Pour Dom' pas question de taxer le kérosène si seulement la France le fait - Crédit photo : Depositphotos @alphaspirit
Parce que, pour ceux qui ne le savent pas : le carburant des aéroplanes volant sur l’ensemble de la planète, le kérosène, n’est pas taxé.
Ce qui, particulièrement en France et dans le contexte actuel, fait plutôt désordre, n’est-il pas ?
A lire : Réchauffement climatique : faut-il enfin taxer le kérosène des avions ?
Et pourtant… Tiens, c’est comme le diesel pour les automobiles, dont l’emploi a été fortement préconisé par nos bonnes et larges têtes pensantes ces dernières années, avant de faire marche arrière toute !
Le kérosène est détaxé, dans le monde entier depuis la Convention Internationale de Chicago en 1944 ! Comme le temps passe, mais à l’époque, il fallait donner un coup de pouce au trafic aérien mondial.
Changer ce principe obligerait les états membres (ils sont pas loin de 200) de l’ Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), à accepter, à l’unanimité, un changement insupportable.
D’autant et pour rester totalement objectif, que le transport aérien est loin d’être un champion du polluage ! Comparé à la pollution automobile ou même aux navires de croisières, c’est quasi de la roupie de sansonnet.
Et encore, l’OACI a déjà pris des mesures concrètes, le dispositif « Corsia » qui oblige les compagnies à acquitter une sorte de « péage » leur permettant d’acheter des « crédits carbone », ce qui devrait, en théorie, limiter les émissions carbone des vols internationaux.
Ce qui, particulièrement en France et dans le contexte actuel, fait plutôt désordre, n’est-il pas ?
A lire : Réchauffement climatique : faut-il enfin taxer le kérosène des avions ?
Et pourtant… Tiens, c’est comme le diesel pour les automobiles, dont l’emploi a été fortement préconisé par nos bonnes et larges têtes pensantes ces dernières années, avant de faire marche arrière toute !
Le kérosène est détaxé, dans le monde entier depuis la Convention Internationale de Chicago en 1944 ! Comme le temps passe, mais à l’époque, il fallait donner un coup de pouce au trafic aérien mondial.
Changer ce principe obligerait les états membres (ils sont pas loin de 200) de l’ Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), à accepter, à l’unanimité, un changement insupportable.
D’autant et pour rester totalement objectif, que le transport aérien est loin d’être un champion du polluage ! Comparé à la pollution automobile ou même aux navires de croisières, c’est quasi de la roupie de sansonnet.
Et encore, l’OACI a déjà pris des mesures concrètes, le dispositif « Corsia » qui oblige les compagnies à acquitter une sorte de « péage » leur permettant d’acheter des « crédits carbone », ce qui devrait, en théorie, limiter les émissions carbone des vols internationaux.
Dominique Gobert - DR
Vaste fumisterie, je vous l’accorde, d’autant que l’on ne sait pas trop où va l’argent correspondant…
Mais bon. En France, notre bon ministre de Rugy, du temps où il était député de je ne sais plus quelle formation politique (ça va, ça vient), voulait taxer le kérosène, au nom de l’équité.
Curieusement, depuis qu’il a remplacé presque au pied levé Nicolas Hulot, c’est plutôt mutisme et langue de bois de ce côté-là. Pas grave !
En même temps (voilà que j’en arrive à employer le langage de Président Macron), pourquoi taxer tout et n’importe quoi en France, depuis le petit retraité jusqu’à nos chaudières, en « oubliant le bon carburant des aéroplanes ? »
Mon bon camarade Rial, l’homme qui dégaine plus vite que Lucky Luke (le dernier est un peu décevant à mon goût), a immédiatement réagi dans un tweet que je cite ici: « Il faut évidemment taxer le #kérosène des #avions et le #fuel lourd des #cargos Et #paquebots en urgence, et casser les accords internationaux qui l’interdisent. Hulot #GiletsJaunes. Je le juge nécessaire et indispensable en tant qu’entrepreneur du voyage ».
Ben non !
Mais bon. En France, notre bon ministre de Rugy, du temps où il était député de je ne sais plus quelle formation politique (ça va, ça vient), voulait taxer le kérosène, au nom de l’équité.
Curieusement, depuis qu’il a remplacé presque au pied levé Nicolas Hulot, c’est plutôt mutisme et langue de bois de ce côté-là. Pas grave !
En même temps (voilà que j’en arrive à employer le langage de Président Macron), pourquoi taxer tout et n’importe quoi en France, depuis le petit retraité jusqu’à nos chaudières, en « oubliant le bon carburant des aéroplanes ? »
Mon bon camarade Rial, l’homme qui dégaine plus vite que Lucky Luke (le dernier est un peu décevant à mon goût), a immédiatement réagi dans un tweet que je cite ici: « Il faut évidemment taxer le #kérosène des #avions et le #fuel lourd des #cargos Et #paquebots en urgence, et casser les accords internationaux qui l’interdisent. Hulot #GiletsJaunes. Je le juge nécessaire et indispensable en tant qu’entrepreneur du voyage ».
Ben non !
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D’abord, parce que les compagnies aériennes, je parle de notre pavillon français, sont en proie à des difficultés croissantes, que le prix du kérosène les plombe chaque mois et qu’elles sont, elles aussi, largement taxées.
N’oublions pas aussiu qu'en France, les compagnies sont sujettes à la taxe Chirac, la taxe « sécurité », la taxe sur les infrastructures aéroportuaires, j’en oublie sûrement et qu’elles en ont aussi ras la casquette !
Je ne suis pas sûr que leurs compétiteurs, genre compagnies du Golfe ou de l’Asie, acquittent le carburant au même tarif… Vous me direz que, toujours en même temps, le passager, qui voit son pouvoir d’achat diminuer à la vitesse de la bêtise grandissante de Trompette, n’aura qu’une solution : payer un peu plus cher son ticket d’aéroplane et accessoirement l’ensemble de ses voyages !
Quant aux distributeurs, la surcharge carburant ne rentre pas dans le calcul de la commission…
Alors, pourquoi se gêner ?
Mais tant qu’on ne taxera pas la connerie…
N’oublions pas aussiu qu'en France, les compagnies sont sujettes à la taxe Chirac, la taxe « sécurité », la taxe sur les infrastructures aéroportuaires, j’en oublie sûrement et qu’elles en ont aussi ras la casquette !
Je ne suis pas sûr que leurs compétiteurs, genre compagnies du Golfe ou de l’Asie, acquittent le carburant au même tarif… Vous me direz que, toujours en même temps, le passager, qui voit son pouvoir d’achat diminuer à la vitesse de la bêtise grandissante de Trompette, n’aura qu’une solution : payer un peu plus cher son ticket d’aéroplane et accessoirement l’ensemble de ses voyages !
Quant aux distributeurs, la surcharge carburant ne rentre pas dans le calcul de la commission…
Alors, pourquoi se gêner ?
Mais tant qu’on ne taxera pas la connerie…