La case de l’Oncle Dom : pénurie de personnel dans le tourisme ? Et les migrants, b... !

Pourtant, et nous ne le répéterons jamais assez, le tourisme, comme le disait souvent madame Pinville, ancienne secrétaire d’Etat au tourisme, tendance Bercy, est un véritable pilier de l'économie française.

Celle-ci représente tout de même 7 à 8% (selon les syndicats ou selon la police) du PIB, ce qui est loin d’être une carabistouille, selon le langage de Président Macron.

D’où cette construction de la CAT, menée par mon Basque favori (lui ne bondit pas), Roland Héguy et assistée par le Président du Seto, RMC (non pas la radio) !

Et, pour l’instant, 14 membres composent cette joyeuse bande, allant des bateliers aux campings en passant par les autocars et les résidences de tourisme…

Oups, j’allais oublier les aériens ? Mais non ! On se demande pourquoi, mais tant la FNAM que le Scara, les transporteurs aériens français renâclent… Cherchez l’erreur.

Pas grave, nos vrais professionnels du tourisme semblent cette fois-ci bien décidés à se consacrer à leur tâche et, surtout, en tant que forces vives et actives de la nation, à contribuer à l’économie du pays.

A LIRE : Sur-tourisme, formation… la Confédération se veut force de proposition

Ils se veulent, c’est René-Marc Chikli qui le dit, « le véritable ministère du Tourisme, puisqu’il n’y en a pas en France » !

Faut peut-être pas trop rêver et puis, ça va faire de la peine à Jean-Baptiste Lemoyne…

Pourtant, y’a un sacré boulot. Ne serait-ce déjà qu’au plan de la desserte aérienne en France.

Nous disposons d’ailleurs d’une foultitude d’aéroports, certains coûtant souvent beaucoup plus chers aux collectivités qu’ils ne rapportent, mais ça c’est un autre problème...

En revanche, pourquoi effectivement, rester arc boutés sur les droits de trafic aérien et tenter une « autarcie » imbécile ?

Nous ne reviendrons pas non plus sur les contraintes et les empêchements divers qui bloquent bon nombre d’opérateurs du tourisme, pas plus que cette fameuse transposition de la Directive sur les voyages à forfait…

Parmi tous les sujets abordés lors de sa première conférence de presse, le CAT, en la personne de Roland Héguy, en a soulevé un que je qualifierai… d’énorme !

Celui qui touche particulièrement (mais pas que) l’hébergement et la restauration en France : « Nous avons tous les investisseurs nécessaires, annonce Roland Héguy et nous sommes des créateurs d’emplois importants. Malheureusement, nous avons plus de 150 000 emplois à offrir… et nous n’arrivons pas à trouver les personnels adéquats » !

Comme quoi, il suffirait bien de traverser la rue pour trouver un job, non ?

Pourtant, il y a une solution qu’a trouvée Roland Héguy et qui a reçu l’assentiment des membres de son organisation (l’UMIH, ndDG). « Développons une véritable filière de formation et accueillons les migrants qui, eux, aimeraient ne pas avoir à traverser la Méditerranée au risque de se noyer et employons-les » !

C’est une bonne idée. La plupart de ces malheureux sont volontaires, et espèrent trouver, chez nous, une vie meilleure. En bossant, car beaucoup sont compétents !

Une opportunité exceptionnelle pour notre pays où, j’ose à peine le rappeler, le chômage atteint des niveaux insupportables.

Ce n'est pas compliqué. De plus, ça me réjouit beaucoup, dans la mesure où ces restaurateurs, ces cafetiers, ces hôteliers ont donné leur accord, nous retrouverions aussi nos vraies valeurs de terre d’asile et des droits de l’Homme.

Accessoirement aussi, madame Le Pen en perdrait une bonne partie de son électorat !