Qu’arrivera-t-il aux transporteurs traditionnels ?
Qu’arrivera-t-il alors aux énormes transporteurs traditionnels ? Ils auront épuisé leurs possibilités de croissance externe, en clair, il ne restera plus de compagnies significatives à ramasser.
Ils continueront à avoir des coûts de production élevés, car la gestion d’énormes ensembles composés de salariés de culture différente sera très onéreuse.
En clair, ils auront mangé les synergies qui sont le miroir aux alouettes de tous les rapprochements, une fois les programmes d’exploitation rationalisés.
Il ne restera plus que les difficultés au moment où les transporteurs plus simples, plus souples et infiniment plus réactifs, disposeront des capacités suffisantes pour s’exprimer.
La perte de la recette de la classe affaires peut s’avérer désastreuse. Pourquoi les clients non seulement accepteraient de payer plus cher pour un produit identique à celui des « low costs », mais également d’utiliser les « hubs » infernaux que sont devenus les grands aéroports européens alors que des plateformes beaucoup plus pratiques seront à leur disposition ?
Et par-dessus le marché, c’est à ce moment que les transporteurs du Golfe pourront donner leur pleine mesure et que les « low costs » long courrier vont arriver sur le marché.
Franchement, je ne voudrais pas être à la place des dirigeants de ces grandes compagnies.
Ils devront soit renier ce qui a fait leur stratégie des 20 dernières années : à savoir la régression de leur service, pour retrouver ce qui a fait la réputation de qualité du transport aérien dans le passé et redonner aux clients l’envie de voler avec eux, soit ils seront dans l’impasse.
Ils continueront à avoir des coûts de production élevés, car la gestion d’énormes ensembles composés de salariés de culture différente sera très onéreuse.
En clair, ils auront mangé les synergies qui sont le miroir aux alouettes de tous les rapprochements, une fois les programmes d’exploitation rationalisés.
Il ne restera plus que les difficultés au moment où les transporteurs plus simples, plus souples et infiniment plus réactifs, disposeront des capacités suffisantes pour s’exprimer.
La perte de la recette de la classe affaires peut s’avérer désastreuse. Pourquoi les clients non seulement accepteraient de payer plus cher pour un produit identique à celui des « low costs », mais également d’utiliser les « hubs » infernaux que sont devenus les grands aéroports européens alors que des plateformes beaucoup plus pratiques seront à leur disposition ?
Et par-dessus le marché, c’est à ce moment que les transporteurs du Golfe pourront donner leur pleine mesure et que les « low costs » long courrier vont arriver sur le marché.
Franchement, je ne voudrais pas être à la place des dirigeants de ces grandes compagnies.
Ils devront soit renier ce qui a fait leur stratégie des 20 dernières années : à savoir la régression de leur service, pour retrouver ce qui a fait la réputation de qualité du transport aérien dans le passé et redonner aux clients l’envie de voler avec eux, soit ils seront dans l’impasse.
Jean-Louis Baroux, est l'ancien président d'APG (Air Promotion Group) et le créateur du CAF (Cannes Airlines Forum) devenu le World Air Forum.
Grand spécialiste de l'aérien, vient de signer aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modèle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com
Grand spécialiste de l'aérien, vient de signer aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modèle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com