Aujourd’hui, plus de 30% des vols opérés sur le territoire français sont annulés. Avec les conséquences financières que cela peut comporter, sans parler du préjudice considérable subi © M.studio - Fotolia.com
... ben, que nenni !
Et pourtant, j’ai encore en mémoire la déclaration triomphante du patron de la DGAC lors de la dernière Assemblée Général du BAR (Board of Airlines Representatives) pas plus tard que le mois dernier : « Grâce à cet accord, nous avons enfin éloigné le risque de grève des contrôleurs aériens » !
Ben tiens, et ta sœur ?
Ces messieurs-dames du contrôle aérien, des zones sud de la France, à l’initiative d’un syndicat minoritaire des contrôleurs, l’UNSA-ICNA en veulent encore plus.
Et foutent en l’air tout le trafic aérien en France et sans vergogne à compter de ce jour. Et ceci devrait se poursuivre pendant une période que l’on n’ose pas envisager…
Bien évidemment, j’ai cherché, très attentivement, les raisons de ce mouvement. C’est complexe et je vais d’ailleurs le laisser à votre réflexion, j’avoue que je comprends pas tout, si ce n’est que, finalement, l’accord signé il y a six mois… c’est pas bien !
Et pourtant, j’ai encore en mémoire la déclaration triomphante du patron de la DGAC lors de la dernière Assemblée Général du BAR (Board of Airlines Representatives) pas plus tard que le mois dernier : « Grâce à cet accord, nous avons enfin éloigné le risque de grève des contrôleurs aériens » !
Ben tiens, et ta sœur ?
Ces messieurs-dames du contrôle aérien, des zones sud de la France, à l’initiative d’un syndicat minoritaire des contrôleurs, l’UNSA-ICNA en veulent encore plus.
Et foutent en l’air tout le trafic aérien en France et sans vergogne à compter de ce jour. Et ceci devrait se poursuivre pendant une période que l’on n’ose pas envisager…
Bien évidemment, j’ai cherché, très attentivement, les raisons de ce mouvement. C’est complexe et je vais d’ailleurs le laisser à votre réflexion, j’avoue que je comprends pas tout, si ce n’est que, finalement, l’accord signé il y a six mois… c’est pas bien !
Dominique Gobert et chien Charly
« La section locale du CRNA Sud-Est de l’UNSA-ICNA revendique :
• La reconnaissance du CRNA Sud-Est à la hauteur des grands centres opérationnels de la DSNA par un traitement équivalent des moyens alloués (techniques, humains, politique et financiers).
• L’adoption par le GT7 et la valorisation, à la hauteur de celle du cadre 7 jours sur 12 option 1, de sa proposition de cadre alternatif pour mettre en place une expérimentation ou, en l’absence d’expérimentation, l’absence d’efforts supplémentaires demandés aux personnels du CRNA Sud-Est, déjà particulièrement sollicités pendant la période de charge.
• L’affectation de ressources humaines suffisantes pour répondre à la demande des usagers sur les 5 prochaines années notamment si l’échec du GT7 prive le CRNA Sud-Est du levier d’adaptation des conditions de travail à court et moyen terme.
Soucieuse de pouvoir faire face aux défis qui attendent le CRNA Sud-Est sans une nouvelle fois devoir faire reposer la performance uniquement sur des contraintes qui seraient socialement inacceptables pour les personnels, et constatant que les voies du dialogue social, dans les GT effectifs successifs et dans le GT protocolaire 7 et localement, ne sont pas en mesure d’apporter les réponses satisfaisantes pour l’avenir du CRNA Sud-Est, la section locale UNSA-ICNA est contrainte de vous demander de considérer la présente comme valant préavis de grève pour l’ensemble des Ingénieurs du Contrôle de la Navigation Aérienne du CRNA Sud-Est, pour la période du mardi 7 mars 2017 à la prise de service du matin au jeudi 9 mars 2017 à la fin de la vacation de nuit du 9 au 10 mars 2017 ».
• La reconnaissance du CRNA Sud-Est à la hauteur des grands centres opérationnels de la DSNA par un traitement équivalent des moyens alloués (techniques, humains, politique et financiers).
• L’adoption par le GT7 et la valorisation, à la hauteur de celle du cadre 7 jours sur 12 option 1, de sa proposition de cadre alternatif pour mettre en place une expérimentation ou, en l’absence d’expérimentation, l’absence d’efforts supplémentaires demandés aux personnels du CRNA Sud-Est, déjà particulièrement sollicités pendant la période de charge.
• L’affectation de ressources humaines suffisantes pour répondre à la demande des usagers sur les 5 prochaines années notamment si l’échec du GT7 prive le CRNA Sud-Est du levier d’adaptation des conditions de travail à court et moyen terme.
Soucieuse de pouvoir faire face aux défis qui attendent le CRNA Sud-Est sans une nouvelle fois devoir faire reposer la performance uniquement sur des contraintes qui seraient socialement inacceptables pour les personnels, et constatant que les voies du dialogue social, dans les GT effectifs successifs et dans le GT protocolaire 7 et localement, ne sont pas en mesure d’apporter les réponses satisfaisantes pour l’avenir du CRNA Sud-Est, la section locale UNSA-ICNA est contrainte de vous demander de considérer la présente comme valant préavis de grève pour l’ensemble des Ingénieurs du Contrôle de la Navigation Aérienne du CRNA Sud-Est, pour la période du mardi 7 mars 2017 à la prise de service du matin au jeudi 9 mars 2017 à la fin de la vacation de nuit du 9 au 10 mars 2017 ».
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Conclusion : aujourd’hui, plus de 30% des vols opérés sur le territoire français sont annulés.
Avec les conséquences financières que cela peut comporter, sans parler du préjudice considérable subi non seulement pas les compagnies, les distributeurs et bien évidemment, les passagers, dont tout le monde se moque comme d’un détail sans importance.
Le BAR, et c’est parfaitement compréhensible, s’élève, dans un communiqué publié durant le week-end, sur cette opération débile : « Tout comme les organisations représentatives du transport aérien en Europe, BAR France a dénoncé ces mouvements répétitifs qui a certains égards apparaissent comme un exercice abusif d’un droit quand les conditions d’un consensus social ont été validées par la majorité des composantes de la DGAC y compris le syndicat en question ».
En théorie, grâce à l’accord signé en juillet dernier, on pouvait espérer ne pas subir de grève avant 2019.
En fait, la parole donnée, ça n’existe plus. Vous me direz, avec les exemples donnés par les politiques, c’est pas si étonnant que ça.
Et c’est bien inquiétant pour l’avenir proche de notre communauté…
Avec les conséquences financières que cela peut comporter, sans parler du préjudice considérable subi non seulement pas les compagnies, les distributeurs et bien évidemment, les passagers, dont tout le monde se moque comme d’un détail sans importance.
Le BAR, et c’est parfaitement compréhensible, s’élève, dans un communiqué publié durant le week-end, sur cette opération débile : « Tout comme les organisations représentatives du transport aérien en Europe, BAR France a dénoncé ces mouvements répétitifs qui a certains égards apparaissent comme un exercice abusif d’un droit quand les conditions d’un consensus social ont été validées par la majorité des composantes de la DGAC y compris le syndicat en question ».
En théorie, grâce à l’accord signé en juillet dernier, on pouvait espérer ne pas subir de grève avant 2019.
En fait, la parole donnée, ça n’existe plus. Vous me direz, avec les exemples donnés par les politiques, c’est pas si étonnant que ça.
Et c’est bien inquiétant pour l’avenir proche de notre communauté…