Marketing, écologie et protection des données pourraient être les enjeux de l'année 2020 - Crédit photo : Depositphotos @AndrewLozovyi
Pointé du doigt pour son empreinte environnementale, le tourisme a pris, en 2019, en partie ses responsabilités pour afficher pattes vertes.
Les initiatives ont été nombreuses pour réduire la pollution inhérente à un secteur qui pollue, car voyager inclut inévitablement des déplacements et pas toujours les plus soucieux de notre planète, suivait mon regard vers le haut.
Les compagnies aériennes sont nombreuses à être passées à la caisse pour planter des arbres et compenser leurs émissions, leurs cousins des mers font de même avec la mangrove ou des moteurs plus respectueux, pendant ce temps les hôtels arrêtent d'utiliser les plastiques à usage unique.
Si le tourisme, il reste encore tant à faire, s'est lancé dans une voie vertueuse, qu'en est-il du digital ?
Pour le moment le secteur est clairement passé entre les gouttes de la vindicte populaire, pendant que les compagnies de croisières ont pris le bouillon, et pourtant.
Avec près de 4% des émissions des gaz à effet de serre du monde, soit plus que les compagnies aériennes, le numérique serait même le 3e pollueur du monde, s'il était un pays.
Et cela ne devrait pas s'améliorer avec le temps, puisque chaque année, le numérique accroît sa consommation d'énergie de 9 % par an et si la tant attendue blockchain perce cela ne devrait que s'accentuer.
Ce n'est pas au CES Las Vegas 2020, contradiction même de la transition écologique, qui apportera des réponses à la question de la durabilité du numérique, tant les solutions sur 4 000 exposants présents étaient peu nombreuses.
Ainsi, l'année 2020 pourrait bien être celle d'un retournement de l'opinion publique pour pousser les géants du numérique vers un digital plus verdoyant et respectueux de l'environnement.
Les initiatives ont été nombreuses pour réduire la pollution inhérente à un secteur qui pollue, car voyager inclut inévitablement des déplacements et pas toujours les plus soucieux de notre planète, suivait mon regard vers le haut.
Les compagnies aériennes sont nombreuses à être passées à la caisse pour planter des arbres et compenser leurs émissions, leurs cousins des mers font de même avec la mangrove ou des moteurs plus respectueux, pendant ce temps les hôtels arrêtent d'utiliser les plastiques à usage unique.
Si le tourisme, il reste encore tant à faire, s'est lancé dans une voie vertueuse, qu'en est-il du digital ?
Pour le moment le secteur est clairement passé entre les gouttes de la vindicte populaire, pendant que les compagnies de croisières ont pris le bouillon, et pourtant.
Avec près de 4% des émissions des gaz à effet de serre du monde, soit plus que les compagnies aériennes, le numérique serait même le 3e pollueur du monde, s'il était un pays.
Et cela ne devrait pas s'améliorer avec le temps, puisque chaque année, le numérique accroît sa consommation d'énergie de 9 % par an et si la tant attendue blockchain perce cela ne devrait que s'accentuer.
Ce n'est pas au CES Las Vegas 2020, contradiction même de la transition écologique, qui apportera des réponses à la question de la durabilité du numérique, tant les solutions sur 4 000 exposants présents étaient peu nombreuses.
Ainsi, l'année 2020 pourrait bien être celle d'un retournement de l'opinion publique pour pousser les géants du numérique vers un digital plus verdoyant et respectueux de l'environnement.
La recette des cookies va-t-elle changer ?
D'ailleurs, il serait bien que les acteurs du e-tourisme français s'attellent à la tâche, avant de se prendre en pleine figure le retour de bâton.
Et de bâton, il se pourrait bien que les cookies s'en prennent des coups dans les mois à venir.
Vous savez, les cookies ces petits traceurs placés sur les sites, pour permettre de mieux connaître les internautes et leurs distiller la publicité la plus pertinente. Les joujoux rêvés des professionnels du marketing ne sont plus vraiment en odeur de sainteté, pas seulement des internautes.
La première estocade a été portée en France par la CNIL. Le gendarme français de l'informatique et des libertés vient de lancer une grande consultation pour peaufiner le projet de recommandation des cookies et autres traceurs.
Après plusieurs semaines de rencontres et concertations, la CNIL ressort différentes préoccupations sur lesquelles il sera indispensable de travailler pour redonner de la saveur aux cookies.
Le profilage publicitaire en ligne peut être massif et perçu comme intrusif. Pour assurer une meilleure protection des données souhaitée par l'ensemble des internautes, améliorer les demandes d’autorisation jugées comme inefficaces, etc.
La deuxième salve contre les traceurs a été lancée par Google, himself. Le géant des géants s'est fendu d'un communiqué cette semaine pour annoncer la fin prochaine des cookies.
En effet, la firme de Mountain View a annoncé se donner 2 ans pour éliminer de son navigateur les cookies des sites Internet.
Si les logiciels disparaîtront de Google Chrome, les annonceurs pourront toujours diffuser des messages ciblés, tout en évitant aux internautes d’être suivis.
Sans doute une idée inspirée par la récente mesure prise par Instagram de cacher ses fameux likes.
Et de bâton, il se pourrait bien que les cookies s'en prennent des coups dans les mois à venir.
Vous savez, les cookies ces petits traceurs placés sur les sites, pour permettre de mieux connaître les internautes et leurs distiller la publicité la plus pertinente. Les joujoux rêvés des professionnels du marketing ne sont plus vraiment en odeur de sainteté, pas seulement des internautes.
La première estocade a été portée en France par la CNIL. Le gendarme français de l'informatique et des libertés vient de lancer une grande consultation pour peaufiner le projet de recommandation des cookies et autres traceurs.
Après plusieurs semaines de rencontres et concertations, la CNIL ressort différentes préoccupations sur lesquelles il sera indispensable de travailler pour redonner de la saveur aux cookies.
Le profilage publicitaire en ligne peut être massif et perçu comme intrusif. Pour assurer une meilleure protection des données souhaitée par l'ensemble des internautes, améliorer les demandes d’autorisation jugées comme inefficaces, etc.
La deuxième salve contre les traceurs a été lancée par Google, himself. Le géant des géants s'est fendu d'un communiqué cette semaine pour annoncer la fin prochaine des cookies.
En effet, la firme de Mountain View a annoncé se donner 2 ans pour éliminer de son navigateur les cookies des sites Internet.
Si les logiciels disparaîtront de Google Chrome, les annonceurs pourront toujours diffuser des messages ciblés, tout en évitant aux internautes d’être suivis.
Sans doute une idée inspirée par la récente mesure prise par Instagram de cacher ses fameux likes.
TikTok futur grand du marketing d'influence ?
Et d'ailleurs, le petit monde fermé des réseaux sociaux pourrait bien être bousculé par l'arrivée d'un nouvel acteur.
Si TikTok suscite l'intérêt des marketeurs du monde entier, sans pour le moment trouver un véritable usage, l'application de partage de vidéos laisse dubitatifs les influenceurs.
Pourtant avec plus de 800 millions d'utilisateurs actifs chaque mois, et considérée comme l'application la plus installée au 1er semestre 2019, TikTok pourrait enfin percer en 2020, avec un modèle BtoBtoC, à l'image de ses grands frères Facebook ou Instagram.
La plateforme gagnera l'année prochaine le statut d'incontournable dans les stratégies sociales média des marques ciblant une population jeune.
Pour Robin Coulet de l'agence Conversationnel, interrogé par CBNews, les acteurs comme "Twitch, TikTok, Discord et même Fortnite deviennent de nouveaux carrefours particulièrement centrés sur l'usage vidéo, audio ou jeu vidéo, et cela va s'accentuer encore en 2020."
Qui sera le gagnant ? Nul ne peut le prédire, mais une chose est sûre la vidéo va poursuivre sa percée qui semble sans fin.
En attendant l'avènement des assistants vocaux.
Si TikTok suscite l'intérêt des marketeurs du monde entier, sans pour le moment trouver un véritable usage, l'application de partage de vidéos laisse dubitatifs les influenceurs.
Pourtant avec plus de 800 millions d'utilisateurs actifs chaque mois, et considérée comme l'application la plus installée au 1er semestre 2019, TikTok pourrait enfin percer en 2020, avec un modèle BtoBtoC, à l'image de ses grands frères Facebook ou Instagram.
La plateforme gagnera l'année prochaine le statut d'incontournable dans les stratégies sociales média des marques ciblant une population jeune.
Pour Robin Coulet de l'agence Conversationnel, interrogé par CBNews, les acteurs comme "Twitch, TikTok, Discord et même Fortnite deviennent de nouveaux carrefours particulièrement centrés sur l'usage vidéo, audio ou jeu vidéo, et cela va s'accentuer encore en 2020."
Qui sera le gagnant ? Nul ne peut le prédire, mais une chose est sûre la vidéo va poursuivre sa percée qui semble sans fin.
En attendant l'avènement des assistants vocaux.
La fin de l'argent pas cher ?
Pour finir, dans cette prospective des événements ou technologies qui feront l'actualité en 2020, il ne faut pas oublier que notre tant décriée Union européenne aura son mot à dire, notamment dans la lutte contre les situations de monopole des GAFA.
"Le mandat de Margrethe Vestager a été renouvelé et tout le monde se rend compte que les amendes ne suffisent pas. La commissaire européenne veut passer à l'étape suivante, mettre en place des réglementations, mais aussi être plus dure lors des enquêtes," nous expliquait en fin d'année dernière Guillaume Teissonnière, directeur juridique d'eDreams Odigeo.
Et dans ce monde, où les empires se font et se défont à coup de clics, il se pourrait bien que notre écosystème d'innovation implose ou soit fragilisé.
En effet, le phénomène des start-up grandement alimenté par de l'argent pas cher (taux d'intérêt très bas) et en abondance, pourrait connaître un revirement dans les prochains mois.
Sans jouer les oiseaux de mauvais augure, rien ne dit que les vannes resteront ouvertes indéfiniment. D'ailleurs afin de prévenir la fermeture des portes des banques, certains grands groupes se lancent dans des levées de fonds.
En cas d'arrêt du déversement de l'argent bon marché, l'écosystème d'innovation français et mondial pourrait en prendre une claque, mais tout cela ne reste que des suppositions.
Selon vous, quelles seront les nouveautés, évolutions ou bouleversements pour 2020 ?
"Le mandat de Margrethe Vestager a été renouvelé et tout le monde se rend compte que les amendes ne suffisent pas. La commissaire européenne veut passer à l'étape suivante, mettre en place des réglementations, mais aussi être plus dure lors des enquêtes," nous expliquait en fin d'année dernière Guillaume Teissonnière, directeur juridique d'eDreams Odigeo.
Et dans ce monde, où les empires se font et se défont à coup de clics, il se pourrait bien que notre écosystème d'innovation implose ou soit fragilisé.
En effet, le phénomène des start-up grandement alimenté par de l'argent pas cher (taux d'intérêt très bas) et en abondance, pourrait connaître un revirement dans les prochains mois.
Sans jouer les oiseaux de mauvais augure, rien ne dit que les vannes resteront ouvertes indéfiniment. D'ailleurs afin de prévenir la fermeture des portes des banques, certains grands groupes se lancent dans des levées de fonds.
En cas d'arrêt du déversement de l'argent bon marché, l'écosystème d'innovation français et mondial pourrait en prendre une claque, mais tout cela ne reste que des suppositions.
Selon vous, quelles seront les nouveautés, évolutions ou bouleversements pour 2020 ?