Une partie de l'équipe de Centrale Voyages. Au centre, Eric de Beauchamp, fondateur et dirigeant de Centrale Voyages et Centrale Events - DR
TourMaG.com – Qui êtes-vous et que représente aujourd’hui Centrale Voyages et Centrale Events ?
Eric de Beauchamp : Ce sont deux marques qui correspondent à trois activités : la billetterie d'entreprise, l’événementiel et les groupes et le tourisme sur-mesure.
La billetterie est la principale activité, elle représente 65% du volume d’affaires.
L’entreprise fêtera ses 26 ans en décembre. Elle compte 32 collaborateurs répartis sur sept agences à Paris, une à Marseille et la dernière ouverte à Aix-en-Provence en 2021, là où est gérée l’activité on line.
Cette année, nous allons renouer avec le volume d’affaires d’avant crise, soit 25 millions d’euros. C’est une bonne nouvelle...
TourMaG.com – Justement, comment se passe la reprise ?
Eric de Beauchamp : La crise nous a rendus plus intelligents. En mode survie, on fait des choses que l’on n’aurait jamais faites.
Nous avons opéré une transformation de l’entreprise ces deux dernières années. Auparavant, la billetterie on-line représentait 8%, contre 92% pour le off-line. Nous avons développé le on-line, en faisant appel à KDS et TheTreep.
Aujourd’hui, 35% des ventes se font on-line, notre objectif est d’atteindre 50% d’ici fin décembre 2023.
Nous avons également changé de réseau : nous avons quitté TourCom pour rejoindre le GIE Manor car il est plus axé sur la billetterie affaires.
Côté événementiel, nous avons renforcé le phygital, en développant un partenariat avec un studio TV. Ce qui a permis de maintenir le volume d’activité pendant la crise.
Autre amélioration : nous avons différencié les marques Centrale Voyages et Centrale Events, avec deux sites internet différents.
Nous avons relooké notre RGPD avec un cabinet spécialisé. La RSE est également un de nos gros chantiers. A chaque vente, 1€ est reversé à l’association Plantons pour l’avenir, qui œuvre pour la reforestation.
La RSE, c’est aussi le bien-être au travail, sur lequel nous avons aussi mis des choses en place. Tout le monde a été touché psychologiquement par la crise sanitaire.
Sur l’activité tourisme, nous nous développerons sur le haut de gamme.
Eric de Beauchamp : Ce sont deux marques qui correspondent à trois activités : la billetterie d'entreprise, l’événementiel et les groupes et le tourisme sur-mesure.
La billetterie est la principale activité, elle représente 65% du volume d’affaires.
L’entreprise fêtera ses 26 ans en décembre. Elle compte 32 collaborateurs répartis sur sept agences à Paris, une à Marseille et la dernière ouverte à Aix-en-Provence en 2021, là où est gérée l’activité on line.
Cette année, nous allons renouer avec le volume d’affaires d’avant crise, soit 25 millions d’euros. C’est une bonne nouvelle...
TourMaG.com – Justement, comment se passe la reprise ?
Eric de Beauchamp : La crise nous a rendus plus intelligents. En mode survie, on fait des choses que l’on n’aurait jamais faites.
Nous avons opéré une transformation de l’entreprise ces deux dernières années. Auparavant, la billetterie on-line représentait 8%, contre 92% pour le off-line. Nous avons développé le on-line, en faisant appel à KDS et TheTreep.
Aujourd’hui, 35% des ventes se font on-line, notre objectif est d’atteindre 50% d’ici fin décembre 2023.
Nous avons également changé de réseau : nous avons quitté TourCom pour rejoindre le GIE Manor car il est plus axé sur la billetterie affaires.
Côté événementiel, nous avons renforcé le phygital, en développant un partenariat avec un studio TV. Ce qui a permis de maintenir le volume d’activité pendant la crise.
Autre amélioration : nous avons différencié les marques Centrale Voyages et Centrale Events, avec deux sites internet différents.
Nous avons relooké notre RGPD avec un cabinet spécialisé. La RSE est également un de nos gros chantiers. A chaque vente, 1€ est reversé à l’association Plantons pour l’avenir, qui œuvre pour la reforestation.
La RSE, c’est aussi le bien-être au travail, sur lequel nous avons aussi mis des choses en place. Tout le monde a été touché psychologiquement par la crise sanitaire.
Sur l’activité tourisme, nous nous développerons sur le haut de gamme.
Business model : "Selon le client face à nous, nous proposons le meilleur système"
TourMaG.com - Avez-vous fait évoluer votre business model ?
Eric de Beauchamp : Selon le client face à nous, nous proposons le meilleur système en collant au mieux à la réalité de l’entreprise. C’est une gymnastique, mais avec les outils, on s’y adapte très bien.
Grille de frais, abonnement, palier selon le chiffre d’affaires… Nous avons la possibilité de réagir sur le sur-mesure. Ce système peut évoluer dans le temps, c’est ce qui assure sa pérennité.
TourMaG.com - Que pensez-vous de NDC ? L’utilisez-vous ?
Eric de Beauchamp : Nos métiers subissent sans cesse des changements. C’est compliqué pour les agents, on leur demande d’être de super techniciens, de super vendeurs… Nous utilisons NDC et les GDS, car nous faisons un métier de service. Nous manions les deux avec prudence pour assurer le meilleur service.
Pour autant, nous ne voulons pas être dépassés car NDC prendra une grosse part du marché. C’est aussi le reflet d’internet, c’est bien de donner plus de clarté.
En interne, une conseillère utilise uniquement NDC et est la référente auprès du reste de l’équipe.
Eric de Beauchamp : Selon le client face à nous, nous proposons le meilleur système en collant au mieux à la réalité de l’entreprise. C’est une gymnastique, mais avec les outils, on s’y adapte très bien.
Grille de frais, abonnement, palier selon le chiffre d’affaires… Nous avons la possibilité de réagir sur le sur-mesure. Ce système peut évoluer dans le temps, c’est ce qui assure sa pérennité.
TourMaG.com - Que pensez-vous de NDC ? L’utilisez-vous ?
Eric de Beauchamp : Nos métiers subissent sans cesse des changements. C’est compliqué pour les agents, on leur demande d’être de super techniciens, de super vendeurs… Nous utilisons NDC et les GDS, car nous faisons un métier de service. Nous manions les deux avec prudence pour assurer le meilleur service.
Pour autant, nous ne voulons pas être dépassés car NDC prendra une grosse part du marché. C’est aussi le reflet d’internet, c’est bien de donner plus de clarté.
En interne, une conseillère utilise uniquement NDC et est la référente auprès du reste de l’équipe.
Centrale Voyages : "En 2023, nous souhaitons faire +50% sur le volume d’affaires"
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TourMaG.com - Quelles sont vos ambitions ?
Eric de Beauchamp : En 2023, nous souhaitons faire +50% sur le volume d’affaires global de 2022. C’est très ambitieux. Tout le monde s’accorde à dire que le voyage d’affaires a définitivement perdu 25% de son volume.
Nous n’avons pas échappé à la règle, mais en boostant l’activité on-line, nous en avons récupéré.
Désormais, nous pouvons aller sur des appels d’offres auxquels nous ne répondions pas jusque-là.
En septembre, nous avons commencé à travailler avec une entreprise de marketing britannique, pour gagner en visibilité sur le net, les marchés européens et à l’international. Nous avons commencé à adresser le Canada et des entreprises avec des filiales à l’étranger. Notre démarche est très opportuniste.
Aujourd’hui, notre portefeuille de clients compte 150 PME. Avant, on se limitait à 500 000 euros de volume d’affaires, ce n’est plus le cas. La restructuration nous permet de répondre à des clients plus importants. Nous en avons un, d’ailleurs, avec un volume d’affaires de 3.5 millions d’euros.
TourMaG.com – La conjoncture n'est pas un frein à vos ambitions ?
Eric de Beauchamp : J'ai une inquiétude sur la situation énergétique et la guerre en Ukraine. Mais notre développement s'appuie surtout sur l'acquisition de nouveaux clients davantage que sur un développement du portefeuille existant.
D’ailleurs, nous recrutons 3 personnes sur la billetterie, à Paris et Aix-en-Provence, pour accompagner notre développement. Il faut savoir anticiper.
Eric de Beauchamp : En 2023, nous souhaitons faire +50% sur le volume d’affaires global de 2022. C’est très ambitieux. Tout le monde s’accorde à dire que le voyage d’affaires a définitivement perdu 25% de son volume.
Nous n’avons pas échappé à la règle, mais en boostant l’activité on-line, nous en avons récupéré.
Désormais, nous pouvons aller sur des appels d’offres auxquels nous ne répondions pas jusque-là.
En septembre, nous avons commencé à travailler avec une entreprise de marketing britannique, pour gagner en visibilité sur le net, les marchés européens et à l’international. Nous avons commencé à adresser le Canada et des entreprises avec des filiales à l’étranger. Notre démarche est très opportuniste.
Aujourd’hui, notre portefeuille de clients compte 150 PME. Avant, on se limitait à 500 000 euros de volume d’affaires, ce n’est plus le cas. La restructuration nous permet de répondre à des clients plus importants. Nous en avons un, d’ailleurs, avec un volume d’affaires de 3.5 millions d’euros.
TourMaG.com – La conjoncture n'est pas un frein à vos ambitions ?
Eric de Beauchamp : J'ai une inquiétude sur la situation énergétique et la guerre en Ukraine. Mais notre développement s'appuie surtout sur l'acquisition de nouveaux clients davantage que sur un développement du portefeuille existant.
D’ailleurs, nous recrutons 3 personnes sur la billetterie, à Paris et Aix-en-Provence, pour accompagner notre développement. Il faut savoir anticiper.