“Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir.”, disait Pierre Dac.
Force est de constater qu'en 2024 la situation géopolitique est délétère et qu'elle pourrait encore se compliquer davantage dans les semaines et les mois à venir.
Quelques échéances électorales majeures susceptibles d’opérer des renversements d’alliances inquiètent les conjoncturistes.
C’est le cas notamment pour les élections américaines qui auront lieu en novembre prochain.
La réélection d’un Donald Trump rebattrait complètement les cartes et obligerait nombre de pays à revoir leurs positions sur l’échiquier mondial.
Bien entendu, on pense immédiatement à la guerre en Ukraine et au soutien des Etats-Unis à Vladimir Zelenski.
Mais ce serait réducteur : si l’ancien président revenait aux affaires c’est aussi le conflit israelo-palestinien qui pourrait prendre une nouvelle tournure et une OTAN qui deviendrait plus flexible sur certaines prises de position.
Force est de constater qu'en 2024 la situation géopolitique est délétère et qu'elle pourrait encore se compliquer davantage dans les semaines et les mois à venir.
Quelques échéances électorales majeures susceptibles d’opérer des renversements d’alliances inquiètent les conjoncturistes.
C’est le cas notamment pour les élections américaines qui auront lieu en novembre prochain.
La réélection d’un Donald Trump rebattrait complètement les cartes et obligerait nombre de pays à revoir leurs positions sur l’échiquier mondial.
Bien entendu, on pense immédiatement à la guerre en Ukraine et au soutien des Etats-Unis à Vladimir Zelenski.
Mais ce serait réducteur : si l’ancien président revenait aux affaires c’est aussi le conflit israelo-palestinien qui pourrait prendre une nouvelle tournure et une OTAN qui deviendrait plus flexible sur certaines prises de position.
Israël-Hamas : Jordanie, l’Egypte et Maghreb pourraient en pâtir...
Il faut y ajouter Taiwan et sa guerre larvée avec la Chine, la position toujours plus expansionniste de la Corée du Nord vis-à-vis de son voisin du Sud et l’alliance Chine-Russie qui obligerait Donald Trump, ennemi juré de l’Empire céleste, à faire un grand écart déchirant.
L’évolution de la guerre contre le Hamas, conditionnera le développement du tourisme dans beaucoup de pays du bassin méditerranéen. Rappelons que ces derniers représentent une part conséquente de la production française.
Or, Israël a annoncé un conflit long et dur contre le groupe terroriste, perspective susceptible d’entraîner sa régionalisation.
L’Iran et le Hezbollah au Liban menacent Tsahal de leurs foudres et les destinations telles que la Jordanie, l’Egypte mais aussi l’ensemble du Maghreb pourraient en pâtir.
En Asie, la reprise du tourisme se confirme. Si le Japon a mal démarré 2024 avec un séisme meurtrier (126 morts) de magnitude 7,6 survenu le 1er janvier, la Chine devrait revenir en force dans le paysage touristique mondial.
L’année franco-chinoise du tourisme culturel qui aura lieu cette année devrait y contribuer avec une nouvelle génération de voyageurs, plus jeunes et plus individualistes.
Bien entendu, la situation reste fragile sur le continent avec les bruits de bottes entre les deux Corées mais aussi la volonté inébranlable du géant chinois d’effacer des tablettes l’héritage de Tchang Kai Tchek.
Plus près de nous, la question du pouvoir d’achat des Français et l’inflation vont déterminer leur appétence pour le voyage et l’évasion. On sait qu’en Europe tous les voyageurs positionnent ces deux secteurs comme une tendance prioritaire, quitte à partir moins loin et moins longtemps.
L’évolution de la guerre contre le Hamas, conditionnera le développement du tourisme dans beaucoup de pays du bassin méditerranéen. Rappelons que ces derniers représentent une part conséquente de la production française.
Or, Israël a annoncé un conflit long et dur contre le groupe terroriste, perspective susceptible d’entraîner sa régionalisation.
L’Iran et le Hezbollah au Liban menacent Tsahal de leurs foudres et les destinations telles que la Jordanie, l’Egypte mais aussi l’ensemble du Maghreb pourraient en pâtir.
En Asie, la reprise du tourisme se confirme. Si le Japon a mal démarré 2024 avec un séisme meurtrier (126 morts) de magnitude 7,6 survenu le 1er janvier, la Chine devrait revenir en force dans le paysage touristique mondial.
L’année franco-chinoise du tourisme culturel qui aura lieu cette année devrait y contribuer avec une nouvelle génération de voyageurs, plus jeunes et plus individualistes.
Bien entendu, la situation reste fragile sur le continent avec les bruits de bottes entre les deux Corées mais aussi la volonté inébranlable du géant chinois d’effacer des tablettes l’héritage de Tchang Kai Tchek.
Plus près de nous, la question du pouvoir d’achat des Français et l’inflation vont déterminer leur appétence pour le voyage et l’évasion. On sait qu’en Europe tous les voyageurs positionnent ces deux secteurs comme une tendance prioritaire, quitte à partir moins loin et moins longtemps.
Le prix du transport aérien restera à des niveaux élevés
Car la mauvaise nouvelle c’est que l’inflation ne baissera pas pavillon ou du moins qu’elle ne reviendra pas au statut quo ante. Il va falloir faire avec et arbitrer au mieux le budget du ménage.
Si le transport aérien n’augmentera pas dans les proportions qu’on a connu, il restera à des niveaux élevés parce que la demande, n’en déplaise à Jean-Marc Jancovici, ne faiblira pas. Pour voyager il faudra de plus en plus de moyens, qu’on se le dise. La hausse des paniers moyens va venir combler le nombre de ménages en baisse qui pourront se payer des vacances.
Malgré ces bonnes nouvelles pour les transporteurs, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des cieux : Boeing ne parvient pas à se dépêtrer du bâton merdeux qu’est devenu le B737 Max9 qui risque de plomber les comptes du constructeur, et le pavillon français dans les Antilles, n’est pas à la fête.
Sans l’aide déterminante de l’Etat français, il est à parier que certaines n’auraient pas franchi le bout d’an…
Autre pépite français qui souffre : le Club Méditerranée. Affaibli par la situation délicate de son actionnaire chinois (Fosun) majoritaire, le Club a besoin d’être sérieusement renfloué. Un groupe d’investisseurs était ce week-end à son chevet à Paris pour perpétuer ce monument en péril du tourisme made in France, dont on dit que les nouvelles pages s’écriraient sans Henri-Giscard d’Estaing, son inamovible PDG.
Enfin, l’environnement pèsera toujours plus lourd dans notre industrie. Les politiques RSE sanctionneront de plus en plus sévèrement les producteurs qui feront du greenwashing le pivot de leur contribution au tourisme durable.
Les consommateurs, de plus en plus affûtés et sensibilisés à ces questions en 2024, exigeront des entreprises des engagements sincères et pérennes.
BONNE ANNEE ET MEILLEURS VOEUX A TOUS POUR 2024 !:
Si le transport aérien n’augmentera pas dans les proportions qu’on a connu, il restera à des niveaux élevés parce que la demande, n’en déplaise à Jean-Marc Jancovici, ne faiblira pas. Pour voyager il faudra de plus en plus de moyens, qu’on se le dise. La hausse des paniers moyens va venir combler le nombre de ménages en baisse qui pourront se payer des vacances.
Malgré ces bonnes nouvelles pour les transporteurs, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des cieux : Boeing ne parvient pas à se dépêtrer du bâton merdeux qu’est devenu le B737 Max9 qui risque de plomber les comptes du constructeur, et le pavillon français dans les Antilles, n’est pas à la fête.
Sans l’aide déterminante de l’Etat français, il est à parier que certaines n’auraient pas franchi le bout d’an…
Autre pépite français qui souffre : le Club Méditerranée. Affaibli par la situation délicate de son actionnaire chinois (Fosun) majoritaire, le Club a besoin d’être sérieusement renfloué. Un groupe d’investisseurs était ce week-end à son chevet à Paris pour perpétuer ce monument en péril du tourisme made in France, dont on dit que les nouvelles pages s’écriraient sans Henri-Giscard d’Estaing, son inamovible PDG.
Enfin, l’environnement pèsera toujours plus lourd dans notre industrie. Les politiques RSE sanctionneront de plus en plus sévèrement les producteurs qui feront du greenwashing le pivot de leur contribution au tourisme durable.
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Certains réseaux et mini-réseaux bénéficient même de prix groupés à partir de 5 abonnements.
VOICI LE LIEN AVEC TOUTES LES CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTS ABONNEMENTS
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