Cette semaine la Fédération des entreprises d'outre-mer se réunissait pour son traditionnel séminaire.
Lors d'une intervention d'Atout France sur le tourisme dans les Antilles et notamment en Guadeloupe, les chefs d'entreprises ont pu apprendre que l'industrie touristique ne représentait non pas 14% du PIB, mais sans doute entre 25 et 30% de la richesse.
Sauf que depuis quelques semaines le tourisme patine.
La Guadeloupe, et dans une moindre mesure la Martinique, fait face à une crise politique et sociale.
Née de la suspension des contrats de travail des pompiers et soignants (et donc des salaires) ayant refusé de se soumettre à de l'obligation vaccinale, la contestation s'est étendue.
Avec dorénavant "des revendications politiques et sociales, notamment contre la vie chère," résument nos confrères de Ouest France.
Après presque un mois et le déploiement des forces de l'ordre, la situation semble quelque peu se calmer. Mardi 7 décembre le préfet de Guadeloupe a annoncé le démantèlement du barrage Sainte-Rose.
"L’action des forces de sécurité a permis, dans le même temps, de maintenir la circulation sur l’ensemble du territoire," précise la préfecture.
En Guadeloupe, "la libre circulation est quasi complète, il reste un barrage" nous rapporte un acteur du tourisme.
Lors d'une intervention d'Atout France sur le tourisme dans les Antilles et notamment en Guadeloupe, les chefs d'entreprises ont pu apprendre que l'industrie touristique ne représentait non pas 14% du PIB, mais sans doute entre 25 et 30% de la richesse.
Sauf que depuis quelques semaines le tourisme patine.
La Guadeloupe, et dans une moindre mesure la Martinique, fait face à une crise politique et sociale.
Née de la suspension des contrats de travail des pompiers et soignants (et donc des salaires) ayant refusé de se soumettre à de l'obligation vaccinale, la contestation s'est étendue.
Avec dorénavant "des revendications politiques et sociales, notamment contre la vie chère," résument nos confrères de Ouest France.
Après presque un mois et le déploiement des forces de l'ordre, la situation semble quelque peu se calmer. Mardi 7 décembre le préfet de Guadeloupe a annoncé le démantèlement du barrage Sainte-Rose.
"L’action des forces de sécurité a permis, dans le même temps, de maintenir la circulation sur l’ensemble du territoire," précise la préfecture.
En Guadeloupe, "la libre circulation est quasi complète, il reste un barrage" nous rapporte un acteur du tourisme.
Guadeloupe toujours aucun dialogue social...
Autres articles
Une accalmie qui a poussé le préfet à revoir les règles du couvre-feu. Ce dernier s'appliquera seulement pour quelques communes.
Pour en revenir sur le front social, les deux camps n'arrivent pas à échanger calmement, ni même se rencontrer.
Il y a 10 jours, Sébastien Lecornu devait rencontrer les quatre représentants syndicaux, mais la rencontre n'a duré que 10 minutes. Les représentants de la contestation populaire ont claqué la porte.
Les élus locaux ont même refusé de rencontrer le ministre des Outre-mer. Depuis à ce niveau, les améliorations ne sont pas flagrantes.
En début de semaine, le collectif des organisations en lutte devaient échanger avec les élus de la Guadeloupe.
En plus d'imposer des préalables pour la tenue de cette première réunion, l'intersyndicale a réclamé la venue d'une délégation ministérielle.
Sauf que le préfet, Alexandre Rochatte refuse ce dernier compromis, "tout en promettant de mettre à disposition son appui technique aux collectivités" selon La Croix.
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Martinique couvre-feu rétabli
Lors de sa venue, Sébastien Lecornu avait expliqué que les requêtes des contestataires relevaient des prérogatives des élus locaux.
"L’État démontre sa volonté et sa capacité de faire respecter l’état de droit, mais peine à s’engager dans la mise en œuvre de réformes structurelles favorisant la création d’emplois durables dans l’économie réelle," analyse pour TourMaG.com, un fin observateur.
C'est à croire que le gouvernement joue le jeu du pourrissement, en laissant traîner les négociations et attendre que le soufflet ne retombe.
La Guadeloupe semble être embarquée dans un cercle vicieux, dans lequel elle n'arrive pas à se dépêtrer.
Dans le même temps, en Martinique la Préfecture a renouvelé la mesure, en raison de la reprise de l'épidémie. A compter de ce mercredi 8 décembre 2021, il ne sera plus possible de circuler dans l'île à partir de 20h.
"Tout déplacement devra être justifié d’un motif impérieux d’ordre familial, de santé ou professionnel. Ce dispositif est mis en place pour 2 semaines et fera l’objet d’une close de revoyure," explique le site la 1ère.
"L’État démontre sa volonté et sa capacité de faire respecter l’état de droit, mais peine à s’engager dans la mise en œuvre de réformes structurelles favorisant la création d’emplois durables dans l’économie réelle," analyse pour TourMaG.com, un fin observateur.
C'est à croire que le gouvernement joue le jeu du pourrissement, en laissant traîner les négociations et attendre que le soufflet ne retombe.
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