Décidément, le sort s’acharne sur les professionnels du tourisme.
Après le Covid-19 qui a mis l’industrie à l’arrêt, ce sont les effets collatéraux de l’épidémie qui pourraient achever les voyagistes.
En effet, l’envie de performance du Gouvernement à tester, l’a conduit à imposer des cadences infernales.
Désormais ce sont près 1,5 million de personnes qui sont dépistées chaque semaine, grâce aux tests PCR.
Pour aller encore plus vite, d’autres catégories de test (salivaires, etc) vont être mises en place.
D’autres professions de santé ou non (Kinésithérapeutes, pompiers) viennent à la rescousse et pourraient bientôt pratiquer aussi des tests identiques.
Tout cela serait fort bien, si cette politique du “chiffre” n’avait ses limites... Tester c’est bien, connaître le résultat rapidement c’est mieux… Cela permet notamment d’éviter que les cas positifs ne continuent de contaminer les autres ?
Surtout que beaucoup d'entre eux passent à travers les mailles du filet et ne sont pas systématiquement contactées par les autorités médicales afin de s’auto-confiner…
Dans ces conditions, le remède est pire que le mal. Car les délais des laboratoires pour rendre les résultats, faute d'approvisionnement en réactif (sorte de révélateur de la Covid-19), dépassent en moyenne les 5 jours. Certains vont maintenant jusqu’à... 9 jours !
Après le Covid-19 qui a mis l’industrie à l’arrêt, ce sont les effets collatéraux de l’épidémie qui pourraient achever les voyagistes.
En effet, l’envie de performance du Gouvernement à tester, l’a conduit à imposer des cadences infernales.
Désormais ce sont près 1,5 million de personnes qui sont dépistées chaque semaine, grâce aux tests PCR.
Pour aller encore plus vite, d’autres catégories de test (salivaires, etc) vont être mises en place.
D’autres professions de santé ou non (Kinésithérapeutes, pompiers) viennent à la rescousse et pourraient bientôt pratiquer aussi des tests identiques.
Tout cela serait fort bien, si cette politique du “chiffre” n’avait ses limites... Tester c’est bien, connaître le résultat rapidement c’est mieux… Cela permet notamment d’éviter que les cas positifs ne continuent de contaminer les autres ?
Surtout que beaucoup d'entre eux passent à travers les mailles du filet et ne sont pas systématiquement contactées par les autorités médicales afin de s’auto-confiner…
Dans ces conditions, le remède est pire que le mal. Car les délais des laboratoires pour rendre les résultats, faute d'approvisionnement en réactif (sorte de révélateur de la Covid-19), dépassent en moyenne les 5 jours. Certains vont maintenant jusqu’à... 9 jours !
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Des échéances qui s’allongent comme un jour sans pain, et qui sont aussi un piège mortel pour l’industrie du tourisme.
Déjà à la peine avec les restrictions des voyages en Europe et des continents (Asie, Amériques) quasiment inaccessibles, la tâche devient insurmontable pour les candidats au voyage.
Qui va prendre le risque de partir en réglant un billet d’avion sans savoir s’il sera en mesure d’embarquer parce que son PCR ne rentre pas dans dans les délais impartis ?
Qui va prendre le risque de payer un forfait dont il n’est pas sûr de pouvoir profiter si ses résultats s’avèrent positifs ?
Qui va prendre le risque après tout cela de se retrouver en “quarantaine” à l’étranger, parfois à ses frais dans un endroit qu’il n’a pas toujours choisi ?
Et comme tout cela ne suffisait pas, on apprend que l’Agence régionale de santé d’Ile de France s’est fendue d’une note aux laboratoires pour leur demander de donner la priorité à d’autres publics que ceux des voyageurs, désormais persona non grata.
Certes, Aurélien Rousseau, le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) de la région Île-de-France, avait déjà annoncé la couleur dans Le Journal du dimanche du 19 septembre dernier qui titrait : "Il faut assumer de donner la priorité aux prioritaires".
Ceci en oubliant un peu vite que tous les voyageurs ne partent pas forcément pour faire du tourisme et qu'ils ont aussi leurs priorités...
Mais si l'info est confirmée officiellement, alors il faut l'assumer et le dire haut et fort. Ceci pour deux raisons :
1) éviter aux voyageurs de s'escrimer à passer des tests dont il n'auront jamais les résultats dans les temps
2) dire clairement aux professionnels qu'ils peuvent tirer le rideau et aller à la pêche
Cela va sans dire mais ça va mieux en le disant...
Déjà à la peine avec les restrictions des voyages en Europe et des continents (Asie, Amériques) quasiment inaccessibles, la tâche devient insurmontable pour les candidats au voyage.
Qui va prendre le risque de partir en réglant un billet d’avion sans savoir s’il sera en mesure d’embarquer parce que son PCR ne rentre pas dans dans les délais impartis ?
Qui va prendre le risque de payer un forfait dont il n’est pas sûr de pouvoir profiter si ses résultats s’avèrent positifs ?
Qui va prendre le risque après tout cela de se retrouver en “quarantaine” à l’étranger, parfois à ses frais dans un endroit qu’il n’a pas toujours choisi ?
Et comme tout cela ne suffisait pas, on apprend que l’Agence régionale de santé d’Ile de France s’est fendue d’une note aux laboratoires pour leur demander de donner la priorité à d’autres publics que ceux des voyageurs, désormais persona non grata.
Certes, Aurélien Rousseau, le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) de la région Île-de-France, avait déjà annoncé la couleur dans Le Journal du dimanche du 19 septembre dernier qui titrait : "Il faut assumer de donner la priorité aux prioritaires".
Ceci en oubliant un peu vite que tous les voyageurs ne partent pas forcément pour faire du tourisme et qu'ils ont aussi leurs priorités...
Mais si l'info est confirmée officiellement, alors il faut l'assumer et le dire haut et fort. Ceci pour deux raisons :
1) éviter aux voyageurs de s'escrimer à passer des tests dont il n'auront jamais les résultats dans les temps
2) dire clairement aux professionnels qu'ils peuvent tirer le rideau et aller à la pêche
Cela va sans dire mais ça va mieux en le disant...
La réponse de l'ARS d'Ile-de-France
Bonjour,
En réponse à votre demande, le protocole de priorisation n’a jamais mentionné les voyageurs comme « clients prioritaires ». Seuls les voyageurs en provenance de pays de la liste « très rouge » doivent avoir un résultat de test PCR négatif de moins de 72h pour entrer sur le territoire français. Des dispositifs de tests sont prévus aux aéroports de Roissy et Orly pour cela.
Voici la nouvelle doctrine :
- Priorité 1 : examens à visée diagnostique - Ces personnes doivent disposer d’un examen dans les 24h et obtenir les résultats dans les 24h suivantes.
o Personnes disposant d’une prescription médicale, personnes ayant des symptômes compatibles avec la COVID-19 ou encore sujets « contact », notamment ceux ayant été contacté par la CNAM ou les ARS dans le cadre des démarches de contact-tracing.
o Professionnels de santé et assimilés intervenant au domicile. Pour rappel, les professionnels de santé exerçant en établissement de santé ou en établissement médico-social doivent avoir accès un test au sein de leur structure de rattachement.
- Priorité 2 : examens à visée de dépistage - Ces personnes peuvent se faire dépister mais ne sont pas prioritaires. Le rendu des résultats est fonction de la capacité du laboratoire à traiter dans les délais impartis les indications prioritaires
Tout autre situation non citée précédemment, notamment les personnes souhaitant disposer d’un test dans le cadre d’un voyage, ou des dépistages préventifs organisés dans des établissements scolaires, des services publics ou des entreprises, sans lien avec un risque précisément identifié.
Bien cordialement,
En réponse à votre demande, le protocole de priorisation n’a jamais mentionné les voyageurs comme « clients prioritaires ». Seuls les voyageurs en provenance de pays de la liste « très rouge » doivent avoir un résultat de test PCR négatif de moins de 72h pour entrer sur le territoire français. Des dispositifs de tests sont prévus aux aéroports de Roissy et Orly pour cela.
Voici la nouvelle doctrine :
- Priorité 1 : examens à visée diagnostique - Ces personnes doivent disposer d’un examen dans les 24h et obtenir les résultats dans les 24h suivantes.
o Personnes disposant d’une prescription médicale, personnes ayant des symptômes compatibles avec la COVID-19 ou encore sujets « contact », notamment ceux ayant été contacté par la CNAM ou les ARS dans le cadre des démarches de contact-tracing.
o Professionnels de santé et assimilés intervenant au domicile. Pour rappel, les professionnels de santé exerçant en établissement de santé ou en établissement médico-social doivent avoir accès un test au sein de leur structure de rattachement.
- Priorité 2 : examens à visée de dépistage - Ces personnes peuvent se faire dépister mais ne sont pas prioritaires. Le rendu des résultats est fonction de la capacité du laboratoire à traiter dans les délais impartis les indications prioritaires
Tout autre situation non citée précédemment, notamment les personnes souhaitant disposer d’un test dans le cadre d’un voyage, ou des dépistages préventifs organisés dans des établissements scolaires, des services publics ou des entreprises, sans lien avec un risque précisément identifié.
Bien cordialement,
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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