Camping : "Face au changement climatique, l’hôtellerie de plein air peut perdre la moitié de son parc d’ici 2100 !" - Depositphotos.com Auteur philipus
… Présenté comme l’hébergement de vacances le plus réactif aux changements sociétaux, le camping à la Française a su, c’est vrai, évoluer vers des attentes réclamant plus de confort, plus d’originalité, plus de diversité et d’animations et surtout des contacts garantis avec une nature protégée.
Entre mobile-homes, teepees, cabanes dans les arbres, lodges, parcs aquatiques et surtout montée en gamme d’un parc qui affiche aujourd’hui 17% de 4 étoiles, 33% de 3 étoiles et 3% de 5 étoiles (sources FFCC), la mission est remplie.
Le camping dont la France représente le premier parc européen et le deuxième du monde après les USA, n’est pas bel et bien pas restée les bras croisés.
Mais, lors d’une récente réunion de la filière environnement organisée par la DGE, le président de la Fédération de l’Hôtellerie de Plein air, était catégorique : « face au changement climatique, l’hôtellerie de plein air peut perdre la moitié de son parc d’ici 2100 ! ». En fait, Nicolas Dayot ne faisait qu’insister sur une alerte émise depuis plusieurs années et évoquée en ces termes sur TF1 Info en juin 2023 : « Près de 3000 d'entre eux sont actuellement menacés de disparition » avait-il déclaré. « Et on a perdu 1500 campings au cours des 20 dernières années ».
Des chiffres impressionnants quand on sait que les terrains de camping toutes étoiles confondues sont moins de 8000 en France. Mais, ces chiffres sont logiques et doivent être pris avec le plus grand sérieux. En effet, d’une part, les équipements nés dans les années d’après-guerre : 1950 à 1970 ont perdu de leur qualité donc de leur attractivité donc de leurs clientèles et finissent par mourir.
D’autre part, le vieillissement n’expliquant pas tout, l’hôtellerie de plein air doit faire face à de nouvelles menaces qu’il faut d’ores et déjà combattre et qui sont hélas dus, là aussi, au changement climatique.
Entre mobile-homes, teepees, cabanes dans les arbres, lodges, parcs aquatiques et surtout montée en gamme d’un parc qui affiche aujourd’hui 17% de 4 étoiles, 33% de 3 étoiles et 3% de 5 étoiles (sources FFCC), la mission est remplie.
Le camping dont la France représente le premier parc européen et le deuxième du monde après les USA, n’est pas bel et bien pas restée les bras croisés.
Mais, lors d’une récente réunion de la filière environnement organisée par la DGE, le président de la Fédération de l’Hôtellerie de Plein air, était catégorique : « face au changement climatique, l’hôtellerie de plein air peut perdre la moitié de son parc d’ici 2100 ! ». En fait, Nicolas Dayot ne faisait qu’insister sur une alerte émise depuis plusieurs années et évoquée en ces termes sur TF1 Info en juin 2023 : « Près de 3000 d'entre eux sont actuellement menacés de disparition » avait-il déclaré. « Et on a perdu 1500 campings au cours des 20 dernières années ».
Des chiffres impressionnants quand on sait que les terrains de camping toutes étoiles confondues sont moins de 8000 en France. Mais, ces chiffres sont logiques et doivent être pris avec le plus grand sérieux. En effet, d’une part, les équipements nés dans les années d’après-guerre : 1950 à 1970 ont perdu de leur qualité donc de leur attractivité donc de leurs clientèles et finissent par mourir.
D’autre part, le vieillissement n’expliquant pas tout, l’hôtellerie de plein air doit faire face à de nouvelles menaces qu’il faut d’ores et déjà combattre et qui sont hélas dus, là aussi, au changement climatique.
Camping : les vulnérabilités liées au dérèglement climatique
Autres articles
-
Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]
-
Futuroscopie - Les 7 grandes tendances bien-être à découvrir en 2025 [ABO]
-
Futuroscopie - La "cold attitude" un marqueur social qui renverse les codes [ABO]
-
Futuroscopie - De l' "upstream" au "mainstream" : les tendances 2025 version Booking [ABO]
-
Futuroscopie - Personnalisation, IA, surtourisme : Amadeus dévoile ses tendances de voyage [ABO]
Le changement climatique n’est certes pas disposé à épargner les campings.
Parmi les menaces les plus spectaculaires, l’érosion côtière fait d’ores et déjà son œuvre. Ainsi, selon un article de Maire Info : « 2 200 campings sont menacés par l’érosion du littoral, concentrant à eux seuls 50 % des nuitées pour ce type d'hébergement ».
Deux ans plus tôt, on en évoquait quatre fois moins. C’est dire à quel point la menace s’accélère et nécessite des stratégies de défense efficaces et rapides.
Autre souci : les incendies particulièrement médiatisés par le drame du Camping des flots bleu en Gironde, totalement dévasté durant l’été mais remis sur pied un an plus tard.
Allié à la sécheresse, la pénurie d’eau, surtout pour les 4000 piscines dont disposent les établissements, représente également une menace considérable tandis que tempêtes et autres intempéries soudaines peuvent provoquer des drames. Sans parler des insectes et autres nuisibles si redoutés par les vacanciers.
A lire aussi : Climat : quels sont les risques pour le transport et le tourisme ? 🔑
Pour en savoir plus, nous avons interrogé Thierry Poirot directeur du camping des Sablons, proche de Béziers qui possède un accès direct à la mer, 54 hectares et 800 emplacements dont 112 sont nus. Affaire de famille, et affaire qui marche, ce camping a suivi une démarche originale. Et pas n’importe laquelle ! Retrouvez dès demain l'interview de Thierry Poirot.
Parmi les menaces les plus spectaculaires, l’érosion côtière fait d’ores et déjà son œuvre. Ainsi, selon un article de Maire Info : « 2 200 campings sont menacés par l’érosion du littoral, concentrant à eux seuls 50 % des nuitées pour ce type d'hébergement ».
Deux ans plus tôt, on en évoquait quatre fois moins. C’est dire à quel point la menace s’accélère et nécessite des stratégies de défense efficaces et rapides.
Autre souci : les incendies particulièrement médiatisés par le drame du Camping des flots bleu en Gironde, totalement dévasté durant l’été mais remis sur pied un an plus tard.
Allié à la sécheresse, la pénurie d’eau, surtout pour les 4000 piscines dont disposent les établissements, représente également une menace considérable tandis que tempêtes et autres intempéries soudaines peuvent provoquer des drames. Sans parler des insectes et autres nuisibles si redoutés par les vacanciers.
A lire aussi : Climat : quels sont les risques pour le transport et le tourisme ? 🔑
Pour en savoir plus, nous avons interrogé Thierry Poirot directeur du camping des Sablons, proche de Béziers qui possède un accès direct à la mer, 54 hectares et 800 emplacements dont 112 sont nus. Affaire de famille, et affaire qui marche, ce camping a suivi une démarche originale. Et pas n’importe laquelle ! Retrouvez dès demain l'interview de Thierry Poirot.
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com