Commençons par le commencement : qu’est-ce qu’une surcharge carburant ? C’est la répercussion par une compagnie aérienne d’une hausse due à un fournisseur. Elle est fonction de la conjoncture politique et/ou économique.
Les transporteurs s’en prémunissent grâce à des « couvertures ». En effet, ils s’engagent sur l’achat à l’avance à prix bloqué du carburant auprès du fournisseur en spéculant à terme.
Bien entendu, c’est un peu la loterie mais, quand ça fonctionne (comme pour Air France) c’est l’équivalent du Jack pot.
Autrement dit, la Compagnie va être en mesure de répercuter une hausse qu’elle n’a effectivement pas payée ou pas complètement. Elle est libre ou non de le faire, c’est ensuite une problématique commerciale et/ou marketing.
Il faut introduire également dans l’équation une variable, loin d’être négligeable, qui est celle du change, compte tenu de l’emprise croissante de l’euro sur le dollar. On peut donc poser l’équation comme suit : couverture+différentiel change=super bénef !
Dans le cas des charters, la marge est beaucoup plus étroite. En effet, leur activité saisonnière et aléatoire, ne permet pas de planifier outre mesure ce type d’aléa. Par ailleurs, les surcharges ne sont connues qu’à posteriori. Or, ce sont les charters qui assurent une majorité écrasante du transport dans le cas des forfaits.
Ceux-ci (les Cies charters) se retournent alors contre les producteurs, auxquels ils repassent le « relais. » En fonction du volume de ventes, cela peut représenter des jolies sommes pour le voyagiste.
Les transporteurs s’en prémunissent grâce à des « couvertures ». En effet, ils s’engagent sur l’achat à l’avance à prix bloqué du carburant auprès du fournisseur en spéculant à terme.
Bien entendu, c’est un peu la loterie mais, quand ça fonctionne (comme pour Air France) c’est l’équivalent du Jack pot.
Autrement dit, la Compagnie va être en mesure de répercuter une hausse qu’elle n’a effectivement pas payée ou pas complètement. Elle est libre ou non de le faire, c’est ensuite une problématique commerciale et/ou marketing.
Il faut introduire également dans l’équation une variable, loin d’être négligeable, qui est celle du change, compte tenu de l’emprise croissante de l’euro sur le dollar. On peut donc poser l’équation comme suit : couverture+différentiel change=super bénef !
Dans le cas des charters, la marge est beaucoup plus étroite. En effet, leur activité saisonnière et aléatoire, ne permet pas de planifier outre mesure ce type d’aléa. Par ailleurs, les surcharges ne sont connues qu’à posteriori. Or, ce sont les charters qui assurent une majorité écrasante du transport dans le cas des forfaits.
Ceux-ci (les Cies charters) se retournent alors contre les producteurs, auxquels ils repassent le « relais. » En fonction du volume de ventes, cela peut représenter des jolies sommes pour le voyagiste.
Couverture+différentiel change=super bénef !
Philippe Sangouard rappelait dernièrement pour Look qu’« On ne peut pas se passer de 500 000 à 600 000 euros de marge mensuelle pour absorber totalement le surcoût du carburant ».
On passe alors à l’échellon inférieur : le distributeur.
Celui-ci est un peu le lampiste dans l’affaire, le fusible entre le TO et le client final. C’est à lui que reviendra de réclamer une hausse pour surcharge carburant, alors que son client a réglé au moins un acompte et qu’il est passé à autre chose… avant qu’on ne le rappelle à ses devoirs ( ?)
C’est un peu comme si à la pompe, après avoir fait et payé votre plein de carburant, on vous présentait de nouveau la note le lendemain afin de vous dire que ça ne suffit pas et qu’il faut régler un supplément pour cause de hausse subite du pétrole.
Dur, dur…
Bref, le rôle de l’agent de voyage dans cette affaire ressemble furieusement à celui de dindon de la farce. Surtout que, lorsqu’il s’agit d’un bon client, il préfèrera probablement passer par pertes et profits la surcharge plutôt que de la réclamer.
On passe alors à l’échellon inférieur : le distributeur.
Celui-ci est un peu le lampiste dans l’affaire, le fusible entre le TO et le client final. C’est à lui que reviendra de réclamer une hausse pour surcharge carburant, alors que son client a réglé au moins un acompte et qu’il est passé à autre chose… avant qu’on ne le rappelle à ses devoirs ( ?)
C’est un peu comme si à la pompe, après avoir fait et payé votre plein de carburant, on vous présentait de nouveau la note le lendemain afin de vous dire que ça ne suffit pas et qu’il faut régler un supplément pour cause de hausse subite du pétrole.
Dur, dur…
Bref, le rôle de l’agent de voyage dans cette affaire ressemble furieusement à celui de dindon de la farce. Surtout que, lorsqu’il s’agit d’un bon client, il préfèrera probablement passer par pertes et profits la surcharge plutôt que de la réclamer.
Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes surtaxés...
Sans parler de l’image commerciale, il faut noter aussi que pour une surcharge de 8 euros, la « sauce » (courrier LRAR+ temps passé) revient plus cher que le "poisson". Bref, c’est loin d’être la pêche miraculeuse...
Bien entendu, les difficultés techniques du dossier ne sont pas minces. D’ailleurs, le CETO planche toujours sur la question et au Snav on essaye de mettre autour de la table Producteurs et Distributeurs.
Bref, rien ne va plus. Ce qui trouble aussi dans cette affaire c’est son flou artistique, son côté bouteille à l’encre. On a l’impression que chacune des composantes y trouvait son compte (certains TO commissionnent ces surcharges) et que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes surtaxés.
Oui mais voilà, les mouches ont changé d’âne. Et les surcharges à répétition qui permettaient à certains de mettre du beurre dans les épinards ont, perte de pouvoir d’achat oblige, mauvaise presse avec une UE désormais réglée à l'heure du TTC !
Sans compter, pour rester dans l’image zoologique, que les clients ne sont pas des vaches à laits ni des cochons de payants et qu’il faut éviter de trop charger la mule... si on ne veut pas qu’elle change de bât !
Bien entendu, les difficultés techniques du dossier ne sont pas minces. D’ailleurs, le CETO planche toujours sur la question et au Snav on essaye de mettre autour de la table Producteurs et Distributeurs.
Bref, rien ne va plus. Ce qui trouble aussi dans cette affaire c’est son flou artistique, son côté bouteille à l’encre. On a l’impression que chacune des composantes y trouvait son compte (certains TO commissionnent ces surcharges) et que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes surtaxés.
Oui mais voilà, les mouches ont changé d’âne. Et les surcharges à répétition qui permettaient à certains de mettre du beurre dans les épinards ont, perte de pouvoir d’achat oblige, mauvaise presse avec une UE désormais réglée à l'heure du TTC !
Sans compter, pour rester dans l’image zoologique, que les clients ne sont pas des vaches à laits ni des cochons de payants et qu’il faut éviter de trop charger la mule... si on ne veut pas qu’elle change de bât !