"La solution a été bien reçue par les clients français, de par son positionnement « user-centric » et du fait d’être une solution tout-en-un", affirme Olivier Nairey, CEO de Navan France. - @navan
TourMaG.com - Navan fête cette année ses deux ans d’activité en France. Quel bilan faites-vous de cette période ?
Olivier Nairey : Navan est une entreprise américaine créée il y a huit ans. Nous sommes implantés en France depuis deux ans.
Ces deux dernières années ont été très riches. La solution a été bien reçue par les clients français, de par son positionnement « user-centric » et du fait d’être une solution tout-en-un.
Nous ne sommes pas seulement une agence de voyages d’affaires, mais aussi une solution de gestion de notes de frais et de paiement, intégrés sur une seule plateforme.
Cette consolidation permet la fluidité des échanges, mais aussi un gain de temps et des économies.
Navan France démarre très fort sur le marché français. Nous avons plus que doublé nos effectifs, l’équipe compte aujourd’hui 50 personnes. Près de 200 clients nous ont rejoints.
Le marché Français représente 28 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Nous sommes encore un petit acteur du voyage d’affaires, mais nous grossissons très vite, avec 35% de croissance par an.
TourMaG.com - Quelles sont les perspectives pour 2024 ?
Olivier Nairey : Elles sont de trois ordres. D’abord, nous allons poursuivre l’effort de croissance.
Nous avons également un objectif de rétention de nos clients, avec un gros focus sur leur satisfaction.
Le troisième axe est l’acquisition de Grands Comptes. Nous avions jusqu’à maintenant une approche pragmatique en se focussant sur les PME.
Nous sommes agnostiques en termes d’industrie. Naturellement, nous nous sommes dirigés vers des acteurs de la French Tech, c’est là où nous avons eu le plus gros taux de transformation, car nous parlions le même langage.
Olivier Nairey : Navan est une entreprise américaine créée il y a huit ans. Nous sommes implantés en France depuis deux ans.
Ces deux dernières années ont été très riches. La solution a été bien reçue par les clients français, de par son positionnement « user-centric » et du fait d’être une solution tout-en-un.
Nous ne sommes pas seulement une agence de voyages d’affaires, mais aussi une solution de gestion de notes de frais et de paiement, intégrés sur une seule plateforme.
Cette consolidation permet la fluidité des échanges, mais aussi un gain de temps et des économies.
Navan France démarre très fort sur le marché français. Nous avons plus que doublé nos effectifs, l’équipe compte aujourd’hui 50 personnes. Près de 200 clients nous ont rejoints.
Le marché Français représente 28 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Nous sommes encore un petit acteur du voyage d’affaires, mais nous grossissons très vite, avec 35% de croissance par an.
TourMaG.com - Quelles sont les perspectives pour 2024 ?
Olivier Nairey : Elles sont de trois ordres. D’abord, nous allons poursuivre l’effort de croissance.
Nous avons également un objectif de rétention de nos clients, avec un gros focus sur leur satisfaction.
Le troisième axe est l’acquisition de Grands Comptes. Nous avions jusqu’à maintenant une approche pragmatique en se focussant sur les PME.
Nous sommes agnostiques en termes d’industrie. Naturellement, nous nous sommes dirigés vers des acteurs de la French Tech, c’est là où nous avons eu le plus gros taux de transformation, car nous parlions le même langage.
"En 2024, nous continuerons à pousser l’expérience utilisateur"
TourMaG.com – Vous avez un ADN tech et vous capitalisez sur l’ IA générative .
Olivier Nairey : En effet, nous avons été les premiers, début 2023, à intégrer l’IA générative.
Elle ne vise pas à remplacer l’humain, le travel agent, mais au contraire à lui permettre de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée. Dès qu’il y a besoin d’une expertise, l’IA trouve sa limite et bascule sur vers les conseillers voyages.
En revanche, pour des demandes assez simples, grâce à sa capacité à capter et analyser des informations l’IA va pouvoir aider le voyageur dans le processus de réservation à faire les meilleurs choix.
Par exemple, s’il a une carte fidélité dans une chaîne hôtelière, l’IA lui proposera de résider dans un hôtel de cette chaîne. Ce sont des petits détails. De la même manière, pour une réservation de voyage, à destination, l’IA demandera au voyageur s’il préfère un hôtel proche de ses bureaux à New-York ou de son fournisseur à Madrid.
En 2024, nous continuerons à pousser l’expérience utilisateur dans son ensemble. Sur la partie administrateur, nous travaillons également à l’optimisation de rapports, pour les fonctions support, finance et comptabilité.
L’objectif de l’IA est toujours d’être au plus proche en termes de réactivité pour satisfaire l’utilisateur dans l’usage qu’il va faire de l’ensemble de la plateforme.
TourMaG.com – Observez vous de nouvelles tendances dans le voyage d’affaires ?
Olivier Nairey : L’année 2024 en France va être riche en termes d’activité, notamment avec les JO de Paris 2024 qui vont générer un gros trafic.
Selon une étude Opinion Way, réalisée entre juin et juillet 2022, un Français sur deux, dont 73% de CSP+ de moins de 35 ans affirment avoir déjà prolongé leur déplacement professionnel d’un ou plusieurs jours pour visiter ou pour prendre des congés sur place.
Nous avons voulu accompagner nos voyageurs sur cette tendance du bleisure, avec la fonctionnalité Navan Rewards. Dans le cadre d’une réservation de voyage professionnel, si le montant de la réservation hôtelière est en dessous de la politique de voyages de l’entreprise, le voyageur gagne des rewards, des points convertis en euros. Ils permettront de financer une réservation d’hôtel à titre privé.
Il sera possible d’effectuer la réservation sur la plateforme, car elle permet justement d’avoir ce double affichage, professionnel et personnel. Tous les rewards gagnés sont utilisables sur la plateforme.
Olivier Nairey : En effet, nous avons été les premiers, début 2023, à intégrer l’IA générative.
Elle ne vise pas à remplacer l’humain, le travel agent, mais au contraire à lui permettre de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée. Dès qu’il y a besoin d’une expertise, l’IA trouve sa limite et bascule sur vers les conseillers voyages.
En revanche, pour des demandes assez simples, grâce à sa capacité à capter et analyser des informations l’IA va pouvoir aider le voyageur dans le processus de réservation à faire les meilleurs choix.
Par exemple, s’il a une carte fidélité dans une chaîne hôtelière, l’IA lui proposera de résider dans un hôtel de cette chaîne. Ce sont des petits détails. De la même manière, pour une réservation de voyage, à destination, l’IA demandera au voyageur s’il préfère un hôtel proche de ses bureaux à New-York ou de son fournisseur à Madrid.
En 2024, nous continuerons à pousser l’expérience utilisateur dans son ensemble. Sur la partie administrateur, nous travaillons également à l’optimisation de rapports, pour les fonctions support, finance et comptabilité.
L’objectif de l’IA est toujours d’être au plus proche en termes de réactivité pour satisfaire l’utilisateur dans l’usage qu’il va faire de l’ensemble de la plateforme.
TourMaG.com – Observez vous de nouvelles tendances dans le voyage d’affaires ?
Olivier Nairey : L’année 2024 en France va être riche en termes d’activité, notamment avec les JO de Paris 2024 qui vont générer un gros trafic.
Selon une étude Opinion Way, réalisée entre juin et juillet 2022, un Français sur deux, dont 73% de CSP+ de moins de 35 ans affirment avoir déjà prolongé leur déplacement professionnel d’un ou plusieurs jours pour visiter ou pour prendre des congés sur place.
Nous avons voulu accompagner nos voyageurs sur cette tendance du bleisure, avec la fonctionnalité Navan Rewards. Dans le cadre d’une réservation de voyage professionnel, si le montant de la réservation hôtelière est en dessous de la politique de voyages de l’entreprise, le voyageur gagne des rewards, des points convertis en euros. Ils permettront de financer une réservation d’hôtel à titre privé.
Il sera possible d’effectuer la réservation sur la plateforme, car elle permet justement d’avoir ce double affichage, professionnel et personnel. Tous les rewards gagnés sont utilisables sur la plateforme.
NDC, Rail: "L’objectif est d’être le plus exhaustif possible"
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TourMaG.com – L’inflation se poursuit en 2024, notamment sur l’hôtellerie. Comment composer avec cette tendance qui touche tous les secteurs ?
Olivier Nairey : Nous avons mis en place une politique dynamique. Nous savons qu’en fonction de l’activité d’une ville ou d’un pays, il y aura plus ou moins de hausse tarifaire.
L’intelligence de notre plateforme permet de s’adapter aux différents prix pratiqués. En ajustant la politique voyage, en gagnant en flexibilité, elle permet aux voyageurs de mieux contrôler leurs budgets et coûts.
TourMaG.com - Plusieurs défis à relever, dont NDC. Vous annonciez des connexions directes à 10 compagnies aériennes via la norme NDC en septembre dernier. Avez-vous prévu d’autres développements ?
Olivier Nairey : Aujourd’hui, nous sommes connectés à l’ensemble des airlines principales : American, Air France, British Airways, Lufthansa…
Nous allons continuer à créer ses connexions pour élargir notre offre tarifaire et toujours être au plus proche des besoins de nos clients concernant les économies qu’ils veulent réaliser sur l’achat de billetterie.
Mais l’ambition est surtout d’offrir l’exhaustivité de l’offre tarifaire. Notre objectif est d’être le seul canal de distribution, où l’ensemble des tarifs seraient regroupés pour permettre à l’utilisateur final de faire le meilleur choix en fonction des tarifs, des besoins et de la flexibilité des voyageurs.
TourMaG.com – La même question, d’agréger tout le contenu, se pose sur le rail.
Olivier Nairey : Oui, la logique est la même. L’objectif est d’être le plus exhaustif possible.
Le ferroviaire répond également aux enjeux de sustainability. Nous proposons un double affichage « Train vs Avion », quand il y a une alternative ferroviaire lors d’une recherche de vol. Le train permet, bien souvent, de réduire les coûts, mais aussi les émissions carbone.
Il y a une vraie mande en matière de RSE. La question est : Comment est-ce que vous pouvez nous accompagner à traquer et réduire nos émissions carbone ?
Dans notre reporting, nous avons intégré un certain nombre d’informations pour le permettre au niveau du voyageur, d’un département, d’un pays, pour être le plus précis possible.
Les modes d’usage et de voyage vont continuer à évoluer. L’objectif est qu’une fois de plus, nous, société technologique puissions accompagner l’ensemble de nos clients sur ces évolutions potentielles.
Olivier Nairey : Nous avons mis en place une politique dynamique. Nous savons qu’en fonction de l’activité d’une ville ou d’un pays, il y aura plus ou moins de hausse tarifaire.
L’intelligence de notre plateforme permet de s’adapter aux différents prix pratiqués. En ajustant la politique voyage, en gagnant en flexibilité, elle permet aux voyageurs de mieux contrôler leurs budgets et coûts.
TourMaG.com - Plusieurs défis à relever, dont NDC. Vous annonciez des connexions directes à 10 compagnies aériennes via la norme NDC en septembre dernier. Avez-vous prévu d’autres développements ?
Olivier Nairey : Aujourd’hui, nous sommes connectés à l’ensemble des airlines principales : American, Air France, British Airways, Lufthansa…
Nous allons continuer à créer ses connexions pour élargir notre offre tarifaire et toujours être au plus proche des besoins de nos clients concernant les économies qu’ils veulent réaliser sur l’achat de billetterie.
Mais l’ambition est surtout d’offrir l’exhaustivité de l’offre tarifaire. Notre objectif est d’être le seul canal de distribution, où l’ensemble des tarifs seraient regroupés pour permettre à l’utilisateur final de faire le meilleur choix en fonction des tarifs, des besoins et de la flexibilité des voyageurs.
TourMaG.com – La même question, d’agréger tout le contenu, se pose sur le rail.
Olivier Nairey : Oui, la logique est la même. L’objectif est d’être le plus exhaustif possible.
Le ferroviaire répond également aux enjeux de sustainability. Nous proposons un double affichage « Train vs Avion », quand il y a une alternative ferroviaire lors d’une recherche de vol. Le train permet, bien souvent, de réduire les coûts, mais aussi les émissions carbone.
Il y a une vraie mande en matière de RSE. La question est : Comment est-ce que vous pouvez nous accompagner à traquer et réduire nos émissions carbone ?
Dans notre reporting, nous avons intégré un certain nombre d’informations pour le permettre au niveau du voyageur, d’un département, d’un pays, pour être le plus précis possible.
Les modes d’usage et de voyage vont continuer à évoluer. L’objectif est qu’une fois de plus, nous, société technologique puissions accompagner l’ensemble de nos clients sur ces évolutions potentielles.