Sébastien Soriano, président de l’Arcep les GAFA "empêchent l’innovation numérique" - Crédit photo : Depositphotos @ motortion
Il y a tout juste un mois, nous traitions le fait que Google dirigeait de plus en plus les résultats de ses requêtes vers ses propres sites ou produits, pénalisant par la même occasion les géants du tourisme.
Tout comme en politique, la détention du pouvoir par une seule personne est nuisible au bon fonctionnement de la société, l'économie n'échappe pas à la règle.
Et ce n'est pas le président de l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) chargée de réguler les communications (5G, fibre et autres) qui dira le contraire.
Nos confrères de "La revue du digital" sont revenus sur les propos forts tenus par le responsable de l'autorité administrative, lors de l'événement Mobile Marketing Forum .
"Aujourd’hui, les Big Techs (GAFA, ndlr) sont mauvais pour l’innovation. L’effet systémique de leur domination a tendance à stériliser l’innovation" martèle Sébastien Soriano.
Tout comme en politique, la détention du pouvoir par une seule personne est nuisible au bon fonctionnement de la société, l'économie n'échappe pas à la règle.
Et ce n'est pas le président de l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) chargée de réguler les communications (5G, fibre et autres) qui dira le contraire.
Nos confrères de "La revue du digital" sont revenus sur les propos forts tenus par le responsable de l'autorité administrative, lors de l'événement Mobile Marketing Forum .
"Aujourd’hui, les Big Techs (GAFA, ndlr) sont mauvais pour l’innovation. L’effet systémique de leur domination a tendance à stériliser l’innovation" martèle Sébastien Soriano.
Quelle solution pour lutter contre cette situation ?
En effet, la position d'ultra domination d'acteurs comme Google ou Facebook avec des parts de marché hégémoniques empêcherait les start-up ou PME d'innover.
Ces dernièress se trouvent dans l'incapacité à accéder aux technologies ou faisant face à un manque de moyen pour les développer.
"Des grands acteurs qui se sont mis au milieu (…) et ont un pouvoir de vie ou de mort sur de nombreux business models," poursuit le responsable de l'ARCEP.
Même si l'Union européenne sanctionne régulièrement les géants du numérique, il convient d'aller plus loin, pour réguler un marché entièrement cadenassé par 5 à 10 entreprises.
Et le responsable du gendarme des télécommunications de poursuivre : "il faut leur mettre un régulateur sur le dos qui va les contrôler, les obliger à ouvrir leur écosystème et leur interdire de cannibaliser leurs concurrents."
Pour rappel la Commission européenne a été en mesure de rejeter la fusion Alstom-Siemens .
"Dans le cadre de son analyse, la Commission européenne se projette généralement dans un délai de deux ans et recherche notamment si un nouvel acteur a la capacité de rentrer sur le marché dans ce laps de temps", soulignait l’avocate Corinne Khayat, associée au sein du cabinet UGGC, dans les colonnes de l'Usine Nouvelle.
Avec une part de marché de 92% Google permettrait-il de pouvoir permettre à un concurrent de s'implanter ? Demandez à Qwant.
Ces dernièress se trouvent dans l'incapacité à accéder aux technologies ou faisant face à un manque de moyen pour les développer.
"Des grands acteurs qui se sont mis au milieu (…) et ont un pouvoir de vie ou de mort sur de nombreux business models," poursuit le responsable de l'ARCEP.
Même si l'Union européenne sanctionne régulièrement les géants du numérique, il convient d'aller plus loin, pour réguler un marché entièrement cadenassé par 5 à 10 entreprises.
Et le responsable du gendarme des télécommunications de poursuivre : "il faut leur mettre un régulateur sur le dos qui va les contrôler, les obliger à ouvrir leur écosystème et leur interdire de cannibaliser leurs concurrents."
Pour rappel la Commission européenne a été en mesure de rejeter la fusion Alstom-Siemens .
"Dans le cadre de son analyse, la Commission européenne se projette généralement dans un délai de deux ans et recherche notamment si un nouvel acteur a la capacité de rentrer sur le marché dans ce laps de temps", soulignait l’avocate Corinne Khayat, associée au sein du cabinet UGGC, dans les colonnes de l'Usine Nouvelle.
Avec une part de marché de 92% Google permettrait-il de pouvoir permettre à un concurrent de s'implanter ? Demandez à Qwant.