Quentin Bacholle, directeur général d'Opodo et Guy Raffour, directeur du Cabinet Raffour Interactif. - CL
En 2017, 64 % des Français sont partis en séjours de loisir/détente/vacances, selon le baromètre Opodo 2018, réalisé par le cabinet Raffour Interactif*.
Un chiffre en hausse d’un point par rapport à 2016. « Un chiffre record depuis la création du baromètre, il y a 16 ans ! affirme Guy Raffour, fondateur du cabinet éponyme. 34,8 millions de Français sont partis en 2017.
Parmi eux, 55% ont exprimé un « besoin vital de partir », c’est-à-dire sont prêts à sacrifier d’autres dépenses pour partir plaçant les vacances comme une dépense prioritaire une fois les charges contraintes payées. Les Français ne souhaitent pas partir à crédit : 70% d'entre-eux prévoient un budget.
Selon Guy Raffour, l’amélioration de la conjoncture, la confiance retrouvée et la météo clémente ont encouragé les départs. La France métropolitaine reste la première destination des Français : 80% du taux de départ.
Les départs à l’étranger, y compris DOM TOM, ont connu un record en 2017, avec 38% (+4 points).
Le nombre moyen de périodes est lui aussi en hausse. Il est passé de 2,3 à 2,7 en 2017 (+17%). Les CSP + sont les premiers à partir, avec 89%, suivis de la catégorie des employés/ professions intermédiaires (67%).
Les courts séjours marchands (une à trois nuits avec hébergement payant) ont connu une légère baisse (-1point) au profit des longs séjours. Le taux de départ en court séjour marchand de loisir se maintient à un niveau élevé, avec 33%.
Du côté des longs séjours marchands de loisir, le taux de départs est de 41%. Un chiffre stable par rapport à 2016, mais qui correspond à une hausse de 400 000 personnes du fait de l'une augmentation de la population française, qui compte 54,1 millions d’individus de 15 ans et + en janvier 2018. .
Les séjours non-marchands de loisir (avec hébergement chez la famille, les amis, en résidence secondaire) ont connu, en 2017, un taux de départ de 29%, en hausse de 4 points par rapport à 2016. Des séjours plébiscités par des individus aux revenus moins élevés, qui font une économie sur l’hébergement.
Un chiffre en hausse d’un point par rapport à 2016. « Un chiffre record depuis la création du baromètre, il y a 16 ans ! affirme Guy Raffour, fondateur du cabinet éponyme. 34,8 millions de Français sont partis en 2017.
Parmi eux, 55% ont exprimé un « besoin vital de partir », c’est-à-dire sont prêts à sacrifier d’autres dépenses pour partir plaçant les vacances comme une dépense prioritaire une fois les charges contraintes payées. Les Français ne souhaitent pas partir à crédit : 70% d'entre-eux prévoient un budget.
Selon Guy Raffour, l’amélioration de la conjoncture, la confiance retrouvée et la météo clémente ont encouragé les départs. La France métropolitaine reste la première destination des Français : 80% du taux de départ.
Les départs à l’étranger, y compris DOM TOM, ont connu un record en 2017, avec 38% (+4 points).
Le nombre moyen de périodes est lui aussi en hausse. Il est passé de 2,3 à 2,7 en 2017 (+17%). Les CSP + sont les premiers à partir, avec 89%, suivis de la catégorie des employés/ professions intermédiaires (67%).
Les courts séjours marchands (une à trois nuits avec hébergement payant) ont connu une légère baisse (-1point) au profit des longs séjours. Le taux de départ en court séjour marchand de loisir se maintient à un niveau élevé, avec 33%.
Du côté des longs séjours marchands de loisir, le taux de départs est de 41%. Un chiffre stable par rapport à 2016, mais qui correspond à une hausse de 400 000 personnes du fait de l'une augmentation de la population française, qui compte 54,1 millions d’individus de 15 ans et + en janvier 2018. .
Les séjours non-marchands de loisir (avec hébergement chez la famille, les amis, en résidence secondaire) ont connu, en 2017, un taux de départ de 29%, en hausse de 4 points par rapport à 2016. Des séjours plébiscités par des individus aux revenus moins élevés, qui font une économie sur l’hébergement.
Hyper-flexibilité et hyper-personnalisation
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Les Français sont à la recherche de séjours plus expérientiels, thématisés et personnalisés. « Les souhaits des Français se portent sur des séjours plus intenses, leur permettant de renouveler une expérience, changer d’environnement, vivre des rencontres intéressantes, à partager sur les réseaux sociaux », explique Guy Raffour.
Ils sont à la recherche de la qualité et d'une diversification des prestations. « Ils gèrent précisément leurs dépenses et recherchent le meilleur rapport qualité prix », souligne Guy Raffour.
« Il y a un enjeu pour les acteurs du tourisme et de l’e-tourisme à investir dans l’hyper-flexibilité et hyper-personnalisation. Aujourd’hui, le marché n’est pas consolidé », affirme Quentin Bacholle, directeur général d'Opodo.
Ils sont à la recherche de la qualité et d'une diversification des prestations. « Ils gèrent précisément leurs dépenses et recherchent le meilleur rapport qualité prix », souligne Guy Raffour.
« Il y a un enjeu pour les acteurs du tourisme et de l’e-tourisme à investir dans l’hyper-flexibilité et hyper-personnalisation. Aujourd’hui, le marché n’est pas consolidé », affirme Quentin Bacholle, directeur général d'Opodo.
L'e-tourisme et m-tourisme s'affirment
79% des Français partis ont préparé en ligne leurs séjours de loisir. Un taux en progression de deux points qui traduit une augmentation de 1,4 million de Français e-touristes.
b[Le m-tourisme, c’est-à-tire l’utilisation du smartphone ou de la tablette pour préparer ou réserver un séjour de loisir a bondi de 5 points par rapport à 2016 pour se situer à 58%. « Alors que l'année 2016 avait déjà connu une hausse de 14 points vs 2015 tient à rappeler Guy Raffour.
« L’internet mobile accompagne désormais de façon majoritaire les Français pendant leurs séjours, via des services et des applications géolocalisées selon leurs besoins et profils. Les contenus informatifs sur les lieux de séjour, couplés à un accès en temps réel aux prestataires, changent la façon dans les Français vivent leurs séjours. Ils organisent davantage sur place les activités », poursuit-il.
En 2017, 55% des Français partis ont réservé tout ou partie de leurs séjours sur internet en payant intégralement en ligne, soit 18,5 millions de personnes.
Le taux de réservation en ligne a connu une hausse de trois points, comparé à 2016. « Cette hausse est due au niveau des séjours marchands à l’accès en temps réel aux disponibilités, au développement de modules sécurisés de réservation en-ligne, à une information touristique disponible à tout moment et à la hausse du nombre de Français partis ayant le statut d’internaute (NDLR : 89 % des Français sont internautes) », justifie Guy Raffour.
L’e-tourisme a également eu un impact sur le coût des séjours. « Les Français ont acquis un nouveau pouvoir d’achat avec l’e-tourisme qui oblige tous les acteurs en présence à constamment optimiser leur modèle et leur valeur ajoutée », remarque Guy Raffour.
L’e-tourisme a un impact sur l'industrie du tourisme. « Les Français ont acquis un nouveau pouvoir avec l’e-tourisme qui oblige tous les acteurs en présence à constamment optimiser leur modèle et leur valeur ajoutée », remarque Guy Raffour.
* Baromètre Opodo 2018, réalisé par le cabinet Raffour Interactif de janvier à février 2018 auprès de 1000 Français représentatifs de la population française de 15 ans et plus, par enquêteurs professionnels, interviews par téléphone, avec application d’un plan de sondage issu de quotas croisés : âge, régions, taille de la commune, sexe et CSP.
b[Le m-tourisme, c’est-à-tire l’utilisation du smartphone ou de la tablette pour préparer ou réserver un séjour de loisir a bondi de 5 points par rapport à 2016 pour se situer à 58%. « Alors que l'année 2016 avait déjà connu une hausse de 14 points vs 2015 tient à rappeler Guy Raffour.
« L’internet mobile accompagne désormais de façon majoritaire les Français pendant leurs séjours, via des services et des applications géolocalisées selon leurs besoins et profils. Les contenus informatifs sur les lieux de séjour, couplés à un accès en temps réel aux prestataires, changent la façon dans les Français vivent leurs séjours. Ils organisent davantage sur place les activités », poursuit-il.
En 2017, 55% des Français partis ont réservé tout ou partie de leurs séjours sur internet en payant intégralement en ligne, soit 18,5 millions de personnes.
Le taux de réservation en ligne a connu une hausse de trois points, comparé à 2016. « Cette hausse est due au niveau des séjours marchands à l’accès en temps réel aux disponibilités, au développement de modules sécurisés de réservation en-ligne, à une information touristique disponible à tout moment et à la hausse du nombre de Français partis ayant le statut d’internaute (NDLR : 89 % des Français sont internautes) », justifie Guy Raffour.
L’e-tourisme a également eu un impact sur le coût des séjours. « Les Français ont acquis un nouveau pouvoir d’achat avec l’e-tourisme qui oblige tous les acteurs en présence à constamment optimiser leur modèle et leur valeur ajoutée », remarque Guy Raffour.
L’e-tourisme a un impact sur l'industrie du tourisme. « Les Français ont acquis un nouveau pouvoir avec l’e-tourisme qui oblige tous les acteurs en présence à constamment optimiser leur modèle et leur valeur ajoutée », remarque Guy Raffour.
* Baromètre Opodo 2018, réalisé par le cabinet Raffour Interactif de janvier à février 2018 auprès de 1000 Français représentatifs de la population française de 15 ans et plus, par enquêteurs professionnels, interviews par téléphone, avec application d’un plan de sondage issu de quotas croisés : âge, régions, taille de la commune, sexe et CSP.