Dans tous les domaines, les jeunes Z doivent bel et bien se retrousser les manches pour tenter de remettre sur pied une planète qui, en proie, en plus, à la crise du Covid, aura bien du mal à tenir les promesses qu’elle se devrait de tenir pour les générations futures. Environnement, réchauffement climatique, crise sanitaire, crise économique… et crise morale et politique, les Z ont du pain sur la planche - Depositphotos.com nevenova
Les Millenials que l’on a étudiés sous toutes les coutures rentrent dans l’âge adulte. Bientôt la quarantaine, le mariage, la famille, les enfants et le boulot.
Génération pionnière, très marquée par l’irruption massive d’internet et des réseaux sociaux, ils ont innové et suivi avec un certain succès l’exemple de ces leaders qu’ont été les patrons des Gafa.
Dans le domaine touristique surtout, on leur doit bon nombre d’innovations comme Guet to Guest, Airbnb, Blablacar pour n’en citer que quelques-uns. Mais, les Millenials sont talonnés par une nouvelle génération, celle dite des Z.
Et ceux-là ne seront pas aussi innovants qu’eux. Suivant le chemin de leurs aînés, ces nouveaux venus qui ont une vingtaine d’années seront théoriquement plutôt une génération « suiveuse » que pionnière.
Ce qui ne les dispensera pas de devoir s’atteler à bien des tâches et surtout des tâches de réparation.
Génération pionnière, très marquée par l’irruption massive d’internet et des réseaux sociaux, ils ont innové et suivi avec un certain succès l’exemple de ces leaders qu’ont été les patrons des Gafa.
Dans le domaine touristique surtout, on leur doit bon nombre d’innovations comme Guet to Guest, Airbnb, Blablacar pour n’en citer que quelques-uns. Mais, les Millenials sont talonnés par une nouvelle génération, celle dite des Z.
Et ceux-là ne seront pas aussi innovants qu’eux. Suivant le chemin de leurs aînés, ces nouveaux venus qui ont une vingtaine d’années seront théoriquement plutôt une génération « suiveuse » que pionnière.
Ce qui ne les dispensera pas de devoir s’atteler à bien des tâches et surtout des tâches de réparation.
Génération débrouille
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Dans tous les domaines, les jeunes Z doivent bel et bien se retrousser les manches pour tenter de remettre sur pied une planète qui, en proie, en plus, à la crise du Covid, aura bien du mal à tenir les promesses qu’elle se devrait de tenir pour les générations futures.
Environnement, réchauffement climatique, crise sanitaire, crise économique… et crise morale et politique, les Z ont du pain sur la planche.
Heureusement, ils savent s’adapter et se montreront sans doute parfaitement capables de démêler bon nombre de situations adverses. Donnons leur juste un peu plus de temps. Pour les résumer, voici déjà leur portrait-robot.
Environnement, réchauffement climatique, crise sanitaire, crise économique… et crise morale et politique, les Z ont du pain sur la planche.
Heureusement, ils savent s’adapter et se montreront sans doute parfaitement capables de démêler bon nombre de situations adverses. Donnons leur juste un peu plus de temps. Pour les résumer, voici déjà leur portrait-robot.
Les dix caractéristiques de la génération Z en Occident
Ce sont les eux les véritables « digital natives ». Ils recherchent des emplois avec des horaires flexibles qui leur permettent de se réconcilier avec le reste de leur vie.
Ils ont une grande capacité d'adaptation. Née à une époque où les changements technologiques se produisent à un rythme rapide, la génération Z est capable de s'adapter.
Par ailleurs, les Z aiment les environnements de travail créatifs et avoir les réactions de leurs supérieurs. Ils sont impatients mais autosuffisants. Ils sont autodidactes. Ils apprennent principalement par le biais de tutoriels en ligne et beaucoup d'entre eux font leurs devoirs sur écrans. Surtout depuis le premier confinement.
Enfin, habitués à résoudre des problèmes et à satisfaire leurs besoins personnels, ils sont d’autant plus pour le respect de la vie privée qu’ils ont appris les risques et les inconvénients liés au partage de leurs informations sur l'internet.
Dernier point : Ayant vécu en temps de crise et de récession, cela les a rendus plus solidaires et plus engagés. Beaucoup d’entre eux mènent des actions bénévoles en particulier en faveur du climat. Souvent en soutenant des communautés locales. Et surtout, Ils communiquent principalement par le biais de symboles et d'icônes.
Ils ont une grande capacité d'adaptation. Née à une époque où les changements technologiques se produisent à un rythme rapide, la génération Z est capable de s'adapter.
Par ailleurs, les Z aiment les environnements de travail créatifs et avoir les réactions de leurs supérieurs. Ils sont impatients mais autosuffisants. Ils sont autodidactes. Ils apprennent principalement par le biais de tutoriels en ligne et beaucoup d'entre eux font leurs devoirs sur écrans. Surtout depuis le premier confinement.
Enfin, habitués à résoudre des problèmes et à satisfaire leurs besoins personnels, ils sont d’autant plus pour le respect de la vie privée qu’ils ont appris les risques et les inconvénients liés au partage de leurs informations sur l'internet.
Dernier point : Ayant vécu en temps de crise et de récession, cela les a rendus plus solidaires et plus engagés. Beaucoup d’entre eux mènent des actions bénévoles en particulier en faveur du climat. Souvent en soutenant des communautés locales. Et surtout, Ils communiquent principalement par le biais de symboles et d'icônes.
La génération Z en Asie
Mais tous les membres de la Génération Z ne se calquent pas sur le même modèle.
Outre les caractéristiques énoncées ci-dessus, ils sont tributaires de variables liées à leur environnement, leur cadre social, le niveau de développement économique de leur pays et ses traditions.
Ainsi, en Asie, trois populations de jeunes Z ont été auscultées.
Outre les caractéristiques énoncées ci-dessus, ils sont tributaires de variables liées à leur environnement, leur cadre social, le niveau de développement économique de leur pays et ses traditions.
Ainsi, en Asie, trois populations de jeunes Z ont été auscultées.
Japon : une génération de crise
Le Japon est une des nations où les salariés sont les moins heureux au travail.
Une partie de la nouvelle génération cherche donc aujourd’hui à se défaire de cette soumission à l’entreprise et de cette idée d’une vie entièrement dédiée à une activité professionnelle.
Une attitude d’autant plus compréhensible que ces jeunes ont toujours connu une atmosphère de crise économique et que 40% d’entre eux vivent dans la précarité professionnelle.
Peu optimistes par rapport au futur, les Z japonais ne sont pas seulement désintéressés par leur avenir professionnel, ils sont aussi très économes et beaucoup moins consommateurs que la génération précédente. La frugalité est même une qualité pour eux.
Enfin, notons que dans la culture japonaise où la famille et la mère sont probablement sont des pivots, les petits Z ont affaire à de nouvelles mères évoluant de plus en plus vers une vie de femme émancipée. Les jeunes filles de la Génération Z se montreront donc elles aussi de plus en plus indépendantes.
En fait, on retrouve toujours dans cette génération les mêmes tiraillements entre un Japon fait de traditions et d’influence occidentale dominée par l’individualisme.
Une partie de la nouvelle génération cherche donc aujourd’hui à se défaire de cette soumission à l’entreprise et de cette idée d’une vie entièrement dédiée à une activité professionnelle.
Une attitude d’autant plus compréhensible que ces jeunes ont toujours connu une atmosphère de crise économique et que 40% d’entre eux vivent dans la précarité professionnelle.
Peu optimistes par rapport au futur, les Z japonais ne sont pas seulement désintéressés par leur avenir professionnel, ils sont aussi très économes et beaucoup moins consommateurs que la génération précédente. La frugalité est même une qualité pour eux.
Enfin, notons que dans la culture japonaise où la famille et la mère sont probablement sont des pivots, les petits Z ont affaire à de nouvelles mères évoluant de plus en plus vers une vie de femme émancipée. Les jeunes filles de la Génération Z se montreront donc elles aussi de plus en plus indépendantes.
En fait, on retrouve toujours dans cette génération les mêmes tiraillements entre un Japon fait de traditions et d’influence occidentale dominée par l’individualisme.
Les jeunes Indiens : plus heureux que la moyenne
Ils sont 390 millions dont 25% seulement vivent en zone urbaine. Les parents indiens, influencés par les meilleurs principes de l’hindouisme, du bouddhisme et de l’islam, valorisent les relations égalitaires et l’échange mutuel. Leurs adolescents tendent donc à utiliser des stratégies « bilatérales », reposant sur la discussion.
L’Inde est un des pays ayant un des scores les plus élevés sur le bonheur : 72 % de jeunes Indiens se déclarent heureux. Attachés à leurs familles chez qui ils restent longtemps, ils sont élevés selon des valeurs religieuses empruntées à l’hindouisme et au bouddhisme.
De plus, en dépit du manque d’infrastructure, les niveaux d’acquisition des nouvelles technologies et les interactions via les réseaux sociaux augmentent rapidement chez les jeunes Z.
Leurs habitudes de consommation (notamment urbains) ont également évolué : les jeunes Indiens sont mieux instruits, connectés, ambitieux, et de plus en plus conscients de leur environnement.
Près de 68% achètent leurs produits en ligne car paradoxalement ils sont de plus en plus consommateurs, attirés par les nouveautés et surtout par leur look. Quant aux voyages, ils en rêvent et sont sur les starting-blocks pour boucler leurs valises.
L’Inde est un des pays ayant un des scores les plus élevés sur le bonheur : 72 % de jeunes Indiens se déclarent heureux. Attachés à leurs familles chez qui ils restent longtemps, ils sont élevés selon des valeurs religieuses empruntées à l’hindouisme et au bouddhisme.
De plus, en dépit du manque d’infrastructure, les niveaux d’acquisition des nouvelles technologies et les interactions via les réseaux sociaux augmentent rapidement chez les jeunes Z.
Leurs habitudes de consommation (notamment urbains) ont également évolué : les jeunes Indiens sont mieux instruits, connectés, ambitieux, et de plus en plus conscients de leur environnement.
Près de 68% achètent leurs produits en ligne car paradoxalement ils sont de plus en plus consommateurs, attirés par les nouveautés et surtout par leur look. Quant aux voyages, ils en rêvent et sont sur les starting-blocks pour boucler leurs valises.
Les Chinois : plombés par la pression parentale
En Chine, les Z représentent 20% de la population totale chinoise. Mais, dès leur plus jeune âge, les adolescents chinois sont habitués à travailler dur. Très généralement, ils prennent des cours du soir et les journées à l’école sont longues : 15 heures parfois.
De ce fait, ils n’ont pas beaucoup de temps pour se distraire et pratiquer le shopping dans les points de ventes physiques. Ils achètent donc en ligne d’autant plus aisément que les livraisons sont très rapides. Et dès qu’ils peuvent sortir du giron familial, les voyages individuels les tentent.
Mais, chez ces jeunes qui doivent « être parfaits », l’éducation traditionnelle impose le respect des parents. Bien que de plus en plus occidentalisés, ils n’ont donc pas la liberté d’imposer leurs choix ou leurs envies. Y compris en matière de voyages.
Pour se libérer des tensions, les Z chinois consacrent donc beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, souvent pendant leurs longs trajets en transports publics. En moyenne 30 heures par semaine. WeChat et Weibo restent les plus utilisés. Il semblerait cependant que la révolte gronde…
De ce fait, ils n’ont pas beaucoup de temps pour se distraire et pratiquer le shopping dans les points de ventes physiques. Ils achètent donc en ligne d’autant plus aisément que les livraisons sont très rapides. Et dès qu’ils peuvent sortir du giron familial, les voyages individuels les tentent.
Mais, chez ces jeunes qui doivent « être parfaits », l’éducation traditionnelle impose le respect des parents. Bien que de plus en plus occidentalisés, ils n’ont donc pas la liberté d’imposer leurs choix ou leurs envies. Y compris en matière de voyages.
Pour se libérer des tensions, les Z chinois consacrent donc beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, souvent pendant leurs longs trajets en transports publics. En moyenne 30 heures par semaine. WeChat et Weibo restent les plus utilisés. Il semblerait cependant que la révolte gronde…
Leurs comportements touristiques
Enfin, très à l’aise avec la technologie, la génération Z ne lâche pas son téléphone, on s’en doute, et fait connaître clairement ses préférences lorsqu'elle voyage, par le biais de commentaires diffusés sur les réseaux sociaux.
Très attachée au maintien du contact avec les siens, via des envois de messages, photos et vidéos, la plupart des jeunes Z considèrent donc essentiel de disposer d'une connexion Wi-Fi stable pendant leur voyage. Ils sont aussi favorables à l'utilisation de l'intelligence artificielle (étude Turismo & Ocio, 2018).
De plus, contrairement aux générations précédentes, la génération Z voyage dès son plus jeune âge et s'intéresse, semble-t-il, aux destinations non conventionnelles (étude Turismo & Ocio, 2018).
Pour elle, le confort n'est pas une priorité. L’important étant vraiment l’originalité et l’authenticité. Enfin, sensibles, engagés et conscients du monde dans lequel ils vivent, ils sont disposés à prendre en compte les considérations environnementales. La plupart d'entre eux préfèrera en effet les hébergements écologiques et respectueux de l'environnement ainsi que les transports durables. (Europapress, 2019).
En résumé, et compte tenu de tout ce qui précède, les entreprises touristiques doivent s'adapter à ce segment par le biais de :
- La distribution du produit touristique par tous les types de dispositifs ;
- L'utilisation des réseaux sociaux ;
- Le développement de produits touristiques socialement et écologiquement responsables ;
- La communication par le biais d'images et de symboles.
Sources : Key NTG partner and University of Alicante, France Culture, The Conversation, The New Generation Z in Asia: Dynamics, Differences, Digitalization …).
Très attachée au maintien du contact avec les siens, via des envois de messages, photos et vidéos, la plupart des jeunes Z considèrent donc essentiel de disposer d'une connexion Wi-Fi stable pendant leur voyage. Ils sont aussi favorables à l'utilisation de l'intelligence artificielle (étude Turismo & Ocio, 2018).
De plus, contrairement aux générations précédentes, la génération Z voyage dès son plus jeune âge et s'intéresse, semble-t-il, aux destinations non conventionnelles (étude Turismo & Ocio, 2018).
Pour elle, le confort n'est pas une priorité. L’important étant vraiment l’originalité et l’authenticité. Enfin, sensibles, engagés et conscients du monde dans lequel ils vivent, ils sont disposés à prendre en compte les considérations environnementales. La plupart d'entre eux préfèrera en effet les hébergements écologiques et respectueux de l'environnement ainsi que les transports durables. (Europapress, 2019).
En résumé, et compte tenu de tout ce qui précède, les entreprises touristiques doivent s'adapter à ce segment par le biais de :
- La distribution du produit touristique par tous les types de dispositifs ;
- L'utilisation des réseaux sociaux ;
- Le développement de produits touristiques socialement et écologiquement responsables ;
- La communication par le biais d'images et de symboles.
Sources : Key NTG partner and University of Alicante, France Culture, The Conversation, The New Generation Z in Asia: Dynamics, Differences, Digitalization …).