« La coopérative a atteint ses limites. Le modèle économique est dépassé » a déclaré Laurent Abitbol lors du Conseil d'administration qui s'est tenu en Tunisie vendredi 14 octobre 2016 - Photo DR Sélecteur AFAT
Damned, quel changement, ne serait-ce que par l’élaboration, enfin, d’une stratégie de distribution tournée vers l’avenir et surtout détournée définitivement du passé.
Désormais, Selectour va enfin pouvoir se consacrer à son cœur de métier. Il n’était que temps !
Parce que « il Duce » (ce qui, vous l’avouerez, garde une connotation plus italienne, donc plus sympa que Der Führer) a tout compris à l’évolution du marché touristique français. Laurent Abitbol veut aller vite.
Fini le temps des ententes « cordiales », place dorénavant à des relations d’affaires, basées sur la rentabilité de ces entreprises qui vivent, pour beaucoup au siècle passé.
Et, en quelque sorte, quasi faire table rase du passé, parce que, la concurrence, elle, est déjà dans le futur.
Et ne nous leurrons pas. Ce conseil d’administration, particulièrement convivial, n’en demeure pas moins une étape très importante de l’évolution du réseau.
Désormais, Selectour va enfin pouvoir se consacrer à son cœur de métier. Il n’était que temps !
Parce que « il Duce » (ce qui, vous l’avouerez, garde une connotation plus italienne, donc plus sympa que Der Führer) a tout compris à l’évolution du marché touristique français. Laurent Abitbol veut aller vite.
Fini le temps des ententes « cordiales », place dorénavant à des relations d’affaires, basées sur la rentabilité de ces entreprises qui vivent, pour beaucoup au siècle passé.
Et, en quelque sorte, quasi faire table rase du passé, parce que, la concurrence, elle, est déjà dans le futur.
Et ne nous leurrons pas. Ce conseil d’administration, particulièrement convivial, n’en demeure pas moins une étape très importante de l’évolution du réseau.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
L’établissement d’une marque simplifiée et compréhensible vis-à-vis de la clientèle n’aura été qu’une première étape, laquelle aurait dû être accomplie dès la fusion. Mais bon, on ne revient pas sur le passé…
Pourtant, il se défend, Abitbol, d’être un « politique », sans grande conviction toutefois : ne soulignait-il pas, lors de ce conseil d’administration d’Hammamet, que son « mentor » avait été Jean-Pierre Mas, pour qui la politique est ce qu’est le fromage à la fondue savoyarde ?
En bon chef d’entreprise, le chef reste quand même très démocrate « modéré », n’hésitant pas parfois à renouer des liens avec Lufthansa sans l’accord de son propre conseil d’administration, veut y aller à marche forcée.
« La coopérative a atteint ses limites. Le modèle économique est dépassé ». Il a raison. D’autant qu’étant aussi un tour-opérateur, force lui est de constater que le pilotage des ventes des fournisseurs référencés est plutôt… inégal, pour rester politiquement correct.
D’où cette volonté de « transformer » la coopérative en véritable « machine de guerre », dans laquelle chacun aura un rôle à jouer… à condition de respecter les consignes, pour ne pas évoquer le terme « d’ordres » !
Mais les bons soldats seront mieux rémunérés que les traîne-lattes !
Pourtant, il se défend, Abitbol, d’être un « politique », sans grande conviction toutefois : ne soulignait-il pas, lors de ce conseil d’administration d’Hammamet, que son « mentor » avait été Jean-Pierre Mas, pour qui la politique est ce qu’est le fromage à la fondue savoyarde ?
En bon chef d’entreprise, le chef reste quand même très démocrate « modéré », n’hésitant pas parfois à renouer des liens avec Lufthansa sans l’accord de son propre conseil d’administration, veut y aller à marche forcée.
« La coopérative a atteint ses limites. Le modèle économique est dépassé ». Il a raison. D’autant qu’étant aussi un tour-opérateur, force lui est de constater que le pilotage des ventes des fournisseurs référencés est plutôt… inégal, pour rester politiquement correct.
D’où cette volonté de « transformer » la coopérative en véritable « machine de guerre », dans laquelle chacun aura un rôle à jouer… à condition de respecter les consignes, pour ne pas évoquer le terme « d’ordres » !
Mais les bons soldats seront mieux rémunérés que les traîne-lattes !
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Parce que, explique-t-il, la politique élaborée par le siège, entend bien apporter au marché de nouvelles opportunités, dans lesquelles, tant fournisseurs que distributeurs, pourraient, enfin, gagner de l’argent.
Gagner de l’argent, le maitre mot de cet entrepreneur, qui confie d’ailleurs « aimer l’argent, afin de ne pas avoir à compter sans arrêt » ! Et comme, apparemment, il a trouvé la recette, il entend bien la faire partager aux adhérents qui lui ont fait confiance.
Tout en leur laissant le libre choix, ce qui n'était pas forcément le cas de ses prédécesseurs...
Il sera trop tôt, lors du Congrès Selectour au Québec, pour présenter les nouvelles propositions.
Laurent Abitbol aimerait que tout soit bouclé pour mars 2017 et recevoir, grâce à une sorte de référendum de l’ensemble des adhérents, l’aval du réseau.
Il sera temps. D’autant que la montée en puissance de TUI, qui devrait signer définitivement le rachat de Transat France le 31 octobre prochain, pour la somme de 62 millions d’euros, va encore une fois, sacrément changer la donne.
Et par les roupettes du grand caribou, au congrès de Québec, on va surement discuter… dans les coulisses !
Gagner de l’argent, le maitre mot de cet entrepreneur, qui confie d’ailleurs « aimer l’argent, afin de ne pas avoir à compter sans arrêt » ! Et comme, apparemment, il a trouvé la recette, il entend bien la faire partager aux adhérents qui lui ont fait confiance.
Tout en leur laissant le libre choix, ce qui n'était pas forcément le cas de ses prédécesseurs...
Il sera trop tôt, lors du Congrès Selectour au Québec, pour présenter les nouvelles propositions.
Laurent Abitbol aimerait que tout soit bouclé pour mars 2017 et recevoir, grâce à une sorte de référendum de l’ensemble des adhérents, l’aval du réseau.
Il sera temps. D’autant que la montée en puissance de TUI, qui devrait signer définitivement le rachat de Transat France le 31 octobre prochain, pour la somme de 62 millions d’euros, va encore une fois, sacrément changer la donne.
Et par les roupettes du grand caribou, au congrès de Québec, on va surement discuter… dans les coulisses !