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La case de l'Oncle Dom : Thomas Cook... on efface tout et on recommence ?

L'édito de Dominique Gobert


Tiens, sale temps pour les restructurateurs... Après Thierry Miremont, viré de chez Fram, c'est Michel Resseguier qui quitte la Présidence de Thomas Cook. Une demi-surprise toutefois puisque son "contrat" prenait fin, officiellement à la fin de ce mois…


le Lundi 19 Mai 2014

La case de l'Oncle Dom : Thomas Cook... on efface tout et on recommence ?
Michel Resseguier, interrogé par moi pas plus tard qu'en mars dernier, ne se voyait pas du tout quitter Thomas Cook France avant longtemps.

Et pourtant, si j'en crois les réactions officielles, il semble que son "ordre de mission" était valable jusqu'à la fin du mois de mai.

M'aurait-il abusé à l'insu de mon plein gré ? Décidément, on ne peut plus faire confiance à personne…

En tout cas, c'est Nicolas Delord, nommé Directeur Général de Thomas Cook France depuis septembre 2013 qui voit enfin s'ouvrir à lui les portes du pouvoir Cookien.

Reste maintenant à savoir ce qu'il va faire (ou pouvoir faire) de ce pouvoir.

Va-t-il poursuivre la politique mise en place par son président précédent, comme le laissent entendre ses services de communication ?

Et dans ce cas, va-t-il enfin faire aboutir la signature des nouveaux contrats de franchisés, va-t-il enfin résoudre une bonne fois pour toutes le grand problème de la distribution chez TC France ?

Ou, au contraire, comme tendent à le penser certains franchisés qui n'avaient pas Resseguier en grande sympathie, va-t-il, afin d'affirmer sa "patte", repartir quasi à zéro ?

La case de l'Oncle Dom : Thomas Cook... on efface tout et on recommence ?
Va-t-on à nouveau assister à la valse livrée autour de Jet Tours, un coup je te vois, un coup je te vois plus ?

Va-t-il disposer d'un peu d'autonomie ou sera-t-il sous la tutelle des grands actionnaires grands-bretons ?

Il me parait difficile cependant pour Nicolas Delord, lequel avait quand même bien mené sa barque du côté de chez Kuoni, de balayer d'un revers de bras (ou de jambe) tout ce que, bien difficilement, avait tenté de mettre en place la présidence de Resseguier…

En même temps, on ne peut pas dire que la "reconstruction" menée par ce dernier soit totalement en ligne avec le retour à l'équilibre. Longtemps souhaité mais qui tarde encore à se montrer…

Lors de notre entretien du mois de mars, Michel Resseguier, tout en constatant que les "choses s'amélioraient", constatait encore un retard certain, non seulement dans le redressement du TO en France, mais aussi de ses structures, particulièrement en matière de technologie.

Parce que là, le retard est quasi abyssal.

En même temps, pour le nouveau patron de Thomas Cook France, la marge de manœuvre est relativement faible, notamment au niveau de la scission de la marque en deux "entités" : Thomas Cook pour les boutiques, Jet Tours pour le TO.

Encore que tout ceci reste pour le moins du domaine du grand flou artistique et personne, surtout pas le client ne s'y retrouve encore vraiment.

Et la tentation pourrait être forte de refaire un pas en arrière ? Il est vrai que sans recul, pas d'avance disait, je crois bien, Mao.

Cette saison estivale va être décisive pour le TO qui se cherche encore.

De quoi en tout cas, faire doucement sourire son gros compétiteur, j'ai nommé TUI France.


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Commentaires

1.Posté par Bobby Ewing le 20/05/2014 10:54 | Alerter
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Quoique fasse M Delors il ne pourra que faire mieux que Rezeguier qui n'a fait que dire que la société vit dans le déni
A chaque changement on espère mais c'est pas mieux et donc pas motivant ni constructif

2.Posté par K-One le 20/05/2014 11:57 | Alerter
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Après le passage du restructurateur, Thomas Cook a enfin aux commandes un vrai capitaine de l'industrie du tourisme français. S'il est difficile de se faire une idée de l'état du navire ou du paquebot, on peut penser qu'il n'est plus à la dérive même si certains signaux d'alerte persistent toujours.
J'espère que Mr Delord déploiera tout son talent de chef d'entreprise pour définir un plan d'action et une vision économique gagnante de TC France nonobstant les contraintes de la mauvaise conjoncture auxquelles elle est soumise.
Œuvrer avec talent, car il y a au sein de cette entreprise des hommes et des femmes de talent qui, de par leur expertise métier sont essentiels au fonctionnement optimal de différentes structures de TC. Ils et elles représentent les forces vives de l'entreprise, et doivent être préservés.
Certes on n'y voit qu'un coût lorsque le CA n'est pas à la hauteur des exigences économiques permettant un redressement des comptes, mais il est important de souligner le fort impact non négligeable des charges inhérentes aux décisions stratégiques (entre autres la restructuration de l'IT) prises en amont et dont il hérite, aujourd'hui, la situation.
Je pense qu'il faut compter sur le courage et l'expérience du capitaine, et s'appuyer sur les compétence et le savoir faire de l'équipage pour que le navire TCF traverse sans trop de dommages les zones de turbulences.

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