pas dérogé à la règle bien au contraire. La Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) regroupant plus de 600 entreprises et 800 sites internet a présenté son bilan pour l'année passée.

Pour la première fois, le cap historique et symbolique des 100 milliards d'euros a été franchi sur le web, ce montant comprend à la fois les ventes de services et celles de produits. Soit une multiplication par quatre en l'espace de 10 ans.

Et alors que dans les premiers temps, les internautes se sont évertués à réaliser des achats de services, avec l'avènement de la livraison et des acteurs comme Amazon, les ventes de produits sur le web français représentent pour 45% du total.

Une marche en avant qui ne semble pas faiblir, lors de l'exercice précédant le niveau de croissance du marché s'est établi à 11,6% par rapport à 2018, contre 13,4%.

Et si le nombre de transactions a atteint 1,7 milliard, pour une croissance de +15,7%, il convient d'observer une baisse du prix du panier moyen. Si en moyenne un site enregistre moins de 100 achats par mois, alors que 190 000 plateformes en lignes ont été recensées.

Le mobile toujours plus présent et avec une conscience environnementale

Et la tendance haussière est appelée à se poursuivre, avec une croissance sensiblement pareille pour 2020 et un marché qui pourrait dépasser les 115 milliards d'euros, pour approcher du cap des 2 milliards de transactions.

"Si le e-commerce est désormais bien installé en France avec aujourd’hui plus de 40,1 millions de cyberacheteurs, on note deux tendances émergentes
qui vont bouleverser les pratiques d’achat en ligne : l’usage grandissant du mobile et le choix d’un achat plus responsable,
" explique Jamila Yahia-Messaoud, directrice du département connaissance du client chez Médiamétrie.

Après avoir longtemps représenté un frein, le smartphone ne fait plus peur et le canal de vente augmente même chez les voyagistes français. Ainsi au 4e trimestre 2019, près de 4 e-achteurs français sur 10 sont depuis leur téléphone mobile.

Si le smartphone se positionne toujours plus comme un canal de ventes, il est sollicité par 81% des cyberacheteurs dans la préparation d'un futur achat, soit pour se renseigner, comparer ou encore pour suivre la livraison du colis.

Alors que le profil du e-client sur mobile est majoritairement féminin et jeune (25 -34 ans), la conscience environnementale se fait de plus en plus grande.

53% des cyberacheteurs ayant réalisé un achat sur internet au cours des 12 derniers mois déclarent avoir tenu compte d’éléments environnementaux, responsables ou éthiques dans leurs habitudes de consommation en ligne.

Un e-commerce qui cannibalise tout ?

Attention, si les produits représentent 45% des achats sur le web, près de 90% des ventes qui se font toujours en magasin.

Les points de vente physiques ne sont pas voués à disparaître, du moins pas dans la prochaine décennie, ils doivent juste coupler leur distribution avec celle faite sur internet et s'adapter aux nouveaux besoins des clients.

Ainsi, 57% des très petites et moyennes entreprises ayant une plateforme sur la toile continue de posséder un point de vente physique, selon une étude menée conjointement entre la Fevad et Oxatis. Et d'ailleurs pour les responsables la coexistences de ces deux canaux est totalement logique, l'un ne devant pas être privilégié à l'autre, mais ils doivent être pensés de façon complémentaire.

En moyenne, un site e-commerce permet une augmentation de 14% du CA du magasin pour un marchand qui utilise les deux canaux simultanément.

Ainsi, toujours selon cette même étude, l'expansion du chiffre d'affaires n'est pas la principale motivation d'une présence sur la toile, mais elle répond à une envie d’accroître la visibilité de la société, mais aussi un indispensable pour arriver à son seuil de rentabilité (43%).

Autre légende découlant d'internet, l'e-commercer n'est pas l'apanage des grandes villes bien au contraire.

45% des TPME concernées par l’enquête sont domiciliées dans des communes de moins de 10 000 habitants et 9.5% des marchands sont présents dans des communes de moins de 2 000 habitants.

Et vous lecteur de TourMaG.com, avez-vous un site internet et cela représente-t-il un canal de distribution ?

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