Dur aussi et surtout pour les quelque 700 salariés de Thomas Cook France, lesquels, une fois de plus, sont les dindons (pardon pour ces aimables volatiles) de la farce qui devient très amère. - Photo PG
Certes, la fête continue, notamment pour certains indélicats qui, non contents d’avoir encaissé les acomptes clients, refusent obstinément de payer des fournisseurs…
Dur aussi pour ces franchisés, exsangues pour la plupart et qui n’ont aucune solution.
Dur aussi, même pour les réseaux qui, afin de sécuriser leurs adhérents, prennent en charge non seulement les vacances de leurs clients, mais également le remboursement des acomptes versés. Selectour est un exemple à retenir.
Dur aussi de ne pas entendre s’exprimer enfin, le patron de Thomas Cook France, lequel, malgré ce que disent ses amis, « travaille dur ». Mais à quoi ? Sauver la situation ? On peut se demander par exemple pourquoi il ne veut pas débloquer les PNR de ces centaines de clients, ce qui permettrait à certains de pouvoir au moins agir différemment… Mais que l’on se rassure, aucun, d’après de bonnes sources, espoir de ce côté-là. Qu’on se le dise.
Dur aussi et surtout pour les quelque 700 salariés de Thomas Cook France, lesquels, une fois de plus, sont les dindons (pardon pour ces aimables volatiles) de la farce qui devient très amère.
Dur aussi pour ces franchisés, exsangues pour la plupart et qui n’ont aucune solution.
Dur aussi, même pour les réseaux qui, afin de sécuriser leurs adhérents, prennent en charge non seulement les vacances de leurs clients, mais également le remboursement des acomptes versés. Selectour est un exemple à retenir.
Dur aussi de ne pas entendre s’exprimer enfin, le patron de Thomas Cook France, lequel, malgré ce que disent ses amis, « travaille dur ». Mais à quoi ? Sauver la situation ? On peut se demander par exemple pourquoi il ne veut pas débloquer les PNR de ces centaines de clients, ce qui permettrait à certains de pouvoir au moins agir différemment… Mais que l’on se rassure, aucun, d’après de bonnes sources, espoir de ce côté-là. Qu’on se le dise.
Dur aussi et surtout pour les quelque 700 salariés de Thomas Cook France, lesquels, une fois de plus, sont les dindons (pardon pour ces aimables volatiles) de la farce qui devient très amère.
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Bien sûr, le communiqué publié jeudi 9 octobre 2019 au soir se veut toujours très rassurant : Thomas Cook, avec l’aide (quand même !) de l’APST, s’attache à faciliter le retour… et les départs de ses clients et s’attache à « limiter autant que faire se peut les désagréments occasionnés à ses clients » !
Et de clamer haut et fort que « Forte d’un chiffre d’affaires net de 425 millions €, d’un réseau de 174 agences de voyages en propre réparties sur tout le territoire français, de 247 agences sous contrat de franchise ou d’affiliation, d’un tour opérateur historiquement parmi les leaders sur le marché français (Jet tours) et de 780 collaborateurs, Thomas Cook France suscite l’intérêt d’un certain nombre de repreneurs potentiels, appelés à déposer leur offre de reprise auprès du tribunal d’ici le 22 octobre au soir ».
Oui. Sauf que même avec ses 400 briques, les comptes de TC France plongeaient encore de 30 briques pour le dernier exercice… Et encore.
Mais faut bien valoriser la vieille maison. Comme d’habitude, ce sont les collaborateurs, particulièrement dans les agences intégrées, qui vont payer, outre certains services au siège qui sont déjà fermés.
Mais pour les salariés des agences, c’est dur, très dur. Comme la trésorerie est plus qu’exsangue, il a suffi, afin de limiter les frais salariaux, de « demander » (?) aux salariés de prendre leurs congés payés durant cette période délicate. Ainsi, chacun, selon la taille et le personnel de son agence sera « en congé » à coups de demi-journée… en attendant la fin.
Et de clamer haut et fort que « Forte d’un chiffre d’affaires net de 425 millions €, d’un réseau de 174 agences de voyages en propre réparties sur tout le territoire français, de 247 agences sous contrat de franchise ou d’affiliation, d’un tour opérateur historiquement parmi les leaders sur le marché français (Jet tours) et de 780 collaborateurs, Thomas Cook France suscite l’intérêt d’un certain nombre de repreneurs potentiels, appelés à déposer leur offre de reprise auprès du tribunal d’ici le 22 octobre au soir ».
Oui. Sauf que même avec ses 400 briques, les comptes de TC France plongeaient encore de 30 briques pour le dernier exercice… Et encore.
Mais faut bien valoriser la vieille maison. Comme d’habitude, ce sont les collaborateurs, particulièrement dans les agences intégrées, qui vont payer, outre certains services au siège qui sont déjà fermés.
Mais pour les salariés des agences, c’est dur, très dur. Comme la trésorerie est plus qu’exsangue, il a suffi, afin de limiter les frais salariaux, de « demander » (?) aux salariés de prendre leurs congés payés durant cette période délicate. Ainsi, chacun, selon la taille et le personnel de son agence sera « en congé » à coups de demi-journée… en attendant la fin.
Bien évidemment, les primes de résultats n’existent plus, de même que certains avantages, tels les tickets restaurant par exemple. Imaginez, pour ces centaines de salariés, en majorité des femmes, jeunes et parfois seules avec des enfants à charge, payées au Smic, voir leurs émoluments réduits de 30 à 40%.
Le tout avec une certaine indifférence, pour ne pas dire plus, de la part de leur président, muté dans un mutisme éloquent !
Reprise, indique le communiqué ? Mais qui voudra d’une coquille vide, avec des agences souvent peu reluisantes (ça me rappelle la phrase d’Abitbol et les agences taudis !), dont on ne peut apprécier véritablement le chiffre d’affaires ?
Qui voudra aussi de Jet Tours, si ce n’est un vieux camarade à qui je dis clairement qu’il ferait mieux de passer à autre chose ! De toutes façons, hormis la marque, le TO a peu de chances d’être distribué à nouveau dans les réseaux…
Tout ceci manque de rigueur, à défaut de panache… Mais n'est pas Laurent Magnin qui veut!
Le tout avec une certaine indifférence, pour ne pas dire plus, de la part de leur président, muté dans un mutisme éloquent !
Reprise, indique le communiqué ? Mais qui voudra d’une coquille vide, avec des agences souvent peu reluisantes (ça me rappelle la phrase d’Abitbol et les agences taudis !), dont on ne peut apprécier véritablement le chiffre d’affaires ?
Qui voudra aussi de Jet Tours, si ce n’est un vieux camarade à qui je dis clairement qu’il ferait mieux de passer à autre chose ! De toutes façons, hormis la marque, le TO a peu de chances d’être distribué à nouveau dans les réseaux…
Tout ceci manque de rigueur, à défaut de panache… Mais n'est pas Laurent Magnin qui veut!