Le besoin d’évasion de nos compatriotes a été encore aiguisé depuis la pandémie. Il a exacerbé le désir d’un retour à la normale, d’une société où les hommes pourront de nouveau b[circuler librement, sans masques, sans pass et sans frontières./crédit DepositPhoto
Beaucoup d’entre nous se sont pris à rêver au printemps et à l’été dernier d’un retour à la normale.
Les Français frustrés, sevrés de voyages, se sont précipités en masse pour réserver leurs vacances.
D’un coup d’un seul, l’industrie est repartie comme si de rien n’était.
Les ventes étaient même parfois supérieures à celles de l’année précédente à la même époque.
Les Français frustrés, sevrés de voyages, se sont précipités en masse pour réserver leurs vacances.
D’un coup d’un seul, l’industrie est repartie comme si de rien n’était.
Les ventes étaient même parfois supérieures à celles de l’année précédente à la même époque.
Autres articles
-
Agences, cherchent modèle économique... désespérément ! 🔑
-
JO de Paris : malgré des craintes, TO et agences affûtent leurs armes 🔑
-
Réservations agences de voyages : l'année 2024 dans les pas de 2023 ? 🔑
-
Agences de voyages : silence, on bosse ! 🔑
-
Le tourisme international retrouve son niveau d’avant covid
Quel produit extraordinaire que le voyage !
On ne s’en lasse pas, il ne se démode pas, n’a pas de date de péremption et les consommateurs en raffolent.
Mais que ce bien de “première nécessité” vienne à manquer dans les rayons, et c’est la catastrophe.
Le besoin d’évasion de nos compatriotes a été encore aiguisé depuis la pandémie. Il a exacerbé le désir d’un retour à la normale, d’une société où les hommes pourront de nouveau circuler librement, sans masques, sans pass et sans frontières.
Clairement, le compte n’y est pas. Le rêve est passé.
A la fin de l’été, nous avons dû déchanter avec la vague montante du Delta, puis quelques semaines plus tard, la déferlante de Omicron.
Bref : nous terminons l’année comme nous avions commencé la précédente. L’urgence sanitaire est de nouveau là, plus urgente que jamais.
Une ardente obligation : vacciner la planète !
Nous n’avions jamais connu de tels pics y compris au plus fort des vagues précédentes.
Qu’on le veuille ou non, nous allons devoir apprendre à vivre, à cohabiter et à voyager avec le coronavirus comme nous le faisons aujourd’hui pour un tas de pathologies qui nécessitent une vaccination obligatoire.
Les pays régissent moins épidermiquement que lors des précédentes crises.
La communauté scientifique croit de moins en moins à l’éradication ou à sa disparition “naturelle”. Mais cela suppose une ardente obligation : vacciner la planète !
Sans cela, il y aura toujours une destination où le Covid-19 se refera une santé avant de revenir prendre des “vacances” chez nous…
Malgré le contexte sanitaire compliqué, il y a des raisons d’espérer en ce début d’année. La première c’est que notre connaissance de la pandémie s’accroît au fur et à mesure des mois ce qui devrait, à terme, nous permettre de mieux l’apprivoiser.
La seconde concerne la virulence des variants. Le dernier en date (Omicron), même s’il est terriblement contagieux et submerge les hôpitaux, ne semble pas être plus létal que les précédents.
Qu’on le veuille ou non, nous allons devoir apprendre à vivre, à cohabiter et à voyager avec le coronavirus comme nous le faisons aujourd’hui pour un tas de pathologies qui nécessitent une vaccination obligatoire.
Les pays régissent moins épidermiquement que lors des précédentes crises.
La communauté scientifique croit de moins en moins à l’éradication ou à sa disparition “naturelle”. Mais cela suppose une ardente obligation : vacciner la planète !
Sans cela, il y aura toujours une destination où le Covid-19 se refera une santé avant de revenir prendre des “vacances” chez nous…
Malgré le contexte sanitaire compliqué, il y a des raisons d’espérer en ce début d’année. La première c’est que notre connaissance de la pandémie s’accroît au fur et à mesure des mois ce qui devrait, à terme, nous permettre de mieux l’apprivoiser.
La seconde concerne la virulence des variants. Le dernier en date (Omicron), même s’il est terriblement contagieux et submerge les hôpitaux, ne semble pas être plus létal que les précédents.
Un dernier coup de reins...
Gardons-nous de tout triomphalisme, bien sûr. Le temps n’est pas à l’optimisme béat mais le catastrophisme ne semble pas non plus de mise.]b
Omicron ou pas, l’économie mondiale trace sa route et la Bourse, son poisson-pilote, affiche une bonne santé insolente.
Bien entendu, la résilience a un prix et notre secteur a déjà payé un lourd tribut à la crise. Sa convalescence est de nouveau mise en péril par les annulations en masse de l’automne et de la fin de l’année, alors même que des échéances financières (Avoirs, PGE…) se profilent.
En ce début d’année présidentielle et alors qu’Emmanuel Macron prend aussi les commandes de l’Union européenne, les représentants de la profession vont devoir de nouveau monter au créneau.
Un dernier coup de reins pour éviter que les efforts des derniers mois ne retombent comme un soufflet.
Meilleurs Voeux et Bonne Année 2022 !
Omicron ou pas, l’économie mondiale trace sa route et la Bourse, son poisson-pilote, affiche une bonne santé insolente.
Bien entendu, la résilience a un prix et notre secteur a déjà payé un lourd tribut à la crise. Sa convalescence est de nouveau mise en péril par les annulations en masse de l’automne et de la fin de l’année, alors même que des échéances financières (Avoirs, PGE…) se profilent.
En ce début d’année présidentielle et alors qu’Emmanuel Macron prend aussi les commandes de l’Union européenne, les représentants de la profession vont devoir de nouveau monter au créneau.
Un dernier coup de reins pour éviter que les efforts des derniers mois ne retombent comme un soufflet.
Meilleurs Voeux et Bonne Année 2022 !
L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
Voir tous les articles de Jean Da Luz
Voir tous les articles de Jean Da Luz