La case de l'Oncle Dom: les "meilleurs d'entre nous" distingués par TourMaG.com

C'est pas un édito tout à fait comme les autres, ce matin, après l'extraordinaire soirée qui a réuni plus de 2 000 participants à l'occasion de nos 15 ans d'existence.

Une existence qui a connu son début au fond d'un garage, pas chauffé mais climatisé par la douce chaleur du Sud de la France.

Rien à voir avec un certain JC, j'en vois déjà qui commencent à supputer de vagues ressemblances.

Bon, on va pas s'attendrir, d'autant qu'en 15 ans, le petit garage a explosé et rassemblé, vite fait, bien fait une équipe solide, jeune, en majorité féminine (ce qui est du plus grand bonheur), enthousiaste, motivée, bourrée d'idées.

J'en profite, puisque tel est mon privilège, pour souligner ma fierté de faire partie de cette équipe, bien qu'étant encore un peu jeune dans la société. Encore un privilège !

Ceci étant dit (et c'est pas du cirage de pompes) à l'occasion de cette brillante soirée, à laquelle, malheureusement, certains n'ont pas souhaité se rendre, nous avons dévoilé les grands "élus" (par un vrai vote, sans procurations ou autres malfaisantes billevesées), des Tour Managers de l'année 2013. Et le "grand" de la quinzaine 1998-2013 !

Résultats pour le moins surprenants, mais pas dénués de bon sens et d'une certaine admiration pour ceux qui ont mené un parcours courageux.

Georges Rudas, que beaucoup d'entre vous ont connu à l'époque où il œuvrait en tant que Directeur Commercial chez TAT (une compagnie aérienne depuis longtemps disparue, fondue dans le moule de British Airways), récupéré chez Amadeus pour en devenir le Président France, a été reconnu par l'électorat comme le "manager de ces 15 dernières années".

Ben, il est allé au charbon, montant les marches unes à une, rien à dire.

Pour la distribution, qu'Adriana Minchella ait été récompensée, (et je vois le sourire de JF Rial), c'est bien aussi. Mais oui, l'électeur aime bien les petits qui se battent (parfois en désordre) pour défendre leur peau.

J'aime. En revanche, que Martine Granier ait obtenu aussi le prix, je suis assez surpris, mais il est vrai que Voyage Privé est une réussite en la matière. L'électeur est sage.

Pour les agences en ligne, rien à dire : Carlos da Silva, revenu exprès de son tour du monde en famille, le mérite et c'est un grand bonheur pour l'ensemble de la profession.

Quant à Denis Philippon, de Voyage Privé, les électeurs auront récompensé la bonne idée… indéniable.

Que, dans la catégorie croisiéristes, Georges Azouze et Erminio Eschena l'emportent, après tout, rien à dire, au même titre que Laurent Magnin pour XL Airways ou Alex Crux pour Vueling ramassent la récompense.

Les agents de voyages ont tranché… Mais j'avoue quand même me demander si leur vote a été rationnel, si je puis me permettre.

Parce que, franchement, élire Jean-François Rial, patron de Voyageurs du Monde avec Adriana Minchella, Présidente du Cediv, la bête noire du premier, y'a de quoi y perdre son latin, non.

Pourtant, la récompense est justifiée vis-à-vis de Rial. Du coup, je me demande comment il va, dorénavant, communiquer envers les agents de voyages, mais bon, ce sont les surprises de la démocratie, souvent indéchiffrable et pourtant tellement indispensable.

Tiens, pour en finir avec la démocratie, support indispensable de notre société, la récompense largement méritée attribuée à Carole Pellicer et Joost Bourlon, dirigeants de Plein Vent.

Là, la démocratie a été bafouée de plein fouet. Non pas par le résultat du vote, largement mérité, mais par leur incapacité, voulue, à venir recevoir leur prix.

En clair, et je m'insurge fortement contre ces procédés dignes d'un Kim Jong : 1 ou 2, les deux responsables de Plein Vent, seul soutien actuel, pour ne pas dire large support de la maison mère, ont été fortement priés de ne pas assister à la soirée.

Ah, pardon, j'oubliais que dans la maison mère de Plein Vent, la démocratie n'avait largement plus sa place et que les têtes qui dépassent sont irrémédiablement condamnées au goulag.

Comme je le dis souvent, l'avenir est en marche. Heureusement qu'en partant, désabusé par cette triste nouvelle, j'ai aperçu une paire d'yeux qui illuminaient mes désillusions d'un autre temps.

Un réconfort sur lequel je ne me suis pas retourné…