L'arrêt de la relation contractuelle avec les agents de voyages
Et puis, il y a le péché majeur : l’arrêt de la relation contractuelle avec les agents de voyages dans le but hypothétique de baisser les prix de revient en supprimant les commissions. Le mécanisme ainsi engendré s’est avéré dévastateur.
En effet les agents de voyages, par le passé, avaient intérêt à pousser leurs clients vers l’avant de l’avion, en clair vers les classes « première » et « affaires », car les tarifs élevés pratiqués sur ces classes entrainaient une commission également plus importante.
Ainsi le système était vertueux et tout le monde y retrouvait son compte et d’abord les compagnies aériennes.
Mais ces dernières attirées par le mirage Internet y ont vu la possibilité de se distribuer en direct sans passer par des intermédiaires qu’il fallait bien rémunérer à hauteur de 7% à 9% selon les tarifs. Elles ont donc supprimé les commissions versées aux agents de voyages.
Ces derniers ont alors changé rapidement leur fusil d’épaule. Au lieu d’être mandatés par les compagnies aériennes qui les rétribuaient, elles ont pris des frais de service auprès de leurs clients et en sont devenus les vrais représentants.
A partir de ce moment-là, tout le circuit de distribution n’a eu comme idée que de peser pour avoir des tarifs de plus en plus bas et au lieu de tirer la recette vers le haut, il l’a mécaniquement fait baisser. Cela était inéluctable.
En effet les agents de voyages, par le passé, avaient intérêt à pousser leurs clients vers l’avant de l’avion, en clair vers les classes « première » et « affaires », car les tarifs élevés pratiqués sur ces classes entrainaient une commission également plus importante.
Ainsi le système était vertueux et tout le monde y retrouvait son compte et d’abord les compagnies aériennes.
Mais ces dernières attirées par le mirage Internet y ont vu la possibilité de se distribuer en direct sans passer par des intermédiaires qu’il fallait bien rémunérer à hauteur de 7% à 9% selon les tarifs. Elles ont donc supprimé les commissions versées aux agents de voyages.
Ces derniers ont alors changé rapidement leur fusil d’épaule. Au lieu d’être mandatés par les compagnies aériennes qui les rétribuaient, elles ont pris des frais de service auprès de leurs clients et en sont devenus les vrais représentants.
A partir de ce moment-là, tout le circuit de distribution n’a eu comme idée que de peser pour avoir des tarifs de plus en plus bas et au lieu de tirer la recette vers le haut, il l’a mécaniquement fait baisser. Cela était inéluctable.