"JetBlue n'est pas une low cost, mais une compagnie au juste prix" selon Jayne O'Brien, la directrice marketing - Crédit Photo : JetBlue
TourMaG.com - Le premier vol de la ligne entre New York et Paris de JetBlue est attendu aujourd'hui vendredi 30 juin 2023 à Charles de Gaulle. Que symbolise cet évènement pour une compagnie qui était encore en 2021, une low-cost spécialiste des Etats-Unis ?
Jayne O'Brien : Nous sommes très excités et heureux de voir ce nouveau vol arriver.
C'est un grand moment pour la compagnie. Il est symbolique, il signifie que nous continuons de croitre, c'est aussi un symbole fort pour le marché européen.
Nous sommes déjà un grand nom aux USA, en tant que 6e compagnie du pays. Le vol partira de New-York, où se situent le siège et le principal hub de JetBlue. Nous desservons plus 100 destinations dans le monde entier, dans 21 pays.
Paris est une ouverture de marché importante pour nous, car ça correspond à la demande des consommateurs américains.
TourMaG.com - Vous comptez malgré tout, acheminer des voyageurs français aux USA ?
Jayne O'Brien : Bien sûr que nous avons envie de faire voyager les Français.
Nous sommes très connus aux USA, moins en Europe, où nous devons nous faire connaitre, donc il est plus logique que la demande vienne des Américains.
Après nous, débarquons à Paris avec l'envie de faire partager notre état d'esprit et l'effet JetBlue, offrant un voyage sans compromis aussi bien sur le prix que l'expérience.
Jayne O'Brien : Nous sommes très excités et heureux de voir ce nouveau vol arriver.
C'est un grand moment pour la compagnie. Il est symbolique, il signifie que nous continuons de croitre, c'est aussi un symbole fort pour le marché européen.
Nous sommes déjà un grand nom aux USA, en tant que 6e compagnie du pays. Le vol partira de New-York, où se situent le siège et le principal hub de JetBlue. Nous desservons plus 100 destinations dans le monde entier, dans 21 pays.
Paris est une ouverture de marché importante pour nous, car ça correspond à la demande des consommateurs américains.
TourMaG.com - Vous comptez malgré tout, acheminer des voyageurs français aux USA ?
Jayne O'Brien : Bien sûr que nous avons envie de faire voyager les Français.
Nous sommes très connus aux USA, moins en Europe, où nous devons nous faire connaitre, donc il est plus logique que la demande vienne des Américains.
Après nous, débarquons à Paris avec l'envie de faire partager notre état d'esprit et l'effet JetBlue, offrant un voyage sans compromis aussi bien sur le prix que l'expérience.
"Nous ne sommes pas une low cost, mais une compagnie au juste prix"
TourMaG.com - Il me semble que vous ne voulez pas que l'on qualifie JetBlue de low-cost, alors qu'aux USA, c'est votre positionnement. Comment peut-onvous qualifier ?
Jayne O'Brien : Nous apportons au marché de la valeur ajoutée.
Nous offrons du service et un vrai produit sur cette ligne entre Paris et New York, nous nous qualifions comme low fare, donc au juste prix. Nous avons un rapport service, produit et prix unique.
Contrairement aux compagnies low cost, nous amenons la plus-value du service à bord et l'expérience JetBlue.
TourMaG.com - La compagnie est assez peu connue sur le marché français. Pourriez-vous nous présenter JetBlue ?
Jayne O'Brien : Nous proposons un super produit, avec aussi bien le service que le prix.
Nous comprenons rapidement en regardant le plan du vol, pourquoi JetBlue n'est pas une low cost. Sur notre ligne, nous avons deux cabines, avec une business, nommée Mint, au prix d'appel de 1599 euros et une economy, baptisée Core, débutant à 399 euros.
Nous proposons des vols quotidiens entre Paris et New York.
Jayne O'Brien : Nous apportons au marché de la valeur ajoutée.
Nous offrons du service et un vrai produit sur cette ligne entre Paris et New York, nous nous qualifions comme low fare, donc au juste prix. Nous avons un rapport service, produit et prix unique.
Contrairement aux compagnies low cost, nous amenons la plus-value du service à bord et l'expérience JetBlue.
TourMaG.com - La compagnie est assez peu connue sur le marché français. Pourriez-vous nous présenter JetBlue ?
Jayne O'Brien : Nous proposons un super produit, avec aussi bien le service que le prix.
Nous comprenons rapidement en regardant le plan du vol, pourquoi JetBlue n'est pas une low cost. Sur notre ligne, nous avons deux cabines, avec une business, nommée Mint, au prix d'appel de 1599 euros et une economy, baptisée Core, débutant à 399 euros.
Nous proposons des vols quotidiens entre Paris et New York.
Business : "Offrir une expérience bien supérieure à ce qu'il se fait sur le marché"
"Le JetBlue effect : nous cassons les codes et augmentons les standards des autres compagnies" selon Jayne O'Brien de JetBlue
TourMaG.com - Comment avez-vous imaginez ce produit Mint, donc Business ?
Jayne O'Brien : La cabine se compose de 24 sièges, avec chacun un espace individuel. Les sièges s'allongent totalement, il est possible de privatiser l'espace par une porte.
Nous sommes vraiment dans une expérience Business identique aux autres.
Nous avons aussi créé un "studio", la première rangée offre la possibilité de vivre un moment convivial à 2, durant le vol. Nous avons apporté un soin tout particulier à la nourriture, aussi bien sur Mint que sur Core.
Pour la Business, des menus ont été conçus par des grands chefs new-yorkais, pour offrir une expérience bien supérieure à ce qu'il se fait sur le marché.
Pour l'economy, nous avons signé un partenariat avec la chaine DIG, les passagers pourront commander eux-mêmes leurs plats sur leurs écrans, à travers une sélection de 5 tapas. C'est une expérience avec davantage de valeur comparativement à ce qui se fait sur le marché.
Les écrans proposeront des divertissements bien évidemment en Français, mais surtout le wifi est gratuit pour tout le monde à bord, qu'importe le nombre d'appareils digitaux.
L'espace entre les sièges est une caractéristique de notre compagnie, nous avons un espacement de 81 cm en economy, mais vous avez aussi 24 sièges dans cette classe proposant un espacement de 89 cm.
Jayne O'Brien : La cabine se compose de 24 sièges, avec chacun un espace individuel. Les sièges s'allongent totalement, il est possible de privatiser l'espace par une porte.
Nous sommes vraiment dans une expérience Business identique aux autres.
Nous avons aussi créé un "studio", la première rangée offre la possibilité de vivre un moment convivial à 2, durant le vol. Nous avons apporté un soin tout particulier à la nourriture, aussi bien sur Mint que sur Core.
Pour la Business, des menus ont été conçus par des grands chefs new-yorkais, pour offrir une expérience bien supérieure à ce qu'il se fait sur le marché.
Pour l'economy, nous avons signé un partenariat avec la chaine DIG, les passagers pourront commander eux-mêmes leurs plats sur leurs écrans, à travers une sélection de 5 tapas. C'est une expérience avec davantage de valeur comparativement à ce qui se fait sur le marché.
Les écrans proposeront des divertissements bien évidemment en Français, mais surtout le wifi est gratuit pour tout le monde à bord, qu'importe le nombre d'appareils digitaux.
L'espace entre les sièges est une caractéristique de notre compagnie, nous avons un espacement de 81 cm en economy, mais vous avez aussi 24 sièges dans cette classe proposant un espacement de 89 cm.
"Le JetBlue effect : nous cassons les codes et augmentons les standards des autres compagnies"
TourMaG.com - Vous arrivez donc sur un segment en redéfinissant le marché. Par le passé, les compagnies à bas coût ont eu d'extrêmes difficultés et connu des faillites. Qu'avez-vous tiré de ces expériences ?
Jayne O'Brien : Nous ne sommes pas une low cost, au sens traditionnel du marché.
Nous avons un produit avec une valeur ajoutée très importante, par rapport à une low cost. C'est un secteur que nous connaissons très bien, mais aujourd'hui, notre force est notre expérience en cabine, tout en affichant des prix attractifs.
Il y a quelques mois, nous avons lancé la ligne entre New York et Londres, donc nous savons que les retours sont très positifs et que nous avons un produit différent.
Les gens se rendent compte qu'ils ne volent pas du tout sur une low cost et que l'expérience est supérieure à celle d'autres compagnies standards sur cette route.
Quand nous arrivons sur un marché grâce à notre produit et nos prix attractifs, nous cassons les codes et augmentons les standards des autres compagnies.
Nous ouvrons un nouveau type de marché et faisons évoluer l'offre des autres transporteurs, c'est le JetBlue effect.
Jayne O'Brien : Nous ne sommes pas une low cost, au sens traditionnel du marché.
Nous avons un produit avec une valeur ajoutée très importante, par rapport à une low cost. C'est un secteur que nous connaissons très bien, mais aujourd'hui, notre force est notre expérience en cabine, tout en affichant des prix attractifs.
Il y a quelques mois, nous avons lancé la ligne entre New York et Londres, donc nous savons que les retours sont très positifs et que nous avons un produit différent.
Les gens se rendent compte qu'ils ne volent pas du tout sur une low cost et que l'expérience est supérieure à celle d'autres compagnies standards sur cette route.
Quand nous arrivons sur un marché grâce à notre produit et nos prix attractifs, nous cassons les codes et augmentons les standards des autres compagnies.
Nous ouvrons un nouveau type de marché et faisons évoluer l'offre des autres transporteurs, c'est le JetBlue effect.
JetBlue : "Nous voulons écouter les besoins des voyageurs français"
TourMaG.com - Vous débarquez sur une ligne millionnaire en France. Souhaitez-vous développer d'autres liaisons depuis Paris CDG ?
Jayne O'Brien : Nous sommes déjà présents à Londres, depuis 2 aéroports.
Aujourd'hui la priorité est de réussir le lancement de Paris, puis nous allons ouvrir Amsterdam, en août 2023 sur New York et Boston. De plus, Paris sera reliée à Boston en 2024.
Les prochaines étapes consisteront à écouter les voyageurs français, pour savoir où il veulent aller aux USA, pour ouvrir peut-être d'autres routes.
Nous allons recevoir un nouvel avion, l'A321 LR qui est important pour supporter le marché français et ainsi lui permettre d'aller dans les Caraïbes ou en Amérique du Sud, via les USA.
Jayne O'Brien : Nous sommes déjà présents à Londres, depuis 2 aéroports.
Aujourd'hui la priorité est de réussir le lancement de Paris, puis nous allons ouvrir Amsterdam, en août 2023 sur New York et Boston. De plus, Paris sera reliée à Boston en 2024.
Les prochaines étapes consisteront à écouter les voyageurs français, pour savoir où il veulent aller aux USA, pour ouvrir peut-être d'autres routes.
Nous allons recevoir un nouvel avion, l'A321 LR qui est important pour supporter le marché français et ainsi lui permettre d'aller dans les Caraïbes ou en Amérique du Sud, via les USA.