À n’en pas douter, l’efficacité d’une agence de voyages sera sous-tendue par la faculté qu’elle aura de réserver, sur un même système, tant un billet d’avion, qu’un transfert, qu’un hôtel, etc. © momius - Fotolia.com
À n’en pas douter, l’efficacité d’une agence de voyages sera sous-tendue par la faculté qu’elle aura de réserver, sur un même système, tant un billet d’avion, qu’un transfert, qu’un hôtel, etc.
Le TO poursuivra un objectif identique : faire communiquer entre eux les différents fournisseurs dans un système cohérent et unifié.
L’objectif est de « pousser » l’offre sur tous les canaux de distribution agences ou sites web. Tout va donc dépendre de cette notion de transversalité.
La transversalité est-elle indispensable ? En théorie : non. La transversalité d’un logiciel de gestion n’est pas un but en soi.
Le TO poursuivra un objectif identique : faire communiquer entre eux les différents fournisseurs dans un système cohérent et unifié.
L’objectif est de « pousser » l’offre sur tous les canaux de distribution agences ou sites web. Tout va donc dépendre de cette notion de transversalité.
La transversalité est-elle indispensable ? En théorie : non. La transversalité d’un logiciel de gestion n’est pas un but en soi.
Big Data
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Un TO peut "appeler" les produits, les uns après les autres, pour ensuite réaliser un assemblage.
Mais le problème va venir de la multiplication exponentielle du nombre de produits (qu’on nomme segment), qui va inévitablement ralentir les temps de réponse.
A l’heure d’Internet, la vitesse devient l’élément incontournable dont va dépendre la performance des systèmes.
Il n’a échappé à personne que notre monde, de plus en plus connecté, a favorisé l’explosion des données qui se traduit par cette notion de Big Data.
La théorie des 3 V, très médiatisés ces derniers temps, illustre ce phénomène : V comme Variabilité. V comme Volumétrie. V comme Vitesse.
Ces 3 composants expriment à eux seuls, la situation actuelle dans la gestion de la data.
Il n’est pas rare qu’une simple réservation avec vol + hôtel + transfert représentent plus de 30 000 segments.
Des chiffres surprenants, à peine imaginable, mais qui sont pourtant bien le reflet de la réalité. Les systèmes de gestion doivent suivre. Comment faire face ?
La transversalité est une des réponses.
Mais le problème va venir de la multiplication exponentielle du nombre de produits (qu’on nomme segment), qui va inévitablement ralentir les temps de réponse.
A l’heure d’Internet, la vitesse devient l’élément incontournable dont va dépendre la performance des systèmes.
Il n’a échappé à personne que notre monde, de plus en plus connecté, a favorisé l’explosion des données qui se traduit par cette notion de Big Data.
La théorie des 3 V, très médiatisés ces derniers temps, illustre ce phénomène : V comme Variabilité. V comme Volumétrie. V comme Vitesse.
Ces 3 composants expriment à eux seuls, la situation actuelle dans la gestion de la data.
Il n’est pas rare qu’une simple réservation avec vol + hôtel + transfert représentent plus de 30 000 segments.
Des chiffres surprenants, à peine imaginable, mais qui sont pourtant bien le reflet de la réalité. Les systèmes de gestion doivent suivre. Comment faire face ?
La transversalité est une des réponses.
La transversalité est le sésame pour les logiciels de gestion
Nous avons posé la question à François Foucher, directeur de FLAG Systèmes éditeur de la solution I-Résa pour avoir le point de vue d’un expert.
i-tourisme : Vous adhérez à cette notion de transversalité, comme nécessaire à l’évolution et la performance des systèmes ?
François Foucher : "Tout à fait, et c’est même un des fondamentaux qui a conditionné le développement d’I-Résa."
i-tourisme : C’est à dire ?
FF : "La verticalisation dans les métiers de l’industrie est une constante depuis des années.
C’est exactement la même chose pour le secteur du tourisme. Regardez les TO qui intègrent leur distribution en agence et sur Internet.
C’est le cas également des hébergeurs, qui doivent segmenter leurs stocks et faire du yied tout en étoffant leurs offres pour proposer des activités annexes.
Ils sont tenus de faire du package qu’ils redistribuent auprès de leurs partenaires B2B ou en direct sur leurs sites Web.
Les pure players qui se battent avec leurs concurrents pour quelques euros seulement, doivent apporter du plus produit et de la différenciation avec des offres originales et packagées, mais aussi avec des options de cross et d’up selling.
Bref les métiers ont muté et les outils de gestion d’aujourd’hui doivent permettre un pilotage global et transversal de l’offre touristique."
LA SUITE DE L'INTERVIEW EN PAGE 2
i-tourisme : Vous adhérez à cette notion de transversalité, comme nécessaire à l’évolution et la performance des systèmes ?
François Foucher : "Tout à fait, et c’est même un des fondamentaux qui a conditionné le développement d’I-Résa."
i-tourisme : C’est à dire ?
FF : "La verticalisation dans les métiers de l’industrie est une constante depuis des années.
C’est exactement la même chose pour le secteur du tourisme. Regardez les TO qui intègrent leur distribution en agence et sur Internet.
C’est le cas également des hébergeurs, qui doivent segmenter leurs stocks et faire du yied tout en étoffant leurs offres pour proposer des activités annexes.
Ils sont tenus de faire du package qu’ils redistribuent auprès de leurs partenaires B2B ou en direct sur leurs sites Web.
Les pure players qui se battent avec leurs concurrents pour quelques euros seulement, doivent apporter du plus produit et de la différenciation avec des offres originales et packagées, mais aussi avec des options de cross et d’up selling.
Bref les métiers ont muté et les outils de gestion d’aujourd’hui doivent permettre un pilotage global et transversal de l’offre touristique."
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