Comme me le disait un expert, Equistone qui va prendre une participation majoritaire dans FRAM, Promovacances n'est pas un "fonds bidon" - DR
Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? A priori, cette prise de participation d’Equistone dans la holding Karavel/Fram devrait aller dans le bon sens.
Et comme, selon les termes du communiqué dont nous avons réussi à prendre connaissance samedi 3 mars 2018, ce « changement d’actionnariat financier n’aura aucune incidence sur la gestion des deux Groupes, qui poursuivront ainsi leurs activités opérationnelles avec une continuité de la stratégie, des équipes et du management », c’est finalement tout bon pour les salariés du groupe.
Mais, si j’en crois les témoignages de plus en plus nombreux que je reçois des uns et des autres, la situation sociale est loin d’être d’une grande pureté… Mais j’y reviendrai dans quelques temps.
Et comme, selon les termes du communiqué dont nous avons réussi à prendre connaissance samedi 3 mars 2018, ce « changement d’actionnariat financier n’aura aucune incidence sur la gestion des deux Groupes, qui poursuivront ainsi leurs activités opérationnelles avec une continuité de la stratégie, des équipes et du management », c’est finalement tout bon pour les salariés du groupe.
Mais, si j’en crois les témoignages de plus en plus nombreux que je reçois des uns et des autres, la situation sociale est loin d’être d’une grande pureté… Mais j’y reviendrai dans quelques temps.
Dominique Gobert - DR
On peut quand même se poser la question de savoir pourquoi Equistone, lequel est loin d’être un philanthrope, après avoir « accompagné » Karavel durant quatre ans (2007-2001), reprend la main, malgré une dette importante et des structures pas totalement généreuses en termes de bénéfices.
Fram continue en effet à perdre de l’argent et le Groupe Karavel ne dégage pas autant que les perspectives, sur le papier, voulaient bien le prévoir.
Comme me le disait un expert, Equistone n’est pas un « fonds bidon ». Cet expert aurait même employé le terme de « fonds de retournement », c’est-à-dire qu’ils ne sont pas là pour rigoler et qu’il va falloir, en soutenant « la stratégie développée par les dirigeants et apporter des moyens additionnels à FRAM et Karavel-Promovacances pour accélérer leur développement en s’appuyant sur son expérience dans le secteur et sur la relation de confiance établie avec Alain de Mendonça et son équipe entre 2007 et 2011 » (sic) que les fonds investis crachent vite fait bien fait, du bénef...
Fram continue en effet à perdre de l’argent et le Groupe Karavel ne dégage pas autant que les perspectives, sur le papier, voulaient bien le prévoir.
Comme me le disait un expert, Equistone n’est pas un « fonds bidon ». Cet expert aurait même employé le terme de « fonds de retournement », c’est-à-dire qu’ils ne sont pas là pour rigoler et qu’il va falloir, en soutenant « la stratégie développée par les dirigeants et apporter des moyens additionnels à FRAM et Karavel-Promovacances pour accélérer leur développement en s’appuyant sur son expérience dans le secteur et sur la relation de confiance établie avec Alain de Mendonça et son équipe entre 2007 et 2011 » (sic) que les fonds investis crachent vite fait bien fait, du bénef...
Et que, indéniablement, il va y avoir une profonde refonte de l’ensemble du groupe. Notamment chez Fram, dont la marque Plein Vent notamment sera peu ou prou noyée dans la nouvelle entité.
Joost Bourlon, le PDG de Fram révoqué la semaine dernière sans tambours ni trompette, en est un exemple flagrant.
Quant à la justification évoquée par les dirigeants du groupe, « préserver l’intégrité des groupes et l’identité forte des marques Fram et Promovacances qui restent ainsi indépendantes et françaises, dans un secteur qui se consolide de façon accélérée, avec aujourd’hui une grande majorité des voyagistes du secteur sous le contrôle de groupes industriels étrangers. », ça me fait légèrement sourire.
Mais on peut toujours y croire, bien sûr !
De même que les salariés de Fram qui auront, si j’en crois la communication du groupe, l’opportunité « d’être associés à l’opération et de devenir actionnaires de leurs sociétés. ».
Curieusement, mais je peux me tromper, je crois que cette affaire n’est pas totalement bouclée. Quid en effet du Groupe Marietton et d’Havas, lesquels ne se sont jusqu’à présent pas manifestés ? Laurent Abitbol, tout en démettant être intéressé par l’affaire, devrait quand même, juste pour le plaisir des yeux, « aller voir » …
Certes, Havas, qui va au passage s’implanter en Suisse, au Luxembourg et en Belgique, a d’autres priorités immédiates. En même temps on ne peut s’empêcher de penser que pour le groupe, qui tient quand même le haut du pavé en termes de distribution, de production, pourrait être tenté de passer à la vitesse supérieure et détenir une certaine « hégémonie » sur le marché français…
Ce qui, comme me le confiait un vieil ami, figure incomparable du tourisme français, « bouclerait la boucle » !
Comme le dit le proverbe, « En avril ne te découvre pas d’un fil » !
Il va pourtant falloir…
Joost Bourlon, le PDG de Fram révoqué la semaine dernière sans tambours ni trompette, en est un exemple flagrant.
Quant à la justification évoquée par les dirigeants du groupe, « préserver l’intégrité des groupes et l’identité forte des marques Fram et Promovacances qui restent ainsi indépendantes et françaises, dans un secteur qui se consolide de façon accélérée, avec aujourd’hui une grande majorité des voyagistes du secteur sous le contrôle de groupes industriels étrangers. », ça me fait légèrement sourire.
Mais on peut toujours y croire, bien sûr !
De même que les salariés de Fram qui auront, si j’en crois la communication du groupe, l’opportunité « d’être associés à l’opération et de devenir actionnaires de leurs sociétés. ».
Curieusement, mais je peux me tromper, je crois que cette affaire n’est pas totalement bouclée. Quid en effet du Groupe Marietton et d’Havas, lesquels ne se sont jusqu’à présent pas manifestés ? Laurent Abitbol, tout en démettant être intéressé par l’affaire, devrait quand même, juste pour le plaisir des yeux, « aller voir » …
Certes, Havas, qui va au passage s’implanter en Suisse, au Luxembourg et en Belgique, a d’autres priorités immédiates. En même temps on ne peut s’empêcher de penser que pour le groupe, qui tient quand même le haut du pavé en termes de distribution, de production, pourrait être tenté de passer à la vitesse supérieure et détenir une certaine « hégémonie » sur le marché français…
Ce qui, comme me le confiait un vieil ami, figure incomparable du tourisme français, « bouclerait la boucle » !
Comme le dit le proverbe, « En avril ne te découvre pas d’un fil » !
Il va pourtant falloir…