Le PIB va se prendre la claque du siècle et les entreprises ramer très dur pour éponger les milliards empruntés pour financer la dette accumulée... /crédit DepositPhoto
Les frontières s’ouvrent mais les portefeuilles se referment…
Si les premières seront de nouveau accessibles à la zone Schengen à partir de ce lundi 15 juin, cela ne signifie pas que les problèmes sont derrière nous, bien au contraire.
On disait, à juste titre, les Français avides de départs et de vacances après la terrible épreuve du confinement.
Les Pouvoirs publics qui commencent à racler les fonds de tiroirs, étaient aux anges : les 55 milliards épargnés par les Français, bouclés, au cours des trois derniers mois, feraient le plus grand bien à l’économie nationale.
Une manne qu’attendaient aussi de pied ferme les professionnels du tourisme, passablement étrillés par la crise sanitaire.
Mais pourquoi cette happy end pourrait ne pas être au rendez-vous ?
Parce que la crise économique, elle, ne prendra pas de vacances. Et beaucoup de Français non plus, si l’on en croit certains signes avant-coureurs.
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Mais pourquoi cette happy end pourrait ne pas être au rendez-vous ?
Parce que la crise économique, elle, ne prendra pas de vacances. Et beaucoup de Français non plus, si l’on en croit certains signes avant-coureurs.
La crise n’est pas derrière mais devant nous...
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La SNCF après un début d’euphorie au lendemain des annonces d’Edouard Philippe, a dû déchanter.
Des trains ont déjà dû être annulés en juillet et août, car la demande attendue n’est pas au rendez-vous.
Même phénomène pour Air France qui, quelques heures à peine après l’annonce de la mise en place de son programme d’été, vendredi dernier, a déjà clôturé certaines liaisons.
Que faut-il en retenir ? Principalement que la crise n’est pas derrière mais devant nous.
Et cela les Français ne l’ignorent pas.
L’INSEE nous rappelle crûment que 450 000 emplois (intérim compris) sont partis en fumée au cours de ce premier trimestre covidien.
Le PIB va se prendre la claque du siècle et les entreprises ramer très dur pour éponger les milliards empruntés pour financer la dette accumulée.
Et beaucoup ne tiendront pas le choc. Ce qui signifie au mieux qu’elles devront de nouveau licencier et au pire qu’elles arrêteront les frais.
Une fois les fonds propres partis (pour ceux qui en ont encore) et les emprunts dépensés, l’Urssaf va revenir en pleine forme et ça va devenir très, très compliqué…
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Réussir la relance dans un contexte d’endettement généralisé
L’effet de ciseau a de quoi faire peur : une reprise économique progressive sinon poussive et des cotisations et un tombereau de charges qui auront retrouvé des couleurs. By bye les exonérations, bienvenue dans le monde réel…
Si le Gouvernement a plutôt bien géré et réussi son anesthésie du secteur économique, (touristique en particulier) malgré quelques couacs (LIRE), les choses sérieuses commencent maintenant.
Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, va devoir se montrer à la hauteur de l’énorme challenge que représentera, après l’absorption du choc, la relance du secteur touristique dans un contexte d’endettement généralisé.
Les patrons ont fait leurs comptes. Dans le meilleur des cas, 50 à 60% de chiffre d’affaires est d’ores et déjà passé à la trappe.
Relancer, rebondir ? Oui, mais comment avec un boulet au pied !
Les mesures de soutien et de relance devront être à la hauteur du mur que le tourisme s’est pris de face. Sinon, la 2e vague du Covid-19 reviendra en septembre prochain, et pourrait s’avérer encore plus meurtrière pour les entreprises.
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Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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