Ciel ouvert : "la Tunisie va accueillir de nouvelles compagnies en 2020" René Trabelsi - Crédit photo : RP
René Trabelsi est un ministre venu à la politique après une longue carrière à la tête d'un tour-opérateur.
Nommé en novembre 2018 à la tête d'un ministère dont dépend une grande partie de l'économie tunisienne, le Djerbien est revenu sur les dossiers chauds de son cabinet.
Arrivée avec l'ambition d'attirer un million de Français en 2019, dans les clubs et autres lieux touristiques de la Tunisie, le pari semble être en bonne voie.
"Il y a de plus en plus d'engagements de tour-opérateurs français sur la Tunisie, et notamment Djerba.
De Framissima à Lookea, de nombreux acteurs reviennent en force, sans oublier Jet Tours qui sont des clubs de bonne qualité.
Il y a aussi le retour en force du Club Med, avec l'ouverture de 900 lits en rouvrant la partie "La Douce".
Toutes ces nouvelles sont de très bonnes choses pour l'île de Djerba, mais aussi pour le continent car les TO français ont un engagement énorme sur la destination.
L'année prochaine nous allons arriver à atteindre des chiffres que le marché hexagonal mérite, c'est-à-dire 1,4 million de touristes.]i"
Cette ambition n'est pas donnée à la légère car elle correspond au contingent français de 2010, soit avant le printemps arabe.
Nommé en novembre 2018 à la tête d'un ministère dont dépend une grande partie de l'économie tunisienne, le Djerbien est revenu sur les dossiers chauds de son cabinet.
Arrivée avec l'ambition d'attirer un million de Français en 2019, dans les clubs et autres lieux touristiques de la Tunisie, le pari semble être en bonne voie.
"Il y a de plus en plus d'engagements de tour-opérateurs français sur la Tunisie, et notamment Djerba.
De Framissima à Lookea, de nombreux acteurs reviennent en force, sans oublier Jet Tours qui sont des clubs de bonne qualité.
Il y a aussi le retour en force du Club Med, avec l'ouverture de 900 lits en rouvrant la partie "La Douce".
Toutes ces nouvelles sont de très bonnes choses pour l'île de Djerba, mais aussi pour le continent car les TO français ont un engagement énorme sur la destination.
L'année prochaine nous allons arriver à atteindre des chiffres que le marché hexagonal mérite, c'est-à-dire 1,4 million de touristes.]i"
Cette ambition n'est pas donnée à la légère car elle correspond au contingent français de 2010, soit avant le printemps arabe.
"Le marché français doit prendre sa première place en Tunisie..."
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En 2018, le SETO affichait des progressions des ventes de voyages à forfait à destination de la Tunisie, digne d'un score de Corée du Nord, avec +82%.
Le début d'année confirme cette embellie, même si l'augmentation est moindre.
"Les tour-opérateurs français nous parlent d'une hausse de 30%, cela veut dire que si tous les acteurs du marché respectent cet accroissement de 25 à 30%, nous arriverons à nos ambitions. Le chiffre d'un million de touristes sera atteint.
Le marché français doit prendre sa première place en Tunisie et le tourisme de notre pays à besoin de lui."
"Il arrive régulièrement de trouver des allers-retours à plus de 1 000 euros." Pour éviter cette inflation discriminante, la Tunisie a misé sur le ciel ouvert. Un temps bloqué par la fragilité financière de Tunisair, le dossier connaît un nouveau point de friction.
"La Tunisie y est favorable. Nous avons paraphé les accords avec l'Union européenne. Personnellement, je suis pour l'open sky en Tunisie, c'est très important pour nous," explique René Trabelsi, ministre tunisien du Tourisme.
Le début d'année confirme cette embellie, même si l'augmentation est moindre.
"Les tour-opérateurs français nous parlent d'une hausse de 30%, cela veut dire que si tous les acteurs du marché respectent cet accroissement de 25 à 30%, nous arriverons à nos ambitions. Le chiffre d'un million de touristes sera atteint.
Le marché français doit prendre sa première place en Tunisie et le tourisme de notre pays à besoin de lui."
"Il arrive régulièrement de trouver des allers-retours à plus de 1 000 euros." Pour éviter cette inflation discriminante, la Tunisie a misé sur le ciel ouvert. Un temps bloqué par la fragilité financière de Tunisair, le dossier connaît un nouveau point de friction.
"La Tunisie y est favorable. Nous avons paraphé les accords avec l'Union européenne. Personnellement, je suis pour l'open sky en Tunisie, c'est très important pour nous," explique René Trabelsi, ministre tunisien du Tourisme.
Ryanair et easyjet ont discuté avec le ministre
"Les compagnies pourront atterrir sur les aéroports, sauf Tunis-Carthage. Nous avons déjà discuté avec des compagnies low cost (Ryanair et easyJet, ndlr) concernant leurs projets en 2020.
Nous attendons la finalisation du problème du Brexit, qui bloque la finalisation des accords de ciel ouvert. Je pense que ça va être fait dans les prochains mois définitivement. L'année prochaine de nouvelles compagnies vont atterrir à Djerba, Tabarka et à Tozeur."
En attendant, ces arrivées les capacités aériennes vont gonfler dès l'été 2019, grâce aux charters appartenant à Enter Air, Travel Service et Smartwings. Ces dernières poseront des avions à Djerba.
Si des transporteurs low cost pourront se poser en province, l'aéroport de la capitale est lui épargné pendant encore quatre ans, pour permettre à Tunisair de se préparer.
"Tout le monde connaît les difficultés de Tunisair, elle est en pleine restructuration.
Une aide d'Etat va être débloquée d'ici quelques jours. C'est une compagnie qui a besoin de renouveler sa flotte. Elle est dépendante du tourisme, elle connait une mauvaise phase comme toutes les grandes compagnies ont pu connaître, y compris Air France.
Je pense que d'ici quelques mois, les choses vont rentrer dans l'ordre. Fin 2019 ou début 2020, Tunisair va recevoir des Airbus tout neuf, des A320 Neo."
Nous attendons la finalisation du problème du Brexit, qui bloque la finalisation des accords de ciel ouvert. Je pense que ça va être fait dans les prochains mois définitivement. L'année prochaine de nouvelles compagnies vont atterrir à Djerba, Tabarka et à Tozeur."
En attendant, ces arrivées les capacités aériennes vont gonfler dès l'été 2019, grâce aux charters appartenant à Enter Air, Travel Service et Smartwings. Ces dernières poseront des avions à Djerba.
Si des transporteurs low cost pourront se poser en province, l'aéroport de la capitale est lui épargné pendant encore quatre ans, pour permettre à Tunisair de se préparer.
"Tout le monde connaît les difficultés de Tunisair, elle est en pleine restructuration.
Une aide d'Etat va être débloquée d'ici quelques jours. C'est une compagnie qui a besoin de renouveler sa flotte. Elle est dépendante du tourisme, elle connait une mauvaise phase comme toutes les grandes compagnies ont pu connaître, y compris Air France.
Je pense que d'ici quelques mois, les choses vont rentrer dans l'ordre. Fin 2019 ou début 2020, Tunisair va recevoir des Airbus tout neuf, des A320 Neo."
"Je souhaiterais surtout qu'ils (Club Med) s'implantent à Tozeur..."
Si l'aérien est une priorité, le ministre du Tourisme entend opérer une monter en gamme et cela passera par des marques comme le Club Med.
D'ailleurs René Trabelsi voulait profiter de la présence d'Henri Giscard d'Estaing, le PDG du spécialiste des clubs, pour lui instiguer des idées d'implantation loin de Djerba.
"En tant que ministre, c'est important pour moi d'avoir des Club Med partout en Tunisie. Leur présence donne une notoriété pour la destination. Ils avaient un très très bon produit à Hammamet (fermé en 2013, ndlr).
Henri (Giscard d'Estaing, ndlr) m'a parlé de la qualité exigée. Ils ne veulent que des clubs de très grande qualité. Il y a toujours un produit pour eux du côté de Hammamet, j'ai envie qu'ils reviennent et je vais insister.
Je souhaiterais surtout qu'ils s'implantent à Tozeur. Il y a quelques années, le Club Med avait un projet dans le désert. Je rêve que le Club Med s'installe là-bas, car avec eux d'autres enseignes vont venir," conclut René Trabelsi.
La Tunisie fourmille d'idées et René Trabelsi maintient le cap.
D'ailleurs René Trabelsi voulait profiter de la présence d'Henri Giscard d'Estaing, le PDG du spécialiste des clubs, pour lui instiguer des idées d'implantation loin de Djerba.
"En tant que ministre, c'est important pour moi d'avoir des Club Med partout en Tunisie. Leur présence donne une notoriété pour la destination. Ils avaient un très très bon produit à Hammamet (fermé en 2013, ndlr).
Henri (Giscard d'Estaing, ndlr) m'a parlé de la qualité exigée. Ils ne veulent que des clubs de très grande qualité. Il y a toujours un produit pour eux du côté de Hammamet, j'ai envie qu'ils reviennent et je vais insister.
Je souhaiterais surtout qu'ils s'implantent à Tozeur. Il y a quelques années, le Club Med avait un projet dans le désert. Je rêve que le Club Med s'installe là-bas, car avec eux d'autres enseignes vont venir," conclut René Trabelsi.
La Tunisie fourmille d'idées et René Trabelsi maintient le cap.