Yelloh ! compte 36 villages après six ans d'existence
Dans l’imaginaire collectif, le camping, c’est des tentes collées les unes aux autres, la queue aux sanitaires, la promiscuité. Il est donc souvent aussi perçu, à tort, comme le lieu de villégiature des « beaufs », des « ringues »…
Pourtant, depuis le début des années 90, ces préjugés sont mis à mal par le changement d’attitude des vacanciers. «Il y a une volonté d’une communion avec la nature et dans le même temps, le désir d’un certain niveau de confort », a décrit le sociologue Gérard Mermet, hier après-midi, alors qu’il était invité du point presse que tenait Yelloh Village aux Jardins d’Acclimatation.
Belle étoile et bien-être
« Depuis une quinzaine d’années, on constate une augmentation générale du nombre d’étoiles attribuées au terrain, il y a de plus en plus de 3 et 4 étoiles », souligne-t-il. C’est en quelque sort un passage de témoin qualitatif entre le camping de papa et l’hôtellerie de plein air.
C’est sur ce créneau de nature, d’espace, et de confort que Bernard Sauvaire et Robert Giner, deux indépendants du Sud de la France, se sont précisément lancés en 2000. Attachés au terroir, « professionnels authentiques » désireux de développer « un réseau proposant une offre groupée de forte capacité, homogène quant à la qualité de l’implantation, de l’accueil et des services », ils ont fondé les Yelloh !, des camping-villages haut de gamme (3/4*).
58 millions d’euros de C.A
Pourtant, depuis le début des années 90, ces préjugés sont mis à mal par le changement d’attitude des vacanciers. «Il y a une volonté d’une communion avec la nature et dans le même temps, le désir d’un certain niveau de confort », a décrit le sociologue Gérard Mermet, hier après-midi, alors qu’il était invité du point presse que tenait Yelloh Village aux Jardins d’Acclimatation.
Belle étoile et bien-être
« Depuis une quinzaine d’années, on constate une augmentation générale du nombre d’étoiles attribuées au terrain, il y a de plus en plus de 3 et 4 étoiles », souligne-t-il. C’est en quelque sort un passage de témoin qualitatif entre le camping de papa et l’hôtellerie de plein air.
C’est sur ce créneau de nature, d’espace, et de confort que Bernard Sauvaire et Robert Giner, deux indépendants du Sud de la France, se sont précisément lancés en 2000. Attachés au terroir, « professionnels authentiques » désireux de développer « un réseau proposant une offre groupée de forte capacité, homogène quant à la qualité de l’implantation, de l’accueil et des services », ils ont fondé les Yelloh !, des camping-villages haut de gamme (3/4*).
58 millions d’euros de C.A
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Bernard Sauvaire, président des Yelloh !Village
Six ans plus tard, leur société réalise un chiffre d’affaires de 58 millions d’euros. Elle s’apprête à inaugurer dans les Alpes de Haute-Provence le 36e camping de la marque, et espère regrouper en 2010 une soixantaine de franchisés. En 2005, 652 000 touristes ont choisi les Yelloh ! pour leurs vacances, soit 2,6 millions de nuitées.
Le mode d’hébergement est bien entendu l’une des clés de ce succès. De nos jours, la canadienne et la toile de tente doivent rivaliser avec les mobil-home, les bungalows, et les chalets. Le choix du consommateur s’oriente clairement vers la location de ces résidences de plain-pied, dans lesquels chacun retrouve la commodité de sa maison, de son appartement. Le nombre de mobil-home a été ainsi multiplié par dix depuis 1999, pour atteindre les 220 000.
Une méthode à tisser…
Mais Yelloh ! s’est également fait un nom dans l’hôtellerie de plein air et des campings-village (1ère référence européenne) grâce à plusieurs autres garanties. A noter : 80 % des villages sont situés en bord de mer, sur des emplacements privilégiés, de la côte normande à Saint-Tropez.
100 % d’entre eux proposent un service de restauration, et tous disposent d’animations et des services d’une véritable petite bourgade (dépôt de pain, épicerie, blanchisserie, etc…) « du premier au dernier jour de la saison, ce qui est un challenge financier fort », précise Bernard Sauvaire.
L’avenir, la marque le voit… tout en jaune. Descendre plus au Sud, chercher le soleil de l’Espagne où elle compte déjà un site, puis tisser sa toile sur le Portugal et le reste de l’Europe méridionale, voilà son ambition du moment.
Le mode d’hébergement est bien entendu l’une des clés de ce succès. De nos jours, la canadienne et la toile de tente doivent rivaliser avec les mobil-home, les bungalows, et les chalets. Le choix du consommateur s’oriente clairement vers la location de ces résidences de plain-pied, dans lesquels chacun retrouve la commodité de sa maison, de son appartement. Le nombre de mobil-home a été ainsi multiplié par dix depuis 1999, pour atteindre les 220 000.
Une méthode à tisser…
Mais Yelloh ! s’est également fait un nom dans l’hôtellerie de plein air et des campings-village (1ère référence européenne) grâce à plusieurs autres garanties. A noter : 80 % des villages sont situés en bord de mer, sur des emplacements privilégiés, de la côte normande à Saint-Tropez.
100 % d’entre eux proposent un service de restauration, et tous disposent d’animations et des services d’une véritable petite bourgade (dépôt de pain, épicerie, blanchisserie, etc…) « du premier au dernier jour de la saison, ce qui est un challenge financier fort », précise Bernard Sauvaire.
L’avenir, la marque le voit… tout en jaune. Descendre plus au Sud, chercher le soleil de l’Espagne où elle compte déjà un site, puis tisser sa toile sur le Portugal et le reste de l’Europe méridionale, voilà son ambition du moment.