Mon Parcours, la start-up qui propose un vértiable couteau suisse à destination des offices de tourisme - Crédit photo : Mon-Parcours
Dans le secteur du tourisme, il existe deux camps, ceux qui voient le digital comme un ennemi, vampirisant leur activité, et les autres, pour qui cette technologie est un levier pour leur commerce.
Les offices de tourisme ont longtemps regardé avec crainte les innovations, avant de voir les opportunités qu'elles offrent. Et c'est sur ce pas que souhaite danser la jeune pousse Mon Parcours.
Né au pied du Ventoux, de la frustration de son créateur qui constatait après chaque vacance de ne pas profiter pleinement des régions, qu'il visitait.
"Je me suis vite rendu compte d'un manque de communication, de vision des offices de tourisme et d'attractivité. Cela a permis à des géants du tourisme, comme les Tripadvisor, Airbnb et autres acteurs de s'accaparer l'expérience touriste," explique Nicolas Garcin, le fondateur de Mon Parcours.
Après des études d'ingénieur, tout juste sortie de l'école, le jeune homme s'est mis en tête de développer des services et des outils digitaux pour les OT, pour leur donner un peu plus d'attractivités, visibilités, mais surtout transformer l'image de ces institutions.
"A tous les niveaux, je me suis rendu compte que le développement technologique était assez limité. Dans un premier temps, nous allons centraliser toute l'offre présente sur le territoire."
Les offices de tourisme ont longtemps regardé avec crainte les innovations, avant de voir les opportunités qu'elles offrent. Et c'est sur ce pas que souhaite danser la jeune pousse Mon Parcours.
Né au pied du Ventoux, de la frustration de son créateur qui constatait après chaque vacance de ne pas profiter pleinement des régions, qu'il visitait.
"Je me suis vite rendu compte d'un manque de communication, de vision des offices de tourisme et d'attractivité. Cela a permis à des géants du tourisme, comme les Tripadvisor, Airbnb et autres acteurs de s'accaparer l'expérience touriste," explique Nicolas Garcin, le fondateur de Mon Parcours.
Après des études d'ingénieur, tout juste sortie de l'école, le jeune homme s'est mis en tête de développer des services et des outils digitaux pour les OT, pour leur donner un peu plus d'attractivités, visibilités, mais surtout transformer l'image de ces institutions.
"A tous les niveaux, je me suis rendu compte que le développement technologique était assez limité. Dans un premier temps, nous allons centraliser toute l'offre présente sur le territoire."
Un guide de voyage pour éviter TripAdvisor et autre GAFA
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Outre les points d'intérêts de la région, des musées, aux balades à vélo en passant par les guides locaux, Mon Parcours propose un véritable guide touristique.
Pour y accéder, le visiteur est invité à se rendre sur le site de l'office de tourisme, en re-basculant via un bouton, sur une web app créée spécialement pour le territoire.
Ce n'est pas tout, car en plus de centraliser l'information, il est possible de créer son propre parcours totalement optimisé, avec des trajets plus efficients, prenant en compte les horaires d'ouverture, les pics d'affluence, etc.
"Actuellement réservé aux géants du web que sont TripAdvisor ou Booking, l'expérience client doit revenir aux experts du territoire, que sont les offices de tourisme. Et pour créer l'outil le plus complet possible nous allons intégrer prochainement la billetterie sur notre plateforme" prédit Nicolas Garcin, le fondateur de Mon Parcours.
Attention, la start-up ne déshabille pas les agences locales au profit de sa web app, car Mon Parcours est présent dans les offices sur des tablettes.
"Nous créons un outil interactif et ludique suite à la rencontre avec une vingtaine d'offices de tourisme et antennes régionales. C'est une approche main dans la main, nous ne sommes pas là pour les assommer."
Pour y accéder, le visiteur est invité à se rendre sur le site de l'office de tourisme, en re-basculant via un bouton, sur une web app créée spécialement pour le territoire.
Ce n'est pas tout, car en plus de centraliser l'information, il est possible de créer son propre parcours totalement optimisé, avec des trajets plus efficients, prenant en compte les horaires d'ouverture, les pics d'affluence, etc.
"Actuellement réservé aux géants du web que sont TripAdvisor ou Booking, l'expérience client doit revenir aux experts du territoire, que sont les offices de tourisme. Et pour créer l'outil le plus complet possible nous allons intégrer prochainement la billetterie sur notre plateforme" prédit Nicolas Garcin, le fondateur de Mon Parcours.
Attention, la start-up ne déshabille pas les agences locales au profit de sa web app, car Mon Parcours est présent dans les offices sur des tablettes.
"Nous créons un outil interactif et ludique suite à la rencontre avec une vingtaine d'offices de tourisme et antennes régionales. C'est une approche main dans la main, nous ne sommes pas là pour les assommer."
Vers un monitoring de la data des visiteurs ?
Après huit mois intenses de recherche et développement, la première version a été mise en ligne en partenariat avec l'OT d'APT dans le Luberon. En seulement une dizaine de jours de déploiement et hors-saison, plus de 1 000 utilisateurs ont été enregistrés.
Ainsi près d'un internaute sur sept a basculé sur Mon Parcours, et son interface conçue exclusivement pour la ville du Vaucluse.
"C'est un très bon résultat, sans avoir communiqué dessus, d'autant que 60% des utilisateurs ont entre 18 et 35 ans. Pour information, les personnes qui se rendent à l'OT ne sont pas seulement des vacanciers, mais aussi la population locale," analyse Nicolas Garcin.
Surtout qu'à termes le déploiement va se faire au niveau départemental, mais aussi d'étendre la solution dans l'ensemble de la région Sud (ex-Paca) pour l'année 2020, puis ajouter de nouveaux services.
Ainsi, la billetterie sera intégrée dans les prochaines semaines, pour réserver sa place dans les musées mais aussi les festivals du territoire, avant de s'occuper de la partie hébergement. Cette nouvelle fonctionnalité sera développée avant l'été 2020, une échéance d'autant plus importante, que le modèle économique de la start-up repose principalement sur le commissionnement des réservations faites sur la plateforme.
Après avoir eu des fonds européens, de la part de The Camp, un lieu travaillant sur l'innovation à Aix-en-Provence, l'équipe composée de trois personnes travaille pour boucler un financement de la BPI.
Ces sommes permettront d'attaquer dans quelques mois le marché national, de recruter et d'affiner le monitoring afin de mieux connaître les parcours des visiteurs et traiter leur data.
"Avant nous, les entreprises développaient des technologies, mais sans s'attaquer au fond du problème, qu'est la digitalisation des offices de tourisme. Nous souhaitons mener à bien cette tâche, sans ajouter des choses farfelues," souhaite Nicolas Garcin.
Un vœu pieux à l'heure de l'innovation marketée.
Ainsi près d'un internaute sur sept a basculé sur Mon Parcours, et son interface conçue exclusivement pour la ville du Vaucluse.
"C'est un très bon résultat, sans avoir communiqué dessus, d'autant que 60% des utilisateurs ont entre 18 et 35 ans. Pour information, les personnes qui se rendent à l'OT ne sont pas seulement des vacanciers, mais aussi la population locale," analyse Nicolas Garcin.
Surtout qu'à termes le déploiement va se faire au niveau départemental, mais aussi d'étendre la solution dans l'ensemble de la région Sud (ex-Paca) pour l'année 2020, puis ajouter de nouveaux services.
Ainsi, la billetterie sera intégrée dans les prochaines semaines, pour réserver sa place dans les musées mais aussi les festivals du territoire, avant de s'occuper de la partie hébergement. Cette nouvelle fonctionnalité sera développée avant l'été 2020, une échéance d'autant plus importante, que le modèle économique de la start-up repose principalement sur le commissionnement des réservations faites sur la plateforme.
Après avoir eu des fonds européens, de la part de The Camp, un lieu travaillant sur l'innovation à Aix-en-Provence, l'équipe composée de trois personnes travaille pour boucler un financement de la BPI.
Ces sommes permettront d'attaquer dans quelques mois le marché national, de recruter et d'affiner le monitoring afin de mieux connaître les parcours des visiteurs et traiter leur data.
"Avant nous, les entreprises développaient des technologies, mais sans s'attaquer au fond du problème, qu'est la digitalisation des offices de tourisme. Nous souhaitons mener à bien cette tâche, sans ajouter des choses farfelues," souhaite Nicolas Garcin.
Un vœu pieux à l'heure de l'innovation marketée.