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Brittany Ferries pourrait bien faire voler des... ferries d'ici 4 ans !

Brittany Ferries a signé un accord de partenariat avec la Start-up REGENT


Nous ne sommes pas dans un livre inédit de Jules Vernes, ni même un tweet enflammé et embrumé d'Elon Mask, mais bien dans la réalité. La Brittany Ferries a signé un accord de partenariat avec la Start-up REGENT. Cette dernière ambitionne de développer un Seaglider. Cet appareil à mi-chemin entre l’hydroglisseur et l’avion doit permettre de transporter entre 50 et 150 personnes, via une propulsion 100% électrique. La première ligne commerciale est attendue entre le Royaume-Uni et la France d'ici 2028.


Rédigé par le Lundi 5 Juillet 2021

Le somnambule et ingénieux Elon Musk enflamme la toile en seulement quelques centaines de caractères, avec des tweets en mesure de créer des krachs boursiers ou des envolées à Wall Street.

L'information que nous vous relayons ressemble pourtant à l'un des rêves du créateur de Tesla, mais sans en être un. La compagnie maritime, Brittany Ferries entend faire voler depuis un bateau ses passagers.

Se déplaçant sur l'eau comme un hydrofoil ( ces fameuses ailes permettant de survoler l'eau) et volant comme un avion, tout en conservant le confort et la maniabilité d'un ferry, le Seaglider pourrait bien devenir réalité en 2025.


C'est en tout cas ce qu'espère la Brittany Ferries.

Cette dernière a signé un accord de partenariat avec la start-up américaine REGENT (Regional Electric Ground Effect Nautical Transport), pour participer à la mise au point et au développement des appareils d'une capacité de 50 à 150 passagers.

"Seaglider est un concept novateur et passionnant et nous sommes enthousiastes et fiers de cette belle collaboration avec REGENT pour les mois et les années à venir ", a déclaré Frédéric Pouget, directeur du pôle armement, opérations maritimes et portuaires Brittany Ferries.

Qu'est ce que le Seaglider que souhaite exploiter la Brittany Ferries en 2028 ?

Le principe du Seaglider associe la maniabilité des ferries à l'efficacité aérienne des aéroglisseurs et à la vitesse des avions. Ces "planeurs des mers" qui pourraient relier les ports existants, devraient atteindre l’impressionnante vitesse de 290 kilomètres par heure.

Pour se déplacer, l'appareil utilise un phénomène bien connu des pilotes : l'effet du sol.

Il s’agit d’un phénomène aérodynamique qui augmente la portance en comprimant une masse d'air sous ses ailes, comme le coussin d'air sous la jupe d'un aéroglisseur.

Le Seaglider serait donc comme un aéroglisseur, mais doté d'ailes. A titre d’exemple, la traversée entre Cherbourg et Portsmouth pourrait se faire en 40 minutes seulement.

Si l'engin s'élève sur ses foils, et en pleine mer décolle sur son coussin d'air en volant à faible altitude, il peut décoller grâce à ses moteurs à l'hélice
électriques placés sur les ailes.

La motorisation se veut 100% électrique.

La Brittany Ferries entend faire naviguer ses passagers sur un Seaglider entre le Royaume-Uni et la France d'ici 2028.

Pendant ce temps, la start-up prévoit que les premiers échanges commerciaux se feront sur des embarcations électriques plus petites à partir de 2025. Le rendez-vous est pris.


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