"le métavers ne sera pas un substitut au tourisme, mais un support" selon Sophie Lacour - Depositphotos @mast3r
Le métavers est devenu un véritable enfer pour Mark Zuckerberg.
Alors que son entreprise Meta a investi par moins de 21 milliards de dollars en l'espace de quelques trimestres pour créer le monde virtuel qui s'imposera sur la planète.
Sauf que si l'investissement est colossal, les retombées sont à des années-lumière des espérances. Le métavers de Meta ne séduit pas, pire même, il perd des inscrits, passant de 300 000 utilisateurs à 200 000 entre le début et la fin de l'année 2022.
Et pourtant, le buzz word ne faiblit pas vraiment, loin de là. D'après les tendances de voyage 2023 d'Amadeus, il pourrait bien être un véritable outil dans le secteur du voyage à l'avenir.
"Les voyageurs pourront vivre des expériences culturelles plus profondes dans un monde virtuel, en explorant des concerts et des expositions.
La technologie offre également un énorme potentiel pour l'assistance avant le départ et la possibilité « d'essayer avant d'acheter », créant ainsi une envie de voyager et une excitation supplémentaire," imagine le GDS.
Alors que son entreprise Meta a investi par moins de 21 milliards de dollars en l'espace de quelques trimestres pour créer le monde virtuel qui s'imposera sur la planète.
Sauf que si l'investissement est colossal, les retombées sont à des années-lumière des espérances. Le métavers de Meta ne séduit pas, pire même, il perd des inscrits, passant de 300 000 utilisateurs à 200 000 entre le début et la fin de l'année 2022.
Et pourtant, le buzz word ne faiblit pas vraiment, loin de là. D'après les tendances de voyage 2023 d'Amadeus, il pourrait bien être un véritable outil dans le secteur du voyage à l'avenir.
"Les voyageurs pourront vivre des expériences culturelles plus profondes dans un monde virtuel, en explorant des concerts et des expositions.
La technologie offre également un énorme potentiel pour l'assistance avant le départ et la possibilité « d'essayer avant d'acheter », créant ainsi une envie de voyager et une excitation supplémentaire," imagine le GDS.
Le métavers une véritable opportunité pour le voyage ?
Espérons que les personnes initiées à cette technologie ne s'enfermeront pas trop dans ce monde virtuel pour en faire leur monde réel.
Et comme le pense Sophie Lacour, le métavers ne doit pas être vu comme un ennemi, mais plutôt une évolution de notre web.
"Il est possible d'imaginer qu'à l'avenir, il n'y aura plus vraiment de site internet, mais un emplacement dans le métavers. Il sera une nouvelle étape d'internet.
L'expérience touristique est intrinsèquement dépendante de l'émotion, le métavers ne sera pas un substitut au tourisme, mais un support," nous expliquait la DG d'Advanced Tourism.
C'est aussi ce que pensent les équipes d'Amadeus.
D'ailleurs les projets dans le secteur du voyage se font de plus en plus nombreux. Disney a initié la création du 1er parc à thème dans le monde réel qui intégrera une expérience parallèle dans un monde virtuel en 3D. Ce n'est pas tout, car Séoul veut créer sa propre plateforme.
La dernière étude de Booking est venue appuyer les tendances d'Amadeus.
Près de 35 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles aimeraient réserver l'année prochaine une expérience de RV de plusieurs jours qui remplacerait leurs options de vacances habituelles, quand 43% veulent utiliser la réalité virtuelle pour planifier leurs vacances.
Il reste un obstacle de taille à ces volontés : l'usage des casques.
Pour l'heure, ces outils ne font pas l'unanimité et le prix dissuade aussi les plus téméraires.
Et comme le pense Sophie Lacour, le métavers ne doit pas être vu comme un ennemi, mais plutôt une évolution de notre web.
"Il est possible d'imaginer qu'à l'avenir, il n'y aura plus vraiment de site internet, mais un emplacement dans le métavers. Il sera une nouvelle étape d'internet.
L'expérience touristique est intrinsèquement dépendante de l'émotion, le métavers ne sera pas un substitut au tourisme, mais un support," nous expliquait la DG d'Advanced Tourism.
C'est aussi ce que pensent les équipes d'Amadeus.
D'ailleurs les projets dans le secteur du voyage se font de plus en plus nombreux. Disney a initié la création du 1er parc à thème dans le monde réel qui intégrera une expérience parallèle dans un monde virtuel en 3D. Ce n'est pas tout, car Séoul veut créer sa propre plateforme.
La dernière étude de Booking est venue appuyer les tendances d'Amadeus.
Près de 35 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles aimeraient réserver l'année prochaine une expérience de RV de plusieurs jours qui remplacerait leurs options de vacances habituelles, quand 43% veulent utiliser la réalité virtuelle pour planifier leurs vacances.
Il reste un obstacle de taille à ces volontés : l'usage des casques.
Pour l'heure, ces outils ne font pas l'unanimité et le prix dissuade aussi les plus téméraires.
Tourisme : le paiement contre un sourire ?
Ce n'est pas la seule révolution à venir dans le secteur.
Le monde du paiement devrait lui aussi évoluer avec la digitalisation des cartes et des monnaies. La biométrie est déjà arrivée par l'intermédiaire d'ApplePay et de GooglePay, de plus pour valider un achat, il est de plus en plus courant d'apposer son empreinte digitale sur son téléphone.
A l'avenir, cela pourrait aller bien plus loin.
"Les aéroports utilisent déjà la biométrie pour l'identification des documents de voyage. La suite logique est donc de tirer partie de ce contrôle d'identité pour tous les paiements que les voyageurs effectuent lors de leur voyage.
Plus besoin de chercher dans son sac à la recherche de son portefeuille pour un surclassement en business," estime Amadeus.
D'ici quelques années, il suffira de sourire à une caméra pour valider son paiement et peut être aussi avoir une petite ristourne, pour les clients offrant le plus beau de leur sourire.
Black Mirror en avait rêvé, le tourisme pourrait l'appliquer.
Surtout que le futur c'est demain, ou hier même .
Des essais ont déjà eu lieu, notamment avec, le spécialiste des boutiques de voyages dans les aéroports, Hudson qui a déployé à la fin de l'année 2021, la solution de paiement biométrique Amazon One.
Ainsi un magasin de l'aéroport international de Nashville, il est possible aux clients de sortir avec ses achats, en payant avec la paume de leur main.
Le monde du paiement devrait lui aussi évoluer avec la digitalisation des cartes et des monnaies. La biométrie est déjà arrivée par l'intermédiaire d'ApplePay et de GooglePay, de plus pour valider un achat, il est de plus en plus courant d'apposer son empreinte digitale sur son téléphone.
A l'avenir, cela pourrait aller bien plus loin.
"Les aéroports utilisent déjà la biométrie pour l'identification des documents de voyage. La suite logique est donc de tirer partie de ce contrôle d'identité pour tous les paiements que les voyageurs effectuent lors de leur voyage.
Plus besoin de chercher dans son sac à la recherche de son portefeuille pour un surclassement en business," estime Amadeus.
D'ici quelques années, il suffira de sourire à une caméra pour valider son paiement et peut être aussi avoir une petite ristourne, pour les clients offrant le plus beau de leur sourire.
Black Mirror en avait rêvé, le tourisme pourrait l'appliquer.
Surtout que le futur c'est demain, ou hier même .
Des essais ont déjà eu lieu, notamment avec, le spécialiste des boutiques de voyages dans les aéroports, Hudson qui a déployé à la fin de l'année 2021, la solution de paiement biométrique Amazon One.
Ainsi un magasin de l'aéroport international de Nashville, il est possible aux clients de sortir avec ses achats, en payant avec la paume de leur main.
Un tourisme plus durable, vraiment ?
Et si le tourisme sera toujours plus technologique, donc loin d'être neutre en carbone, les voyageurs partiront eux plus... légers.
"Les voyageurs sont plus conscients de leur empreinte carbone et du coût des bagages enregistrés, ce qui a pour effet de réduire le volume des valises.
Les chariots remplis de bagages de marque ne sont plus un symbole de statut social, bien au contraire," pense Amadeus.
De plus en plus, d'établissements proposent à destination de la location de matériels pour réaliser ses sports et activités favoris. Dans le même temps, le voyageur serait plus soucieux d'acheter localement, pour soutenir l'économie des pays visités, toujours selon les tendances du GDS.
Par exemple, Hilton propose des appareils et des équipements de sport, aidant ainsi les voyageurs à se rapprocher d'un "séjour zéro valise".
Avec le développement du télétravail, l'année 2023 pourrait être marquée par le voyage en itinérance. Les travailleurs pourraient privilégier les expériences à l'étranger de quelques mois, plutôt que des simples vacances.
De nombreux pays se sont lancés pour attirer cette nouvelle vague de travailleurs nomades.
Surtout qu'Amadeus constate une augmentation des "voyages intra-entreprise".
Ainsi, l'avenir du voyage pourrait aussi passer par l'entreprise, en permettant des mutations durant une période définie, d'un établissement d'un groupe à un autre.
Demain le tourisme sera avec un casque, sans bagage et plus immersif.
"Les voyageurs sont plus conscients de leur empreinte carbone et du coût des bagages enregistrés, ce qui a pour effet de réduire le volume des valises.
Les chariots remplis de bagages de marque ne sont plus un symbole de statut social, bien au contraire," pense Amadeus.
De plus en plus, d'établissements proposent à destination de la location de matériels pour réaliser ses sports et activités favoris. Dans le même temps, le voyageur serait plus soucieux d'acheter localement, pour soutenir l'économie des pays visités, toujours selon les tendances du GDS.
Par exemple, Hilton propose des appareils et des équipements de sport, aidant ainsi les voyageurs à se rapprocher d'un "séjour zéro valise".
Avec le développement du télétravail, l'année 2023 pourrait être marquée par le voyage en itinérance. Les travailleurs pourraient privilégier les expériences à l'étranger de quelques mois, plutôt que des simples vacances.
De nombreux pays se sont lancés pour attirer cette nouvelle vague de travailleurs nomades.
Surtout qu'Amadeus constate une augmentation des "voyages intra-entreprise".
Ainsi, l'avenir du voyage pourrait aussi passer par l'entreprise, en permettant des mutations durant une période définie, d'un établissement d'un groupe à un autre.
Demain le tourisme sera avec un casque, sans bagage et plus immersif.