C’est à bord du MSC Orchestra, l’un des plus vieux navires de la flotte, que se déroule jusqu’au 19 décembre la traditionnelle cérémonie des « All Stars of the Sea » à la faveur d’une mini croisière entre Valence et Rome-Civitavecchia.
Un bateau qui date de 2007 mais qui dispose d’un théâtre - 1 300 places assises – parmi les plus grands de la compagnie.
Prenant la parole dans cette immense salle, Patrick Poubaix n’a pas manqué de rappeler que MSC, 22 navires aujourd’hui dont 18 construits en France aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, est désormais devenu « le leader de la croisière en France » déclenchant les applaudissements des quelque 350 personnes présentes dans ce grand théâtre.
Le dirigeant a également évoqué le calendrier de la compagnie, qui si elle a sorti « cinq navires durant la période Covid », s’apprête à en intégrer trois supplémentaires dans la Classe World en 2025, 2026 et 2027.
Un bateau qui date de 2007 mais qui dispose d’un théâtre - 1 300 places assises – parmi les plus grands de la compagnie.
Prenant la parole dans cette immense salle, Patrick Poubaix n’a pas manqué de rappeler que MSC, 22 navires aujourd’hui dont 18 construits en France aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, est désormais devenu « le leader de la croisière en France » déclenchant les applaudissements des quelque 350 personnes présentes dans ce grand théâtre.
Le dirigeant a également évoqué le calendrier de la compagnie, qui si elle a sorti « cinq navires durant la période Covid », s’apprête à en intégrer trois supplémentaires dans la Classe World en 2025, 2026 et 2027.
Une option pour un cinquième navire de la classe World
« La nouvelle est tombée il y a deux semaines. C’est officiel, après le World Europa et le World America qui sort en 2025, nous construisons le World III, le World IV, et nous avons même pris une option sur le World V, ce qui n’était pas prévu » affirme Patrick Pourbaix expliquant que « nous avons besoin de nouveaux bateaux pour répondre à la demande ».
Une bonne nouvelle qui se dédouble de l’avènement d’Explora Journeys, compagnie positionnée sur le segment ultra luxe. Un premier bateau est sorti cette année. Cinq autres sont prévus jusqu’en 2028. « Ce sont des navires uniquement composés de grandes suites (461).
C’est le segment qui nous manquait » affirme le DG France qui précise aussi que ces bateaux utiliseront les dernières technologies en matière environnementale, avec les Explora III et IV qui fonctionneront au GNL, et les V et VI qui utiliseront une pile à combustible.
De beaux projets avec tout de même un bémol, « trop peu de Français connaissent le produit croisière » admet Patrick Pourbaix. Le nombre de croisiéristes en France est estimé à 540 000 (environ 2,2 millions passagers pour l’Allemagne, le premier marché en Europe devant la Grande-Bretagne et l’Italie), « ce n’est pas assez ».
Une bonne nouvelle qui se dédouble de l’avènement d’Explora Journeys, compagnie positionnée sur le segment ultra luxe. Un premier bateau est sorti cette année. Cinq autres sont prévus jusqu’en 2028. « Ce sont des navires uniquement composés de grandes suites (461).
C’est le segment qui nous manquait » affirme le DG France qui précise aussi que ces bateaux utiliseront les dernières technologies en matière environnementale, avec les Explora III et IV qui fonctionneront au GNL, et les V et VI qui utiliseront une pile à combustible.
De beaux projets avec tout de même un bémol, « trop peu de Français connaissent le produit croisière » admet Patrick Pourbaix. Le nombre de croisiéristes en France est estimé à 540 000 (environ 2,2 millions passagers pour l’Allemagne, le premier marché en Europe devant la Grande-Bretagne et l’Italie), « ce n’est pas assez ».
De plus en plus de passagers français qui « font leurs comptes »
Toutefois, grâce notamment au travail des agents de voyages, les choses sont en train de changer. « Nous sommes à un tournant de la croisière en France » déclare le dirigeant. Pourquoi, parce que « les Français manifestent un intérêt croissant pour ce segment. Ceux qui boudaient la croisière sont en train de la découvrir. Cela va être exponentiel » assure même Patrick Pourbaix.
« Les Français veulent repartir comme avant la crise. Mais quand ils font leurs comptes, ils s’aperçoivent que l’avion leur coûte bonbon, que le club de vacances a augmenté ses prix de 20 à 30%.
Au final, pour tout une famille, l’addition est horrible, et ils ne peuvent pas partir » constate le patron de MSC France pour qui la croisière est le seul segment compétitif devant leur permettre de partir en vacances.
Vient inévitablement la question de l’impact des bateaux sur l’environnement. Et Patrick Pourbaix de prendre son bâton de pèlerin et répéter que « nous sommes des transitionnistes hyper actifs ». Afin de préciser les choses, une table ronde sur la question a d’ailleurs été organisée à l’issue de la présentation commerciale.
« Les Français veulent repartir comme avant la crise. Mais quand ils font leurs comptes, ils s’aperçoivent que l’avion leur coûte bonbon, que le club de vacances a augmenté ses prix de 20 à 30%.
Au final, pour tout une famille, l’addition est horrible, et ils ne peuvent pas partir » constate le patron de MSC France pour qui la croisière est le seul segment compétitif devant leur permettre de partir en vacances.
Vient inévitablement la question de l’impact des bateaux sur l’environnement. Et Patrick Pourbaix de prendre son bâton de pèlerin et répéter que « nous sommes des transitionnistes hyper actifs ». Afin de préciser les choses, une table ronde sur la question a d’ailleurs été organisée à l’issue de la présentation commerciale.
Valoriser les initiatives anti-pollution
De gauche à droite, Jean-François Suhas, président du Marseille Provence Cruise Club ; Patrick Pourbaix, DG de MSC Croisières France, Jacques Massoni ; directeur des Terminaux de croisières Marseille Provence ; et Pierre Pélissier, président de Cruiseline. @David Savary
Pierre Pélissier, président de l’agence en ligne Cruiseline, reconnait si la RSE n’est pas vraiment une préoccupation du client, elle l’est par contre au niveau des marchés financiers. « Une partie de nos taux d’intérêts est indexée sur nos initiatives anti-pollution » déclare-t-il.
Alors la croisière, mode le plus polluant pour partir en vacances ? « On s’efforce de vendre le moins possible de vols - qui constituent la partie la plus polluante du travel - en favorisant des départs plus locaux » commente Pierre Pélissier qui s’est fixé pour objectif « moins 30% de vols sur les trois prochaines années ».
Engagée dans la préservation de l’environnement, MSC a sa feuille de route toute tracée, « zéro émission nette d’ici 2050 ». Patrick Pourbaix a d’ailleurs décliné tous les efforts faits par la compagnie pour atteindre cet objectif. Que ce soit au niveau de la capture des émissions de C02, du traitement de l’eau ou bien encore de la collecte des déchets.
Alors la croisière, mode le plus polluant pour partir en vacances ? « On s’efforce de vendre le moins possible de vols - qui constituent la partie la plus polluante du travel - en favorisant des départs plus locaux » commente Pierre Pélissier qui s’est fixé pour objectif « moins 30% de vols sur les trois prochaines années ».
Engagée dans la préservation de l’environnement, MSC a sa feuille de route toute tracée, « zéro émission nette d’ici 2050 ». Patrick Pourbaix a d’ailleurs décliné tous les efforts faits par la compagnie pour atteindre cet objectif. Que ce soit au niveau de la capture des émissions de C02, du traitement de l’eau ou bien encore de la collecte des déchets.
Des drones analysent la qualité des fumées qui sortent des bateaux
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Directeur des terminaux de croisières de Marseille Provence, Jacques Massoni, a expliqué que lorsque des bateaux sont à quai « des drones, gérés par une instance gouvernementale, analysent la qualité des fumées qui sortent des cheminées ». Résultat en 2022-2023, « à Marseille, une seule analyse n’était pas dans les normes requises ».
Prenant à son tour la parole, Jean-François Suhas, président du Marseille Provence Cruise Club, expliquait que selon un classement défini par la Commission européenne, la Cité Phoécenne figure « toujours dans le premier tiers des villes les moins polluées dans le monde, en Europe et en France. Tout le reste n’est que parole de quelques personnes qui veulent simplement exister ».
2023, "c’est l’année où l’on a accueilli le plus grand nombre de passagers au départ de Marseille et au départ de France » conclut Patrick Pourbaix.
Prenant à son tour la parole, Jean-François Suhas, président du Marseille Provence Cruise Club, expliquait que selon un classement défini par la Commission européenne, la Cité Phoécenne figure « toujours dans le premier tiers des villes les moins polluées dans le monde, en Europe et en France. Tout le reste n’est que parole de quelques personnes qui veulent simplement exister ».
2023, "c’est l’année où l’on a accueilli le plus grand nombre de passagers au départ de Marseille et au départ de France » conclut Patrick Pourbaix.