
On a assisté ces derniÚres semaines à une sorte de miracle : les grandes banques (anglo-saxonnes, surtout) qui misent sur le tourisme comme un nouveau segment de croissance / DepositPhotos.com
Nous y voilĂ ! Ce lundi 29 aoĂ»t câest la âvraieâ rentrĂ©e pour tous, mĂȘme si chez TourMaG on a remis le "collier" depuis la semaine derniĂšre.
Aussi, pour cet Ă©ditorial de reprise jâai hĂ©sitĂ© entre plusieurs sujets.
Mais pour vous faciliter la tĂąche et lâimmersion en douceur, jâai dĂ©cidĂ© dâĂȘtre rĂ©solument optimiste et de balayer dâun revers de main la plupart des sujets anxiogĂšnes. Ils reviendront toujours assez vite, hĂ©lasâŠ
Jâaimerai contribuer Ă faire durer, aussi longtemps que possible, la bĂ©atitude qui s'est emparĂ©e de nos entreprises et qui, malgrĂ© quelques avanies cĂŽtĂ© aĂ©rien nous a redonnĂ© une patate et une banane dâenfer.
Les revenge travellers attendaient bel et bien lâouverture, tapis derriĂšre leur souris. Et aprĂšs la crise sanitaire, nous avions bougrement besoin de ce rattrapage qui dĂ©montre une nouvelle fois la rĂ©silience de nos mĂ©tiers.
Il reste Ă savoir si cet Ă©tat de grĂące va se poursuivre oĂč sâenrhumer Ă lâapproche de lâautomne, mais câest lĂ une autre histoire que je vous conterai opportunĂ©ment.
Aussi, pour cet Ă©ditorial de reprise jâai hĂ©sitĂ© entre plusieurs sujets.
Mais pour vous faciliter la tĂąche et lâimmersion en douceur, jâai dĂ©cidĂ© dâĂȘtre rĂ©solument optimiste et de balayer dâun revers de main la plupart des sujets anxiogĂšnes. Ils reviendront toujours assez vite, hĂ©lasâŠ
Jâaimerai contribuer Ă faire durer, aussi longtemps que possible, la bĂ©atitude qui s'est emparĂ©e de nos entreprises et qui, malgrĂ© quelques avanies cĂŽtĂ© aĂ©rien nous a redonnĂ© une patate et une banane dâenfer.
Les revenge travellers attendaient bel et bien lâouverture, tapis derriĂšre leur souris. Et aprĂšs la crise sanitaire, nous avions bougrement besoin de ce rattrapage qui dĂ©montre une nouvelle fois la rĂ©silience de nos mĂ©tiers.
Il reste Ă savoir si cet Ă©tat de grĂące va se poursuivre oĂč sâenrhumer Ă lâapproche de lâautomne, mais câest lĂ une autre histoire que je vous conterai opportunĂ©ment.
Il y a des annĂ©es que lâogre Google avance en catimini...

Et puisquâon parle dâĂ©tat de grĂące, on a assistĂ© ces derniĂšres semaines Ă une sorte de miracle qui mâa scotchĂ© : les grandes banques (anglo-saxonnes, surtout) qui misent sur le tourisme comme un nouveau segment de croissance.
Mazette ! Il vaut mieux entendre ça que dâĂȘtre sourd.
Mais il faut croire que des âvoixâ ont glissĂ© Ă lâoreille des financiers que sâils ne bougeaient pas rapidement, les Gafam allaient sâen occuper. Il y a des annĂ©es que lâogre Google avance en catimini (?) ses pions en la matiĂšre.
Pas trop vite, question de pas concurrencer ceux dont la manne perfuse encore le gĂ©ant de Mountain View. Mais opiniĂątrement, tout de mĂȘme.
Toujours est-il que lâon a assistĂ© Ă un florilĂšge dâannonces voire une surenchĂšre dont on se interroge sur la vĂ©ritable portĂ©e. Mais ne boudons pas notre plaisir : les banques qui croient au voyage, câest vertigineux quand on sait le mĂ©pris quâelles affichent depuis des annĂ©es pour notre industrie.
Vous crĂ©ez une entreprise ? Si vous nâavez besoin de rien, contactez votre banquier, il vous accueillera Ă bras ouverts ! Anecdote ? A peine.
Depuis les années 90, Internet a rebattu les cartes.
Bref, les Ă©tablissements financiers qui disposent dâune clientĂšle captive, veulent revaloriser leur mĂ©tier et proposer aux consommateurs de nouveaux services, plutĂŽt que de se cantonner au rĂŽle de prĂȘteur. Ils voient dĂ©sormais le tourisme comme un nouvel Edorado permettant de redorer leur image, de resserrer les liens auprĂšs de la clientĂšle et (essayer) de la conserver dans leur giron.
Et force est de constater quâils mettent le paquet : Citi Bank, 12e entreprise mondiale, lancera cet automne Citi Travel, une nouvelle plateforme de rĂ©servation de voyages en collaboration avec Booking.com et Rocket Travel.
En mars 2021, la start-up canadienne Hopper et la société bancaire Capital One avaient déjà franchi le pas, avec le portail Capital One Travel. De leur cÎté, l'appli bancaire britannique Revolut, GetYourGuide avec Amex, ou encore JPMorgan Chase avec Frosch, poussent aussi la porte.
Vous me direz rien de nouveau sous le soleil puisque en son temps BNP, Crédit Lyonnais, Société Générale⊠avaient déjà tenté une percée mais sans grande conviction ni résultat. Sauf que depuis les années 90, Internet est passé par là et a rebattu les cartes.
Le secteur bancaire français et européen emboßtera-t-il le pas aux banques américaines ? Pas impossible, car la mondialisation et les nouvelles technologies ont uniformisé le métier.
Les gĂ©ants amĂ©ricains dâinternet sont aussi trĂšs implantĂ©s dans lâHexagone et les mĂȘmes causes risquent de produire les mĂȘmes effets, mĂȘme si la taille des marchĂ©s relativise les choses. Mais in fine tout est question de moyens et les gĂ©ants de la finance nâen manquent pas.
Alors, wait and seeâŠ
Et force est de constater quâils mettent le paquet : Citi Bank, 12e entreprise mondiale, lancera cet automne Citi Travel, une nouvelle plateforme de rĂ©servation de voyages en collaboration avec Booking.com et Rocket Travel.
En mars 2021, la start-up canadienne Hopper et la société bancaire Capital One avaient déjà franchi le pas, avec le portail Capital One Travel. De leur cÎté, l'appli bancaire britannique Revolut, GetYourGuide avec Amex, ou encore JPMorgan Chase avec Frosch, poussent aussi la porte.
Vous me direz rien de nouveau sous le soleil puisque en son temps BNP, Crédit Lyonnais, Société Générale⊠avaient déjà tenté une percée mais sans grande conviction ni résultat. Sauf que depuis les années 90, Internet est passé par là et a rebattu les cartes.
Le secteur bancaire français et européen emboßtera-t-il le pas aux banques américaines ? Pas impossible, car la mondialisation et les nouvelles technologies ont uniformisé le métier.
Les gĂ©ants amĂ©ricains dâinternet sont aussi trĂšs implantĂ©s dans lâHexagone et les mĂȘmes causes risquent de produire les mĂȘmes effets, mĂȘme si la taille des marchĂ©s relativise les choses. Mais in fine tout est question de moyens et les gĂ©ants de la finance nâen manquent pas.
Alors, wait and seeâŠ

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