Pascal de Izaguirre et Alain Battisti, président de la Fnam, attendent des candidats à l'élection présidentielle une stratégie pour le transport aérien élaborée en début de mandat.
Que ce soit Alain Battisti, président de la FNAM et PDG de Chalair, Pascal De Izaguirre, président de Corsair et Marc Rochet, DG de French Bee, tous ont conscience que l'Etat a joué son rôle pour préserver la survie des compagnies aériennes.
"Sans son intervention rapide, nous ne serons pas là autour d'une table à discuter, souligne Alain Battisti. Nous sommes des grands accidentés du Covid. Nous sommes descendus par l'ascenseur et on commençait à remonter par l'escalier.
Avec la guerre en Ukraine, nous voilà sur le palier et on peut même redescendre un peu".
C'est donc peu dire que la FNAM attend plus que jamais une réponse satisfaisante des candidats à l'élection présidentielle à la lettre qu'ils ont reçue début mars.
"Sans son intervention rapide, nous ne serons pas là autour d'une table à discuter, souligne Alain Battisti. Nous sommes des grands accidentés du Covid. Nous sommes descendus par l'ascenseur et on commençait à remonter par l'escalier.
Avec la guerre en Ukraine, nous voilà sur le palier et on peut même redescendre un peu".
C'est donc peu dire que la FNAM attend plus que jamais une réponse satisfaisante des candidats à l'élection présidentielle à la lettre qu'ils ont reçue début mars.
En attente de réformes structurelles
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On y retrouve déjà les raisons pour lesquelles elle demande des réformes structurelles pour enrayer "la tendance de pertes de marché constatée depuis plusieurs années" du pavillon français.
L'emploi, déjà. Pascal De Izaguirre a tenu à rappeler qu'il ne se limitait pas qu'aux pilotes mais aussi "à l'intégration de salariés peu qualifiés qui bénéficient de formations tout long de leur carrière". Et, précise-t-il, "ces emplois sont délocalisables".
Alain Battisti donne cet exemple : "Dans les Landes, on ne trouve pas d'activités liées à l'industrie aéronautique mais l'on produit du foie gras qui trouve des débouchés avec les compagnies aériennes".
La FNAM demande ainsi aux candidats de "développer des programmes de formation académiques spécifiques aux métiers de l'aérien permettant de créer les compétences répondant à l'accroissement prévisible de l'activité".
La transition écologique, engagée par le transport aérien, nécessite pour la FNAM un accompagnement public et elle demande ainsi que "les sommes issues de la taxation environnementale sur le transport aéroport aérien soient affectées à la transition énergétique du secteur".
Ou plutôt qu'une "fiscalité punitive", comme l'a souligné Marc Rochet, que l'on mette en place des "mécanismes incitatifs sous forme de crédit d'impôt et d'exonération de fiscalité".
L'emploi, déjà. Pascal De Izaguirre a tenu à rappeler qu'il ne se limitait pas qu'aux pilotes mais aussi "à l'intégration de salariés peu qualifiés qui bénéficient de formations tout long de leur carrière". Et, précise-t-il, "ces emplois sont délocalisables".
Alain Battisti donne cet exemple : "Dans les Landes, on ne trouve pas d'activités liées à l'industrie aéronautique mais l'on produit du foie gras qui trouve des débouchés avec les compagnies aériennes".
La FNAM demande ainsi aux candidats de "développer des programmes de formation académiques spécifiques aux métiers de l'aérien permettant de créer les compétences répondant à l'accroissement prévisible de l'activité".
La transition écologique, engagée par le transport aérien, nécessite pour la FNAM un accompagnement public et elle demande ainsi que "les sommes issues de la taxation environnementale sur le transport aéroport aérien soient affectées à la transition énergétique du secteur".
Ou plutôt qu'une "fiscalité punitive", comme l'a souligné Marc Rochet, que l'on mette en place des "mécanismes incitatifs sous forme de crédit d'impôt et d'exonération de fiscalité".
Eviter le renchérissement des prix des billets
Il s'agit, aussi, de rebâtir en sortie de crise une compétitivité dans un contexte "de concurrence internationale exacerbée".
Ainsi, la dette "régalienne" pour le transport aérien créée pendant la crise sanitaire est estimée à un "peu plus de trois milliards d'euros".
Pour la FNAM et Pascal De Izaguirre, "il conviendrait que l'Etat puisse reprendre à son compte de manière pérenne tout ou partie du financement de activités régaliennes de sûreté et d'administration du secteur".
Enfin, la FNAM souligne que le transport aérien reste un outil indispensable aussi bien à la continuité territoriale qu'à la reprise de l'activité touristique en France.
Elle demande, par exemple, que la "desserte des principales plateformes soit améliorée", que "l'Etat garantisse l'accès libre au territoire de l'ensemble des voyageurs vaccinés" ou encore "qu'il augmente très significativement les moyens financiers nécessaires à la promotion de la destination France en incluant ses territoires ultra-marins".
En jeu, aussi, sans réforme structurelle, "le renchérissement des prix des billets" avec, son corollaire, "une contraction de la demande" et une incompréhension d'une population qui avait pris l'habitude de prendre l'avion.
Les candidats ont jusqu'au 25 mars pour répondre aux candidats, les réponses seront rendues publiques sur le site grand public de la Fnam.
Ainsi, la dette "régalienne" pour le transport aérien créée pendant la crise sanitaire est estimée à un "peu plus de trois milliards d'euros".
Pour la FNAM et Pascal De Izaguirre, "il conviendrait que l'Etat puisse reprendre à son compte de manière pérenne tout ou partie du financement de activités régaliennes de sûreté et d'administration du secteur".
Enfin, la FNAM souligne que le transport aérien reste un outil indispensable aussi bien à la continuité territoriale qu'à la reprise de l'activité touristique en France.
Elle demande, par exemple, que la "desserte des principales plateformes soit améliorée", que "l'Etat garantisse l'accès libre au territoire de l'ensemble des voyageurs vaccinés" ou encore "qu'il augmente très significativement les moyens financiers nécessaires à la promotion de la destination France en incluant ses territoires ultra-marins".
En jeu, aussi, sans réforme structurelle, "le renchérissement des prix des billets" avec, son corollaire, "une contraction de la demande" et une incompréhension d'une population qui avait pris l'habitude de prendre l'avion.
Les candidats ont jusqu'au 25 mars pour répondre aux candidats, les réponses seront rendues publiques sur le site grand public de la Fnam.