Le mot "voyage" perd en intérêt dans Google depuis le début de la guerre en Ukraine - Depositphotos @igoror
Le tourisme sera rattrapé d'une manière ou d'une autre par la guerre en Ukraine, déclenchée par la Russie.
"Le déclenchement d'une guerre a toujours un impact très négatif sur l'industrie du voyage, et c'est ce que nous constatons ici, avec des annulations massives de réservations de vols vers et depuis la Russie.
Toutefois, si les dégâts économiques s'annoncent déjà redoutables, ils ne sont rien comparés à la souffrance humaine vécue par les personnes sur le terrain, a déclaré Olivier Ponti, le vice-président de ForwardKeys.
Le papier n'élude pas la difficulté et les atrocités que vivent les Ukrainiens, loin de là, mais cherche à voir les conséquences de cette attaque injustifiée sur notre industrie touristique.
Pour l'heure l'impact est très variable, avec des acteurs spécialistes des destinations touchées, où les ventes se sont effondrées et d'autres retrouvant des volumes de réservations d'avant crise.
"Le paradoxe du moment, alors que nous avons réalisé notre meilleure journée depuis presque 3 ans (en réservations, ndlr), en même temps, le monde que l'on connait est en train de disparaitre," a publié sur Linkedin laconiquement Frédérique Pilloud de Misterfly.
"Le déclenchement d'une guerre a toujours un impact très négatif sur l'industrie du voyage, et c'est ce que nous constatons ici, avec des annulations massives de réservations de vols vers et depuis la Russie.
Toutefois, si les dégâts économiques s'annoncent déjà redoutables, ils ne sont rien comparés à la souffrance humaine vécue par les personnes sur le terrain, a déclaré Olivier Ponti, le vice-président de ForwardKeys.
Le papier n'élude pas la difficulté et les atrocités que vivent les Ukrainiens, loin de là, mais cherche à voir les conséquences de cette attaque injustifiée sur notre industrie touristique.
Pour l'heure l'impact est très variable, avec des acteurs spécialistes des destinations touchées, où les ventes se sont effondrées et d'autres retrouvant des volumes de réservations d'avant crise.
"Le paradoxe du moment, alors que nous avons réalisé notre meilleure journée depuis presque 3 ans (en réservations, ndlr), en même temps, le monde que l'on connait est en train de disparaitre," a publié sur Linkedin laconiquement Frédérique Pilloud de Misterfly.
Les recherches Google autour du "voyage" dégringolent
Autres articles
Pour en savoir plus sur les intentions de voyageurs qui sont en partie dans nos montagnes françaises ou les plages du sud de la France, allons faire un tour sur Google.
Et, nous commençons notre recherche avec la requête des internautes faites autour du mot "voyage".
Depuis le 20 février, la guerre ayant débuté 3 jours après, les Français semblent se détourner un peu de l'industrie, avec un intérêt décroissant pour le voyage.
Il faut remonter à décembre 2021, en pleine crise omicron, pour retrouver des niveaux de requêtes aussi bas. A noter que la zone de Paris est toujours en vacances, ce qui pourrait nuancer aussi cette baisse.
Malgré tout, sur la même période en 2019, les niveaux des recherches atteignaient 79 (les 100 ayant été atteins pour la période du 30 juillet au 5 août 2017), contre 49 du 27 février au 5 mars 2022.
"Les prises de commandes ont reculé depuis que la tension en Ukraine s'est exacerbée. La baisse de 35% peut être causée par le conflit. Il faudra tout de même attendre la fin des vacances pour tirer des conclusions," affirme Fabrice Dariot, le fondateur de Bourse des Vols.
Parmi les recherches autour du terme, nous retrouvons en forte hausse depuis une semaine... "fin pass vaccinal voyage" (+300%), "fin du pass vaccinal voyage avion" (+300%), "pass vaccinal et voyage avion" (+110%)...
Si le conflit en Ukraine va sans doute freiner les velléités de départs des indécis, le cœur de l'actu pour le tourisme reste la fin annoncée du pass vaccinal.
Le mot "vacances" suit lui aussi la même tendance.
Depuis le 20 février, date du début des vacances de la zone parisienne, la dégringolade des recherches des internautes est elle aussi palpable.
Et, nous commençons notre recherche avec la requête des internautes faites autour du mot "voyage".
Depuis le 20 février, la guerre ayant débuté 3 jours après, les Français semblent se détourner un peu de l'industrie, avec un intérêt décroissant pour le voyage.
Il faut remonter à décembre 2021, en pleine crise omicron, pour retrouver des niveaux de requêtes aussi bas. A noter que la zone de Paris est toujours en vacances, ce qui pourrait nuancer aussi cette baisse.
Malgré tout, sur la même période en 2019, les niveaux des recherches atteignaient 79 (les 100 ayant été atteins pour la période du 30 juillet au 5 août 2017), contre 49 du 27 février au 5 mars 2022.
"Les prises de commandes ont reculé depuis que la tension en Ukraine s'est exacerbée. La baisse de 35% peut être causée par le conflit. Il faudra tout de même attendre la fin des vacances pour tirer des conclusions," affirme Fabrice Dariot, le fondateur de Bourse des Vols.
Parmi les recherches autour du terme, nous retrouvons en forte hausse depuis une semaine... "fin pass vaccinal voyage" (+300%), "fin du pass vaccinal voyage avion" (+300%), "pass vaccinal et voyage avion" (+110%)...
Si le conflit en Ukraine va sans doute freiner les velléités de départs des indécis, le cœur de l'actu pour le tourisme reste la fin annoncée du pass vaccinal.
Le mot "vacances" suit lui aussi la même tendance.
Depuis le 20 février, date du début des vacances de la zone parisienne, la dégringolade des recherches des internautes est elle aussi palpable.
Destinations : l'Ukraine et Kiev plébiscitées fin février
Malgré tout l'envie de partir est bien là.
Sur Google, les Français cherchent des lieux pour partir et comme toujours la France est plébiscitée.
Concernant les requêtes associées à "vacances", les locutions suivantes ont le vent en poupe : "odalys vacances pays", "prochaine vacances scolaire".
Dans les sujets associés figurent : "location" en 4e place et "meublé tourisme" en 5e place. Pierre et vacances est la 1ère marque du classement et occupe la 8e place.
Parmi les secteurs les plus impactés par ce tragique conflit, l'aérien se trouve malheureusement en bonne place. Alors qu'Air France retrouvait des motifs d'espoir, les internautes ont moins recherché la compagnie sur le web que lors des précédentes semaines.
Et quand ils ont tapé le nom du transporteur français, cela faisait référence à "Air France Russie" (+ 300% sur les 7 derniers jours), "aeroflot", "air france vol russie", "vol paris moscou air france"...
Les Français étant à la recherche d'information sur l'impact du conflit sur la compagnie nationale, mais aussi sur les moyens de quitter la Russie.
Toujours sur l'aérien, la volatile requête "billet avion" est en chute libre depuis le 27 février, un résultat à prendre avec des pincettes. Malgré tout, les internautes ont massivement été en quête d'information sur "billet avion ukraine" (record sur le mois écoulé).
En faisant un tour, sur un autre outil de Google compilant les données autour du voyage, les résultats sont intéressants.
Depuis le 18 février et jusqu'à la fin du mois les destinations connaissant le plus d'attrait de la part des Français sont l'Ukraine (+75%) et la Russie (+75), suit le Cambodge, Cap Vert et Israël.
Kiev se positionne comme la ville plus consultée, fin février, devant Tel-Aviv, Denpasar, Paris, Lisbonne et Nice.
A noter que sur les 30 derniers jours, les Français regardent pour partir par voie aérienne en Espagne (1ère destination), Italie (2e destination), Maroc (3e). Les Etats-Unis arrivent au 6e rang, quand la Tunisie et la Grèce stagnent en 9e et 11e position.
Allons nous revivre en 2022, les étés 2020 et 2021 ? Rien n'est moins sûr...
Sur Google, les Français cherchent des lieux pour partir et comme toujours la France est plébiscitée.
Concernant les requêtes associées à "vacances", les locutions suivantes ont le vent en poupe : "odalys vacances pays", "prochaine vacances scolaire".
Dans les sujets associés figurent : "location" en 4e place et "meublé tourisme" en 5e place. Pierre et vacances est la 1ère marque du classement et occupe la 8e place.
Parmi les secteurs les plus impactés par ce tragique conflit, l'aérien se trouve malheureusement en bonne place. Alors qu'Air France retrouvait des motifs d'espoir, les internautes ont moins recherché la compagnie sur le web que lors des précédentes semaines.
Et quand ils ont tapé le nom du transporteur français, cela faisait référence à "Air France Russie" (+ 300% sur les 7 derniers jours), "aeroflot", "air france vol russie", "vol paris moscou air france"...
Les Français étant à la recherche d'information sur l'impact du conflit sur la compagnie nationale, mais aussi sur les moyens de quitter la Russie.
Toujours sur l'aérien, la volatile requête "billet avion" est en chute libre depuis le 27 février, un résultat à prendre avec des pincettes. Malgré tout, les internautes ont massivement été en quête d'information sur "billet avion ukraine" (record sur le mois écoulé).
En faisant un tour, sur un autre outil de Google compilant les données autour du voyage, les résultats sont intéressants.
Depuis le 18 février et jusqu'à la fin du mois les destinations connaissant le plus d'attrait de la part des Français sont l'Ukraine (+75%) et la Russie (+75), suit le Cambodge, Cap Vert et Israël.
Kiev se positionne comme la ville plus consultée, fin février, devant Tel-Aviv, Denpasar, Paris, Lisbonne et Nice.
A noter que sur les 30 derniers jours, les Français regardent pour partir par voie aérienne en Espagne (1ère destination), Italie (2e destination), Maroc (3e). Les Etats-Unis arrivent au 6e rang, quand la Tunisie et la Grèce stagnent en 9e et 11e position.
Allons nous revivre en 2022, les étés 2020 et 2021 ? Rien n'est moins sûr...