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ETF Airways : une nouvelle compagnie aérienne en Outre-mer ! 🔑

ETF Airways a créé les compagnies Fly-Wi (Martinique) & Fly-Li (Réunion)


Pendant qu'Air Austral attend le retour de la Commission européenne et Corsair digère le mariage avorté avec sa petite soeur réunionnaise, les deux compagnies voient débarquer un nouvel acteur dans leurs ciels. ETF Airways vient d'annoncer avoir créer 2 entreprises l'une à la Réunion (Fly-Li) et l'autre à la Martinique (Fly-Wi). La compagnie croate entend desservir les deux destinations d'ici la fin de l'année 2022.


Rédigé par le Mercredi 7 Septembre 2022

ETF Airways a créé les compagnies Fly-Wi (Martinique) & Fly-Li (Réunion) - Compte Linkedin EFT Airways
ETF Airways a créé les compagnies Fly-Wi (Martinique) & Fly-Li (Réunion) - Compte Linkedin EFT Airways
Et voici une nouvelle arrivante dans le ciel des Outre-mer.

En effet, EFT Airways vient d'annoncer dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux la création de deux sociétés à la Réunion et en Martinique. Fly-Li sera basée sur l'île intense, et Fly-Wi sur l'île aux fleurs.

Les entités ont été très récemment crées, les 28 juillet et 1er août 2022.

Les deux compagnies sœurs bénéficierons chacune d'un Boeing 737-800, une flotte qui pourrait être complétée par deux B737-800 d'ici la fin de l'année 2023.

La Réunion et la Martinique seront desservies par les filiales de la compagnie croate à partir du dernier trimestre 2022.

EFT Airways est un transporteur spécialiste des vols ACMI c'est à dire que les lignes sont opérées avec des avions fournis par "un bailleurs ainsi que l'équipage, une maintenance et une assurance (ACMI) au locataire," explique le site Accaviation.


Qui est ETF Airways, la compagnie mère de Fly-Li et Fly-Wi ?

Corsair a déjà dû faire appel à ses services pour des trajets vers la Réunion et Mayotte.

D'ailleurs pour le lancement de Fly-Li et Fly-Wi, nous retrouvons un ancien nom connu de l'organigramme de la compagnie française.

"En collaboration avec les investisseurs locaux, nous avons choisi M. Samuel Vivares, avec plus de 10 ans d’expérience en tant que directeur régional de Corsair aux Antilles, pour représenter les deux sociétés avec le PDG d’ETF Airways, M. Stjepan Bedic.

ETF Airways a l’intention de voler sur des liaisons régulières dans les Caraïbes, mais continuera d’offrir son expertise ACMI et charter dans le monde entier,
" précise le communiqué de presse.

L'ancien délégué régional Antilles de Corsair est aussi actionnaire des deux compagnies sœurs.

L'histoire de l'entreprise croate débute en 2016. Trois pilotes échangent sur le souhait de créer un nouveau transporteur dans le ciel européen.

La compagnie prend réellement son envol en mai 2021, en recevant son certificat de transporteur aérien. Un mois plus tard, elle reçoit son premier Boeing 737-800.

En décembre de la même année, ETF Airways signe avec Corsair un contrat pour la desserte de l'Île de la Réunion. La compagnie ratifie aussi un partenariat avec Transavia, pour assurer les vols de la low cost au départ des aéroports d'Eindhoven et de Rotterdam.

Elle effectue aussi de nombreux vols charters, en Europe. Sa flotte comportera 5 appareils en 2023.

Outre-mer : EFT Airways arrive dans un contexte défavorable

L'arrivée de ce nouvel acteur dans les Outre-mer intervient dans un contexte particulier sur des dessertes, où la rentabilité n'est pas vraiment celle escomptée par les acteurs.

Entre la flambée du prix du pétrole, les décisions des préfets d'augmenter les taxes pour ne pas augmenter les tarifs à la pompe et les surcapacités d'Air France sur ces destinations, la compagnie ETF qui se place comme une low cost pourrait bien perturber l'ordre établi.

"Dans l'ensemble, aux Antilles, les capacités sont très importantes et en forte hausse ces derniers mois.

Il existe de nombreuses offres, et il est certain que nous ne trouvons pas dans nos prix moyens la traduction de toutes les augmentations passées,
" nous confiait Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair.

La DGAC avait indiqué que la flambée des prix dans l'aérien avait été moindre pour les lignes des outre-mer.

Alors que pour les départs partout en France, les billets avaient augmenté de 43,5 % toutes destinations confondues sur le seul mois de juillet 2022, l'inflation vers les DROM-COM (départements et régions d'outre-mer et collectivités d'outre-mer) s'était limitée à + 21,1%.

Surtout que dans le même temps, Corsair digère tout juste le mariage avorté avec Air Austral et que cette dernière attend toujours la validation de son plan de sauvetage par la Commission européenne.

Entre la surcapacité mortifère d'Air France et l'arrivée d'une compagnie pratiquant une certaine forme de dumping social, le gâteau sera-t-il assez gros pour tous les transports ?

L'avenir nous le dira...

Romain Pommier Publié par Romain Pommier Journaliste - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par Yves Brossard le 07/09/2022 13:29 | Alerter
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Très bonne nouvelle pour les Outre-mer, dont l'attractivité sortira renforcée des efforts conjoints des nouveaux entrepreneurs prêts à les mettre en valeur, et des investissements publics structurants nécessaires, espérés, et attendus.

Sur fond indispensable de modification de la gouvernance des organes institutionnels associés aux industries touristiques, qui doivent absolument être réorientés vers un objectif prioritaire de développement de l’emploi du secteur productif, dans les industries touristiques des Outre-mer.

Il ne faudrait toutefois pas rester sourd aux déclarations des dirigeants de compagnies aériennes desservant les Outre-mer, favorables à la concurrence (sous-entendu à la concurrence équitable), qui s'alarment d'un alourdissement excessif des charges, dont fiscales (notamment les 15% de sur-taxe sur le kérosène, intervenus il y deux mois, sans concertation des intéressés, malgré les 30 mois de crise économique majeure).
Ces compagnies aériennes redoutent en effet une offre excessive de sièges, notamment de compagnies ayant bénéficié d'un soutien gouvernemental massif.

Il est souhaitable que le développement de l'offre aérienne redémarre, après la disparition du ciel ultra-marin de 3 compagnies aériennes (XL Airways, Level et Norwegian Airlines), mais tout aussi nécessaire que l'offre terrestre des industries touristiques des Outre-mer se professionnalise et se déploie de manière progressive et raisonnée.

Il est peut-être temps que les compagnies aériennes françaises se préoccupent du long terme, et participent à une réflexion commune avec les opérateurs terrestres, pour favoriser la mise en place des conditions d'un développement régulé de l'offre terrestre, dont elles seront en partie les bénéficiaires.

Pour les compagnies aériennes françaises, le marché des Outre-mer est naturel, et moins aléatoire que d'autres. Et il est indéniable que les Outre-mer, préoccupés de la continuité territoriale, ont toujours été attentifs au développement d'un partenariat constructif avec les compagnies aériennes françaises.

Ce partenariat peut-il s'étendre à un sujet qui n'a jusqu'à présent pas été abordé par ces compagnies, celui du développement économique local ? Certes, ce n'est pas la vocation fonctionnelle des compagnies aériennes, mais cela me paraît être leur vocation naturelle.

Ei il me semble que le développement d'un tel partenariat stratégique constituerait un axe majeur de résistance des compagnies aériennes à la pression constante d'augmentation des taxes, sans aucune concertation avec les assujettis.

À défaut de pouvoir gérer les aléas monétaires, sanitaires et climatiques, il est probablement possible de réduire les risques des aléas économiques et sociaux des Outre-mer, en contribuant à la mise en place en place d’un véritable plan de développement stratégique à long terme des Outre-mer français, plus particulièrement dans le domaine des industries touristiques.

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