Deux mois après sa reprise, Air Antilles pourrait prochainement renaître de ses cendres.
Le 29 septembre 2023, l'offre composée d'EDEIS et de la collectivité de Saint-Martin était retenue par le Tribunal mixte de Pointe-à-Pitre. Les repreneurs s'activent actuellement pour relancer la compagnie, mais aussi être opérationnels courant décembre.
Et alors que la reprise des vols est espérée "entre fin décembre et fin janvier," les nouveaux dirigeants ont décidé d'adresser un messager fort aux Antillais.
Suite à la publication de l'interview de Jérôme Arnaud, le nouveau PDG d'Air Antilles, de nombreux commentaires ont été postés par d'anciens clients de la compagnie.
Nous n'en avons publié qu'un petit nombre, mais voici l'un d'entre eux : "je viens d'apprendre que vous allez reprendre vos vols entre la Martinique et la Guadeloupe, ayant fait une réservation pour le 29 février 2024, je voudrais savoir si notre réservation est toujours disponible."
Et bonne nouvelle, pour les clients ayant des billets non volés, la nouvelle Air Antilles annonce vouloir faire un effort pour ces personnes.
Le 29 septembre 2023, l'offre composée d'EDEIS et de la collectivité de Saint-Martin était retenue par le Tribunal mixte de Pointe-à-Pitre. Les repreneurs s'activent actuellement pour relancer la compagnie, mais aussi être opérationnels courant décembre.
Et alors que la reprise des vols est espérée "entre fin décembre et fin janvier," les nouveaux dirigeants ont décidé d'adresser un messager fort aux Antillais.
Suite à la publication de l'interview de Jérôme Arnaud, le nouveau PDG d'Air Antilles, de nombreux commentaires ont été postés par d'anciens clients de la compagnie.
Nous n'en avons publié qu'un petit nombre, mais voici l'un d'entre eux : "je viens d'apprendre que vous allez reprendre vos vols entre la Martinique et la Guadeloupe, ayant fait une réservation pour le 29 février 2024, je voudrais savoir si notre réservation est toujours disponible."
Et bonne nouvelle, pour les clients ayant des billets non volés, la nouvelle Air Antilles annonce vouloir faire un effort pour ces personnes.
Air Antilles : "Nous voulons faire un effort pour réduire les difficultés des Antillais"
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"Concernant les billets non utilisés, s'ils ont été déclarés au liquidateur judiciaire, et s'ils sont sur une ligne que nous continuons à desservir, alors nous nous engageons à les honorer à la place de CAIRE.
Dans le cas contraire, ils seront malheureusement perdus," nous a expliqué le PDG de la nouvelle entité.
Un geste qui n'est pas une obligation pour les repreneurs, puisque l'ancienne société propriétaire d'Air Antilles, à savoir CAIRE, a été liquidée. Les repreneurs ont obtenu la reprise d'une partie de l'activité, des marques, des avions, des salariés, etc.
Les dettes ne sont donc concernées par cette reprise, donc les billets non volés sont juridiquement considérés comme perdus.
"La nouvelle société Air Antilles n’a pas d’obligation d’honorer les billets de la précédente société.
Cependant, étant la compagnie des Antillais, nous voulons faire un effort pour réduire les difficultés qui peuvent être rencontrées par les insulaires," nous explique Jérôme Arnaud.
Dans le cas contraire, ils seront malheureusement perdus," nous a expliqué le PDG de la nouvelle entité.
Un geste qui n'est pas une obligation pour les repreneurs, puisque l'ancienne société propriétaire d'Air Antilles, à savoir CAIRE, a été liquidée. Les repreneurs ont obtenu la reprise d'une partie de l'activité, des marques, des avions, des salariés, etc.
Les dettes ne sont donc concernées par cette reprise, donc les billets non volés sont juridiquement considérés comme perdus.
"La nouvelle société Air Antilles n’a pas d’obligation d’honorer les billets de la précédente société.
Cependant, étant la compagnie des Antillais, nous voulons faire un effort pour réduire les difficultés qui peuvent être rencontrées par les insulaires," nous explique Jérôme Arnaud.
Air Antilles : que proposera la nouvelle compagnie ?
Le dossier pour obtenir le Certificat de transporteur aérien (CTA) a été déposé mi-novembre, il est actuellement en cours d'instruction. Pour rappel, la nouvelle Air Antilles repartira avec une flotte réduite de moitié et quelques lignes en moins.
"Nous avons repris 3 ATR et 1 Twin, puis il y a un deuxième Twin que nous espérons vite réintégrer dans la flotte.
La flotte est plus que nécessaire pour nos besoins," nous confiait le nouveau PDG.
EDEIS s'est engagée avec la collectivité de Saint-Martin à reprendre 120 salariés, sur les près de 200 que comportait l'ancienne compagnie.
La nouvelle Société d'Economie Mixte (SEM) et locale a pris le parti de concentrer l'exploitation sur des lignes de desserte des territoires des Antilles Françaises, au départ de Pointe-à-Pitre et à destination de Fort-de-France, Saint-Martin Grand-Case et Saint-Barthélemy.
A moyen terme, il est prévu une expansion du réseau sur les Grandes Antilles pour être en mesure de proposer des stocks de sièges multi-destination aux passagers.
Au niveau tarifaire et pour se démarquer de la concurrence, comme indiqué dans le dossier de reprise déposé au Tribunal de Pointe-à-Pitre, la nouvelle société s'est engagée à revoir à la baisse la grille tarifaire des billets.
"Nous voulons proposer des tarifs avantageux, mais il ne nous sera pas possible de revenir sur les tarifs de 2019.
Tous les fournisseurs ont augmenté leurs tarifs, de la maintenance aux pièces détachées, sans oublier le prix de l'essence. De plus la relance de la compagnie nous coute très cher.
Le besoin en fonds de roulement est de 12 millions d'euros, sans aucun revenu. Nous partons avec une lourde dette," nous confiait Jérôme Arnaud, le nouveau PDG d'Air Antilles.
"Nous avons repris 3 ATR et 1 Twin, puis il y a un deuxième Twin que nous espérons vite réintégrer dans la flotte.
La flotte est plus que nécessaire pour nos besoins," nous confiait le nouveau PDG.
EDEIS s'est engagée avec la collectivité de Saint-Martin à reprendre 120 salariés, sur les près de 200 que comportait l'ancienne compagnie.
La nouvelle Société d'Economie Mixte (SEM) et locale a pris le parti de concentrer l'exploitation sur des lignes de desserte des territoires des Antilles Françaises, au départ de Pointe-à-Pitre et à destination de Fort-de-France, Saint-Martin Grand-Case et Saint-Barthélemy.
A moyen terme, il est prévu une expansion du réseau sur les Grandes Antilles pour être en mesure de proposer des stocks de sièges multi-destination aux passagers.
Au niveau tarifaire et pour se démarquer de la concurrence, comme indiqué dans le dossier de reprise déposé au Tribunal de Pointe-à-Pitre, la nouvelle société s'est engagée à revoir à la baisse la grille tarifaire des billets.
"Nous voulons proposer des tarifs avantageux, mais il ne nous sera pas possible de revenir sur les tarifs de 2019.
Tous les fournisseurs ont augmenté leurs tarifs, de la maintenance aux pièces détachées, sans oublier le prix de l'essence. De plus la relance de la compagnie nous coute très cher.
Le besoin en fonds de roulement est de 12 millions d'euros, sans aucun revenu. Nous partons avec une lourde dette," nous confiait Jérôme Arnaud, le nouveau PDG d'Air Antilles.