France : Facebook et Google capteront 75% des recettes publicitaires en 2019 - Crédit photo : Depositphotos @EdZbarzhyvetsky
Internet est né dans une volonté d'offrir une pluralité et assurer une transparence plus importante de l'information, sauf qu'au regard des chiffres communiqués quelques années plus tard, une marche a dû être râtée : celle de sa régulation.
Selon la société américaine d’études de marché eMarketer, en France Facebook et Google capteront pas moins de 75% des dépenses consacrées aux formats des annonces numériques en 2019.
Une concentration qui ne devrait pas plaire à la Commission européenne. Toutefois si Google a déjà reçu d'importantes amendes de la part de l'instance européenne, Facebook pourrait connaître un manque d'attrait dans les années à venir de la part des annonceurs.
Toujours selon l'étude d'eMarketer, le réseau social va voir la croissance des dépenses publicitaires captées nettement baissée dans les années à venir. Ce ralentissement résulterait des restrictions de ciblage des profils des utilisateurs, provoquant une redéfinition des stratégies des marques.
Ainsi, après avoir connu des croissances avoisinant les 50%, l'augmentation ralentira pour atteindre 17% en 2021 et des ressources approchant les 84,60 milliards d'euros.
Cette évolution met en lumière l'annonce de Mark Zuckerberg demandant de l'aide pour réguler internet et réclamant que "davantage de pays adoptent une réglementation telle que le GDPR en tant que cadre commun." La fin du Far West du web se rapproche.
Selon la société américaine d’études de marché eMarketer, en France Facebook et Google capteront pas moins de 75% des dépenses consacrées aux formats des annonces numériques en 2019.
Une concentration qui ne devrait pas plaire à la Commission européenne. Toutefois si Google a déjà reçu d'importantes amendes de la part de l'instance européenne, Facebook pourrait connaître un manque d'attrait dans les années à venir de la part des annonceurs.
Toujours selon l'étude d'eMarketer, le réseau social va voir la croissance des dépenses publicitaires captées nettement baissée dans les années à venir. Ce ralentissement résulterait des restrictions de ciblage des profils des utilisateurs, provoquant une redéfinition des stratégies des marques.
Ainsi, après avoir connu des croissances avoisinant les 50%, l'augmentation ralentira pour atteindre 17% en 2021 et des ressources approchant les 84,60 milliards d'euros.
Cette évolution met en lumière l'annonce de Mark Zuckerberg demandant de l'aide pour réguler internet et réclamant que "davantage de pays adoptent une réglementation telle que le GDPR en tant que cadre commun." La fin du Far West du web se rapproche.
La publicité audio en forte hausse
Alors que Facebook tente de se racheter une virginité, en mettant fin aux partages de données vers d'autres entreprises, en France le marché publicitaire digital va continuer à croître avec l'omniprésence du duopole.
Si en 2019, les dépenses sur les supports numériques représenteront 41% du secteur publicitaire, elles passeront majoritaires pour la première fois en 2023.
Cette même année, le budget atteindra 7,2 milliards d'euros pour une croissance de 8%, contre 14% en 2019.
Alors que le référencement naturel a le vent en poupe depuis quelques années, malgré le changement majeur de l'algorithme en mars dernier, les publicitaires continuent de restreindre leurs dépenses dans l'achat de mot clé.
La part de marché du seach va décroître, passant de 48 à 45%, selon le site emarketing.fr, sous la pression et la montée en puissance du display (vidéo et bannière).
Si en 2019, les dépenses sur les supports numériques représenteront 41% du secteur publicitaire, elles passeront majoritaires pour la première fois en 2023.
Cette même année, le budget atteindra 7,2 milliards d'euros pour une croissance de 8%, contre 14% en 2019.
Alors que le référencement naturel a le vent en poupe depuis quelques années, malgré le changement majeur de l'algorithme en mars dernier, les publicitaires continuent de restreindre leurs dépenses dans l'achat de mot clé.
La part de marché du seach va décroître, passant de 48 à 45%, selon le site emarketing.fr, sous la pression et la montée en puissance du display (vidéo et bannière).
Les professionnels du marketing en France préfèrent investir dans les publicités sur les médias sociaux et les formats vidéo.
La petite nouveauté de l'exercice en cours est l'investissement consenti dans la publicité audio numérique, qui reste toujours sur un faible volume, mais avec une importante croissance.
Et vous quel sera votre politique publicitaire en 2019 ?
La petite nouveauté de l'exercice en cours est l'investissement consenti dans la publicité audio numérique, qui reste toujours sur un faible volume, mais avec une importante croissance.
Et vous quel sera votre politique publicitaire en 2019 ?