Présence en ligne : les pros du tourisme s'en sortent mieux que la moyenne !

Les professionnels du tourisme gèrent plutôt efficacement leur présence en ligne. C'est en tout cas ce qui ressort de l'enquête menée par l’Afnic*.

Cette association gestionnaire historique des noms de domaine en .fr, a interrogé 986 entités : micro-entreprises (90%), TPE (5%) et PME (5%) du secteur touristique (représentatif de l’univers constitué selon la méthode des quotas).

Les différents secteurs y sont représentés : hébergeurs, restauration, agences de voyages, parcs d'attractions ou animaliers, et activités de loisirs (location de canoé, accrobranche...) sans oublier les artisans d’art dépendants de l’activité touristique.

Le secteur a donc bien compris tout l'intérêt de bénéficier d'une présence en ligne. Pour 95 % d’entre eux, être présents sur internet est "indispensable" ou "utile".

"En comparaison avec les autres secteurs d’activité couverts par notre étude multisectorielle baptisée "Réussir sur le web", les professionnels du tourisme font figure d'exemplarité" explique Loïc Damilaville, Responsable des études à l'Afnic.

Cette présence en ligne passe pour 77 % d’entre eux par un site web dédié - c’est 10 points de plus que dans l’étude globale et pour 69 % par le référencement sur une plateforme spécialisée (Booking.com, TripAdvisor, etc.), soit 3 fois plus que dans l’étude globale (21 %).

Enfin, ils communiquent également pour 79 % d'entre eux sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, etc.), un résultat juste en dessous de la tendance globale (82 %).

"Les professionnels du tourisme sont présents sur les réseaux incontournables et sont moins présents sur Linkedin et You Tube qui sont pourtant des canaux où ils pourraient y avoir des opportunités" ajoute Loïc Damilaville.

Leur motivation principale est d’être visible : principalement pour présenter leur activité (91 %), et être trouvé facilement (50 %).

Seuls 41 % des répondants vendent directement sur leur site internet. Pour la vente, la plupart (69%) s'appuie sur le référencement des grandes plateformes, avec le risque de la dépendance économique.

Si la proportion de TPE et PME du tourisme qui réalisent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires grâce à internet est faible (5 %), 29 % des répondants indiquent générer entre 31 % et 50 % de leur chiffre d’affaires par ce moyen, et 43 % entre 10 % et 30 %.

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"Sur la tranche '+ de 50%' de chiffre d'affaires réalisé sur Internet, les professionnels du tourisme se situent à 12 points de moins que le panel global, en revanche sur la tranche de 10 à 50% de chiffre d'affaires réalisé sur Internet, les proportions sont plus élevées que sur le panel global" souligne Loïc Damilaville.

90 % des professionnels du tourisme dépensent moins de 1 000 € par an dans leur présence en ligne, une tendance assez similaire aux résultats de l’étude globale (87 %).

Toutefois, sur cette fourchette (- de 1000€) une part importante des professionnels du tourisme (40 %) dépensent entre 300 € et 1 000 € par an (contre seulement 25 % du panel global).

Ils sont ainsi 65 % à déclarer faire de la publicité en ligne (c’est bien plus que le panel global : 26 %), sur les réseaux sociaux (59 % d’entre eux), sur les moteurs de recherche (29 % d’entre eux) ou via l’achat de bannières (20 % d’entre eux).

"En comparaison avec les autres secteurs d’activité couverts par notre enquête, les professionnels du tourisme sont parmi les plus mobilisés sur les actions de référencement naturel, et payant. C’est tout à fait cohérent au regard du budget moyen alloué à leur présence en ligne, plus élevé que celui du panel global" ajoute le responsable des études de l’Afnic.

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Les professionnels du tourisme sont particulièrement sensibilisés au référencement qu'il soit payant ou gratuit : 83 % déclarent mener des actions pour améliorer le référencement naturel de leur site internet (vs. 69 % dans l’étude globale), et 20 % pour le référencement payant (vs. 12 % dans l’étude globale).

Ils semblent satisfaits de cette stratégie, puisque 81 % des professionnels du tourisme affirment en effet que leur site apparaît parmi les premiers résultats sur les moteurs de recherche lors d’une recherche concernant leur domaine d’activité et leur localisation, contre seulement 35 % des répondants à l’étude globale.

Enfin, selon l'étude : les professionnels du tourisme affichent également des bonnes pratiques de cybersécurité bien plus avancées que la moyenne des TPE et PME françaises tous secteurs d’activité confondus. 96 % d’entre eux déclarent en effet que leur site internet est protégé contre les cybermenaces par des solutions de sécurité (pare-feu, antivirus, etc.) contre 49 % dans l’étude globale.

Et 55 % affirment y appliquer régulièrement des correctifs de sécurité, contre 47 % dans l’étude globale.

*Association Française pour le Nommage Internet en Coopération