1 500 salariés victimes de PSE à répétition qui ont, au cours des 20 dernières années, vidé l’entreprise de sa substantifique moelle et de ses expertises /crédit DepositPhoto
Les représentants du personnel de TUI France avaient beau s’y attendre, l’addition est douloureuse.
Et le contexte post-pandémique n’arrange pas les choses...
Ce sont 60% des emplois qui vont, une nouvelle fois, faire les frais de la stratégie erratique (c’est un euphémisme) du Groupe TUI en France.
Depuis 20 ans, qu’il a pris le contrôle de Nouvelles Frontières, le n°1 du tourisme mondial ne parvient pas à résoudre l’équation de l’exception culturelle française.
Après tout, pourquoi ce qui marche depuis des décennies Outre-Rhin et en Grande-Bretagne, ne fonctionnerait-il pas de ce côté ?
Le Groupe aura sacrifié des centaines de millions d’euros au sacro-saint “main stream”, rachetant des marques pour mieux les “noyer” dans le mass market.
Les plus prestigieuses, comme Nouvelles Frontières, Marmara, une véritable machine à cash, ou Look, en ont fait les frais. Passion des ïles-Tourinter, essorée, va elle aussi passer à la trappe dans les prochaines semaines...
Depuis qu’il a pris les rênes de l’entreprise en 2011, Pascal de Izaguirre a toujours semblé impuissant, à contenir les déficits qui se creusaient toujours un peu plus.
Le costume est-il trop large pour cet Enarque qui pilote à la fois le tour opérating et la compagnie maison à l’époque ?
Méconnaît-il le tour-operating ou se contente-t-il d’appliquer à la lettre les instructions de l’actionnaire ?
Et le contexte post-pandémique n’arrange pas les choses...
Ce sont 60% des emplois qui vont, une nouvelle fois, faire les frais de la stratégie erratique (c’est un euphémisme) du Groupe TUI en France.
Depuis 20 ans, qu’il a pris le contrôle de Nouvelles Frontières, le n°1 du tourisme mondial ne parvient pas à résoudre l’équation de l’exception culturelle française.
Après tout, pourquoi ce qui marche depuis des décennies Outre-Rhin et en Grande-Bretagne, ne fonctionnerait-il pas de ce côté ?
Le Groupe aura sacrifié des centaines de millions d’euros au sacro-saint “main stream”, rachetant des marques pour mieux les “noyer” dans le mass market.
Les plus prestigieuses, comme Nouvelles Frontières, Marmara, une véritable machine à cash, ou Look, en ont fait les frais. Passion des ïles-Tourinter, essorée, va elle aussi passer à la trappe dans les prochaines semaines...
Depuis qu’il a pris les rênes de l’entreprise en 2011, Pascal de Izaguirre a toujours semblé impuissant, à contenir les déficits qui se creusaient toujours un peu plus.
Le costume est-il trop large pour cet Enarque qui pilote à la fois le tour opérating et la compagnie maison à l’époque ?
Méconnaît-il le tour-operating ou se contente-t-il d’appliquer à la lettre les instructions de l’actionnaire ?
On ne restructure pas Monsieur… on taille dans les dépenses !
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Bref, qui a vraiment guidé les choix et la stratégie du Groupe en France ?
Qui a pris la décision désastreuse de racheter Look Transat en 2016, croyant que le fait de s’être débarrassé d’un concurrent, ramènerait l’entreprise sur le sentier du succès et de la croissance ?
Alors qu’elle y gagnera juste un nouveau compétiteur...
Ne parlons pas du bilan humain. Catastrophique : environ 1 500 salariés victimes de PSE à répétition qui ont, au cours des 20 dernières années, vidé l’entreprise de sa substantifique moëlle et de ses expertises.
Pourquoi faire ?
Chaque fois qu’on fait un PSE chez TUI, surtout les plus récents, il vise d’abord à diminuer les charges. On ne restructure pas Monsieur… on taille d’abord dans les dépenses pour alléger la barque. Mais quand on débarque les “rameurs”, comment s’étonner que le vaisseau ralentit et tangue ?
Jusqu’ici, TUI France a tout faux : un ratage en beauté d’Internet et de la révolution technologique, une informatisation qui bat toujours de l’aile,, une production à côté de la plaque et une organisation de ses marques et de son modèle perdant-perdant qui “sacrifie” les bons élèves pour les élever au rang des cancres et de la médiocrité. Bref : le nivellement par le bas.
Difficile de faire mieux… ou pire, c’est selon !
Qui a pris la décision désastreuse de racheter Look Transat en 2016, croyant que le fait de s’être débarrassé d’un concurrent, ramènerait l’entreprise sur le sentier du succès et de la croissance ?
Alors qu’elle y gagnera juste un nouveau compétiteur...
Ne parlons pas du bilan humain. Catastrophique : environ 1 500 salariés victimes de PSE à répétition qui ont, au cours des 20 dernières années, vidé l’entreprise de sa substantifique moëlle et de ses expertises.
Pourquoi faire ?
Chaque fois qu’on fait un PSE chez TUI, surtout les plus récents, il vise d’abord à diminuer les charges. On ne restructure pas Monsieur… on taille d’abord dans les dépenses pour alléger la barque. Mais quand on débarque les “rameurs”, comment s’étonner que le vaisseau ralentit et tangue ?
Jusqu’ici, TUI France a tout faux : un ratage en beauté d’Internet et de la révolution technologique, une informatisation qui bat toujours de l’aile,, une production à côté de la plaque et une organisation de ses marques et de son modèle perdant-perdant qui “sacrifie” les bons élèves pour les élever au rang des cancres et de la médiocrité. Bref : le nivellement par le bas.
Difficile de faire mieux… ou pire, c’est selon !
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Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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