A presque 4 mois d'une cérémonie d'ouverture qui s'annonce aussi spectaculaire qu'inédite, la France et le tourisme se questionnent sur ces Jeux olympiques.
Les uns sont inquiets du manque d'enthousiasme pour l'évènement, les autres se plaignent d'une attractivité moyenne, peinant même à remplir les hôtels et les loges des installations olympiques.
Depuis quelques années, les grands évènements sportifs grossir partout dans le monde voient le rang de leurs détracteurs. De Boston à Budapest en passant par Cracovie, Davos, Munich et Oslo, les levées de bouclier contre les JO vont croissantes qu'ils soient d'hiver ou d'été.
Et l'explication n'est pas à chercher bien loin.
"Nous voyons les ardoises laissées par l'organisation des Jeux. D'autant plus que les dépenses réelles par rapport à celles envisagées, sont souvent plus fortes et les retombées ne sont pas toujours celles espérées.
Ces mêmes retombées renforcent les inégalités économiques et spatiales.
Globalement la collectivité paie, mais des minorités ramassent les profits," nous expliquait Rémy Knafou, professeur émérite de l’université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, dans une précédente interview.
Si les grands gagnants pourraient être Airbnb et les hôteliers franciliens, en sera-t-il de même pour notre économie et le tourisme ?
Les uns sont inquiets du manque d'enthousiasme pour l'évènement, les autres se plaignent d'une attractivité moyenne, peinant même à remplir les hôtels et les loges des installations olympiques.
Depuis quelques années, les grands évènements sportifs grossir partout dans le monde voient le rang de leurs détracteurs. De Boston à Budapest en passant par Cracovie, Davos, Munich et Oslo, les levées de bouclier contre les JO vont croissantes qu'ils soient d'hiver ou d'été.
Et l'explication n'est pas à chercher bien loin.
"Nous voyons les ardoises laissées par l'organisation des Jeux. D'autant plus que les dépenses réelles par rapport à celles envisagées, sont souvent plus fortes et les retombées ne sont pas toujours celles espérées.
Ces mêmes retombées renforcent les inégalités économiques et spatiales.
Globalement la collectivité paie, mais des minorités ramassent les profits," nous expliquait Rémy Knafou, professeur émérite de l’université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, dans une précédente interview.
Si les grands gagnants pourraient être Airbnb et les hôteliers franciliens, en sera-t-il de même pour notre économie et le tourisme ?
Tension autour des JO 2024 : "Cette situation est salutaire"
Pour répondre à ces questions, nous sommes allés frapper aux portes des spécialistes.
Direction Limoges, où se trouve le Centre de Droit et d'Économie du Sport (CDES) qui forme les futurs dirigeants des clubs sportifs professionnels.
Le CDES possède aussi un laboratoire universitaire dans lequel travaille Christophe Lepetit.
"Il ne faut s'étonner de l'ambiance générale actuelle autour des jeux. Toutes les éditions des JO, des coupes du Monde de football et finalement tous les grands évènements sportifs connaissent leur lot de polémiques dans l'année qui précède.
Avant Tokyo, le président du comité d'organisation avait démissionné et avant Rio, il y avait la polémique sur la qualité des eaux...
Dans le cadre de projets au long cours, il y a des phases d'engagement de la population, mais aussi de contestation logique et cohérente en approche des festivités," analyse le responsable des études économiques et des partenariats.
Une exaspération qui doit son origine à un calendrier qui se tend et des échéances qui se rapprochent, avec des travaux entrant dans leur dernière ligne droite.
La tension palpable serait donc logique, d'autant plus que ces Jeux olympiques feront face à des enjeux de sécurité énormes, sur fond de risque terroriste.
"Cette situation est même salutaire, car elle maintient sous pression et rehausse le devoir d'exemplarité des parties prenantes, dont les comités d'organisation," poursuit Christophe Lepetit.
Un sentiment exacerbé par les ratés qu'a connu notre pays lors de l'organisation de ce type d'événement ces dernières années.
Sans compter qu'outre les désagréments dans le quotidien des Parisiens et des Franciliens, une petite musique revient de plus en plus fort sur le coût exorbitant des JO.
Au CDES, chargé d'évoluer les retombées financières de la manifestation, les chercheurs préfèrent parler d'impact économique.
Direction Limoges, où se trouve le Centre de Droit et d'Économie du Sport (CDES) qui forme les futurs dirigeants des clubs sportifs professionnels.
Le CDES possède aussi un laboratoire universitaire dans lequel travaille Christophe Lepetit.
"Il ne faut s'étonner de l'ambiance générale actuelle autour des jeux. Toutes les éditions des JO, des coupes du Monde de football et finalement tous les grands évènements sportifs connaissent leur lot de polémiques dans l'année qui précède.
Avant Tokyo, le président du comité d'organisation avait démissionné et avant Rio, il y avait la polémique sur la qualité des eaux...
Dans le cadre de projets au long cours, il y a des phases d'engagement de la population, mais aussi de contestation logique et cohérente en approche des festivités," analyse le responsable des études économiques et des partenariats.
Une exaspération qui doit son origine à un calendrier qui se tend et des échéances qui se rapprochent, avec des travaux entrant dans leur dernière ligne droite.
La tension palpable serait donc logique, d'autant plus que ces Jeux olympiques feront face à des enjeux de sécurité énormes, sur fond de risque terroriste.
"Cette situation est même salutaire, car elle maintient sous pression et rehausse le devoir d'exemplarité des parties prenantes, dont les comités d'organisation," poursuit Christophe Lepetit.
Un sentiment exacerbé par les ratés qu'a connu notre pays lors de l'organisation de ce type d'événement ces dernières années.
Sans compter qu'outre les désagréments dans le quotidien des Parisiens et des Franciliens, une petite musique revient de plus en plus fort sur le coût exorbitant des JO.
Au CDES, chargé d'évoluer les retombées financières de la manifestation, les chercheurs préfèrent parler d'impact économique.
JO Paris : "Des jeux plutôt sobres en termes de dépenses"
En 2016, le Centre de Droit et d'Économie du Sport avait planché sur un calcul des conséquences de l'organisation des JO de Paris sur la période 2017 à 2034.
"Une période qui s'appelle le cycle de vie des jeux, incluant la phase de préparation, le déroulement et l'héritage qui dure 10 ans.
Pour l'Île-de-France et sur une période de 18 ans, l'impact est estimé entre 7,3 et 10,7 milliards d'euros, avec un scénario intermédiaire autour de 8 milliards," poursuit le responsable des études économiques et des partenariats du CDES.
L'étude a été dernièrement actualisée, pour tenir compte de l'évolution de la situation et des mutations de la société.
Dans le tableau comptable, en face des recettes estimées, les dépenses ont quelque peu explosé, passant d'un budget pour le Comité d'organisation des JO (Cojo) de 3,3 milliards d'euros lors de la candidature à 4,380 milliards d'euros.
"Ce sont des jeux plutôt sobres en termes de cout, comparativement aux autres éditions.
Les dépenses totales sont estimées à 11 milliards, une somme provisoire, générant dans le même temps une activité, donc des recettes fiscales à hauteur de 5 milliards.
Le coût pour le contribuable devrait être plutôt nul et pour les dépenses publiques cela devrait être une bonne opération," dévoile Sylvain Bersinger, le chef économiste, du cabinet Asterès auteur d'une récente étude sur les retombées financières des Jeux olympiques 2024.
Les plus matheux de nos lecteurs auront noté qu'il existe un delta de quelques milliards entre le budget du comité d'organisation et les dépenses totales, delta comblé par des partenaires privés.
"Une période qui s'appelle le cycle de vie des jeux, incluant la phase de préparation, le déroulement et l'héritage qui dure 10 ans.
Pour l'Île-de-France et sur une période de 18 ans, l'impact est estimé entre 7,3 et 10,7 milliards d'euros, avec un scénario intermédiaire autour de 8 milliards," poursuit le responsable des études économiques et des partenariats du CDES.
L'étude a été dernièrement actualisée, pour tenir compte de l'évolution de la situation et des mutations de la société.
Dans le tableau comptable, en face des recettes estimées, les dépenses ont quelque peu explosé, passant d'un budget pour le Comité d'organisation des JO (Cojo) de 3,3 milliards d'euros lors de la candidature à 4,380 milliards d'euros.
"Ce sont des jeux plutôt sobres en termes de cout, comparativement aux autres éditions.
Les dépenses totales sont estimées à 11 milliards, une somme provisoire, générant dans le même temps une activité, donc des recettes fiscales à hauteur de 5 milliards.
Le coût pour le contribuable devrait être plutôt nul et pour les dépenses publiques cela devrait être une bonne opération," dévoile Sylvain Bersinger, le chef économiste, du cabinet Asterès auteur d'une récente étude sur les retombées financières des Jeux olympiques 2024.
Les plus matheux de nos lecteurs auront noté qu'il existe un delta de quelques milliards entre le budget du comité d'organisation et les dépenses totales, delta comblé par des partenaires privés.
"L'illusion est de croire que les JO seront une manne extraordinaire"
Globalement, il ne faut pas s'attendre que les JO jouent le rôle de levier pour relancer l'économie.
Dans un pays, où le PIB annuel tourne autour de 2 600 milliards d'euros, quelques milliards de plmus ou de moins ne changeront pas fondamentalement les comptes de Bercy.
"L'impact économique est relativement faible, par rapport aux grands agrégats économiques.
Il ne faut pas attendre qu'un évènement sportif relance la croissance économique d'un pays ou d'une région comme l'Île-de-France. Ce n'est pas pour ces raisons que nous devons accueillir des manifestations de ce genre, mais pour d'autres, comme l'image notamment.
Les retombées économiques ne légitiment pas les Jeux," selon Christophe Petit.
Pour éviter ces éternels questionnements et critiques, ces manifestations doivent être imaginées pour avoir une résonance au-delà du sport, comme ce fut le cas pour Londres ou Barcelone.
Dans ces deux villes, les jeux ont servi, pour l'une à changer son image à la face du monde, en s'imposant comme destination touristique mondiale, pour l'autre, à changer la physionomie d'un de ses quartiers.
Pour Paris, l'héritage se situera surtout à Saint-Denis, avec la réhabilitation d'une friche industrielle en village olympique et en futur lieu de vie. Par contre le secteur du tourisme ne s'attend pas à un raz- de-marée.
"A Londres, il ne s'est pas passé grand-chose à ce niveau, d'autant que des touristes ne viennent pas à cause de la tenue de l'évènement. L'impact sur le tourisme des JO 2012 a été nul, donc nous pouvons penser qu'il sera aussi nul à Paris," poursuit Sylvain Bersinger.
D'ailleurs, sur les 16 millions de visiteurs attendus durant des JO, près de 2 millions viendront de l'étranger. Pas de quoi faire gonfler les statistiques d'Atout France.
L'agence de développement s'attend d'ailleurs à une modification dans la typologie du visitorat, les Français y seront plus représentés qu'à l'accoutumée.
Et Sophie Mandrillon, la directrice marketing et partenariats d’Atout France, d'annoncer que l'instance surveille les effets d'éviction sur les clientèles traditionnelles.
"L'illusion est de croire que les JO seront une manne extraordinaire.
Ce sera une manne pour les hôteliers. Entre les Parisiens qui vont fuir Paris, les autres qui seront en télétravail, il n'est pas dit que les restaurateurs soient gagnant dans l'histoire.
L'équation des JO est plutôt à somme nulle," estime Didier Arino, le patron de Protourisme.
Dans un pays, où le PIB annuel tourne autour de 2 600 milliards d'euros, quelques milliards de plmus ou de moins ne changeront pas fondamentalement les comptes de Bercy.
"L'impact économique est relativement faible, par rapport aux grands agrégats économiques.
Il ne faut pas attendre qu'un évènement sportif relance la croissance économique d'un pays ou d'une région comme l'Île-de-France. Ce n'est pas pour ces raisons que nous devons accueillir des manifestations de ce genre, mais pour d'autres, comme l'image notamment.
Les retombées économiques ne légitiment pas les Jeux," selon Christophe Petit.
Pour éviter ces éternels questionnements et critiques, ces manifestations doivent être imaginées pour avoir une résonance au-delà du sport, comme ce fut le cas pour Londres ou Barcelone.
Dans ces deux villes, les jeux ont servi, pour l'une à changer son image à la face du monde, en s'imposant comme destination touristique mondiale, pour l'autre, à changer la physionomie d'un de ses quartiers.
Pour Paris, l'héritage se situera surtout à Saint-Denis, avec la réhabilitation d'une friche industrielle en village olympique et en futur lieu de vie. Par contre le secteur du tourisme ne s'attend pas à un raz- de-marée.
"A Londres, il ne s'est pas passé grand-chose à ce niveau, d'autant que des touristes ne viennent pas à cause de la tenue de l'évènement. L'impact sur le tourisme des JO 2012 a été nul, donc nous pouvons penser qu'il sera aussi nul à Paris," poursuit Sylvain Bersinger.
D'ailleurs, sur les 16 millions de visiteurs attendus durant des JO, près de 2 millions viendront de l'étranger. Pas de quoi faire gonfler les statistiques d'Atout France.
L'agence de développement s'attend d'ailleurs à une modification dans la typologie du visitorat, les Français y seront plus représentés qu'à l'accoutumée.
Et Sophie Mandrillon, la directrice marketing et partenariats d’Atout France, d'annoncer que l'instance surveille les effets d'éviction sur les clientèles traditionnelles.
"L'illusion est de croire que les JO seront une manne extraordinaire.
Ce sera une manne pour les hôteliers. Entre les Parisiens qui vont fuir Paris, les autres qui seront en télétravail, il n'est pas dit que les restaurateurs soient gagnant dans l'histoire.
L'équation des JO est plutôt à somme nulle," estime Didier Arino, le patron de Protourisme.
"Nous voulons rajeunir l'imaginaire" selon Atout France
Vous l'aurez compris, pour le boom économique et touristique en 2024, passez votre chemin.
Par contre, là où les Jeux olympiques sont intéressants, c'est dans l'héritage qu'ils laissent à une nation, de l'esprit d'appartenance à l'image redessinée d'un pays à travers le monde.
C'est sur ce dernier point qu'Atout France attend beaucoup de l'évènement.
"Les JO sont un formidable levier d'attractivité.
Nous avons pour objectif de revaloriser la France, son image et son repositionnement. Nous voulons montrer l'image d'un pays accueillant, inclusif et fier d'accueillir le monde.
Nous voulons rajeunir l'imaginaire, grâce à l'esprit festif et sportif des Jeux," dévoile Sophie Mandrillon, la directrice marketing et partenariats d’Atout France.
Depuis une décennie, l'image de notre pays à travers le monde s'est grandement dégradée, souligne Didier Arino. Entre les attentats, les Gilets jaunes et les grèves... la ville-lumière a perdu de son éclat.
"Contrairement à Barcelone, Paris n'avait pas besoin des JO pour rayonner, car elle fait partie des incontournables du voyage.
Même s'il faut bien l'avouer que depuis quelques années, il y a des campagnes de dénigrement de la capitale.
Si ça se passe bien, ce sera formidable, mais si ce n'est pas le cas, alors il y aura des conséquences négatives sur le tourisme,"selon le directeur général de Protourisme.
Par contre, là où les Jeux olympiques sont intéressants, c'est dans l'héritage qu'ils laissent à une nation, de l'esprit d'appartenance à l'image redessinée d'un pays à travers le monde.
C'est sur ce dernier point qu'Atout France attend beaucoup de l'évènement.
"Les JO sont un formidable levier d'attractivité.
Nous avons pour objectif de revaloriser la France, son image et son repositionnement. Nous voulons montrer l'image d'un pays accueillant, inclusif et fier d'accueillir le monde.
Nous voulons rajeunir l'imaginaire, grâce à l'esprit festif et sportif des Jeux," dévoile Sophie Mandrillon, la directrice marketing et partenariats d’Atout France.
Depuis une décennie, l'image de notre pays à travers le monde s'est grandement dégradée, souligne Didier Arino. Entre les attentats, les Gilets jaunes et les grèves... la ville-lumière a perdu de son éclat.
"Contrairement à Barcelone, Paris n'avait pas besoin des JO pour rayonner, car elle fait partie des incontournables du voyage.
Même s'il faut bien l'avouer que depuis quelques années, il y a des campagnes de dénigrement de la capitale.
Si ça se passe bien, ce sera formidable, mais si ce n'est pas le cas, alors il y aura des conséquences négatives sur le tourisme,"selon le directeur général de Protourisme.
JO : "Nous allons travailler notre notoriété" et nous positionner sur le MICE
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Ces derniers mois, un dossier de presse spécifique a été publié, 13 conférences de presse à travers le monde ont été organisées, pour une affluence record de 800 journalistes.
Le grand public n'est pas en reste puisque des informations sur la France seront poussées auprès des porteurs de billets, afin de les pousser à visiter notre pays.
De plus, depuis la fin de l'année 2023, une campagne médiatique "Open doors open games" est diffusée dans certains marchés pour mettre en avant l'offre culturelle et patrimoniale dans l'ensemble des territoires.
Avec des épreuves au pied de la Tour Eiffel, dans le Grand Palais, aux Invalides, sous l'ombre de la Concorde... Le riche patrimoine parisien sera sous les feux des projecteurs durant 15 jours.
Cette image un peu clichée d'un Paris suranné veut être contrebalancée.
"Nous avions constaté après une étude réalisée auprès des Millenials, que nous n'avions pas la meilleure image par rapport à des concurrents directs en Europe.
Nous allons travailler notre notoriété, c'est aussi l'occasion de nous positionner sur des sujets sur lesquels nous sommes moins bien perçus comme l'esprit festif.
Ce sera aussi une vitrine sur l'innovation et notre savoir-faire dans l'évènementiel," remarque Sophie Mandrillon.
D'ailleurs le MICE pourrait être l'un des principaux héritages touristiques des JO, puisque Atout France s'attend à la visite de nombreux décideurs économiques pendant la compétition, des patrons qui pourront à l'avenir organiser d'importants évènements dans l'Hexagone.
Si les Jeux Olympiques ne vont pas révolutionner le tourisme français, ni même parisien, ils représentent néanmoins une opportunité marketing unique, alors que toutes les caméras du monde entier seront braquées sur l'Hexagone.
Reste que notre pays doit démontrer sa pleine capacité à organiser de tels évènements après les couacs durant la Coupe du Monde de Rugby ou encore le scandale de la finale de Ligue des Champions.
Le grand public n'est pas en reste puisque des informations sur la France seront poussées auprès des porteurs de billets, afin de les pousser à visiter notre pays.
De plus, depuis la fin de l'année 2023, une campagne médiatique "Open doors open games" est diffusée dans certains marchés pour mettre en avant l'offre culturelle et patrimoniale dans l'ensemble des territoires.
Avec des épreuves au pied de la Tour Eiffel, dans le Grand Palais, aux Invalides, sous l'ombre de la Concorde... Le riche patrimoine parisien sera sous les feux des projecteurs durant 15 jours.
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"Nous avions constaté après une étude réalisée auprès des Millenials, que nous n'avions pas la meilleure image par rapport à des concurrents directs en Europe.
Nous allons travailler notre notoriété, c'est aussi l'occasion de nous positionner sur des sujets sur lesquels nous sommes moins bien perçus comme l'esprit festif.
Ce sera aussi une vitrine sur l'innovation et notre savoir-faire dans l'évènementiel," remarque Sophie Mandrillon.
D'ailleurs le MICE pourrait être l'un des principaux héritages touristiques des JO, puisque Atout France s'attend à la visite de nombreux décideurs économiques pendant la compétition, des patrons qui pourront à l'avenir organiser d'importants évènements dans l'Hexagone.
Si les Jeux Olympiques ne vont pas révolutionner le tourisme français, ni même parisien, ils représentent néanmoins une opportunité marketing unique, alors que toutes les caméras du monde entier seront braquées sur l'Hexagone.
Reste que notre pays doit démontrer sa pleine capacité à organiser de tels évènements après les couacs durant la Coupe du Monde de Rugby ou encore le scandale de la finale de Ligue des Champions.