TravelBird vend des séjours à bas prix en France - Capture d'écran
Depuis son arrivée sur le marché français en novembre 2014, TravelBird exerce dans l'illégalité.
Le site Internet du groupe néerlandais TravelBird B.V. vend des séjours sur le marché français, avec une plate-forme en français, Travelbird.fr, sans être en conformité avec le Code du Tourisme qui régit le secteur en France.
L'agence de voyages en ligne qui propose un nombre limité d'offres de voyages chaque jour, n'est pas immatriculée au Registre des opérateurs de voyages et de séjours d'Atout France, comme le prévoit l'article L 211-18 du Code du Tourisme.
Ce dernier précise par ailleurs que, pour obtenir l'immatriculation indispensable à l'exercice des opérations définies par l'article L 211-1, il est indispensable, entre autres, de "justifier, à l'égard des clients, d'une garantie financière suffisante".
Or, sur Travelbird.fr, la société ne mentionne aucun garant. Ni dans les « Mentions Légales », ni dans les « Conditions générales ».
Le site Internet du groupe néerlandais TravelBird B.V. vend des séjours sur le marché français, avec une plate-forme en français, Travelbird.fr, sans être en conformité avec le Code du Tourisme qui régit le secteur en France.
L'agence de voyages en ligne qui propose un nombre limité d'offres de voyages chaque jour, n'est pas immatriculée au Registre des opérateurs de voyages et de séjours d'Atout France, comme le prévoit l'article L 211-18 du Code du Tourisme.
Ce dernier précise par ailleurs que, pour obtenir l'immatriculation indispensable à l'exercice des opérations définies par l'article L 211-1, il est indispensable, entre autres, de "justifier, à l'égard des clients, d'une garantie financière suffisante".
Or, sur Travelbird.fr, la société ne mentionne aucun garant. Ni dans les « Mentions Légales », ni dans les « Conditions générales ».
Une demande d'immatriculation ne suffit pas
TravelBird France ne dispose pas encore de service de relations publiques. Alors, pour en savoir plus sur ses activités, il faut se tourner vers le Directeur des relations presse du groupe basé en Belgique.
Celui-ci reconnaît que Travelbird.fr n'est actuellement pas immatriculée en France mais assure que "le processus d'immatriculation avec Atout France est initié." Toutefois, il "n'est pas encore terminé, mais nous travaillons avec Atout France pour qu'il soit finalisé au plus vite."
Une information que nous avons tenté de vérifier auprès de l'agence de promotion touristique en charge du Registre et pour laquelle nous n'avons pas obtenu de confirmation. Il semblerait tout de même que le groupe bénéficie de conseils juridiques en ce sens.
En tout état de cause, même si une demande d'immatriculation est déposée, un opérateur qui n'est pas encore inscrit au Registre n'a absolument pas le droit de vendre des produits touristiques sur le marché français.
"Si vous prenez des cours à l'auto-école, vous n'avez pas encore le droit de conduire seul sur la route", résume ainsi Jean-Marc Rozé, secrétaire générale du SNAV.
Celui-ci reconnaît que Travelbird.fr n'est actuellement pas immatriculée en France mais assure que "le processus d'immatriculation avec Atout France est initié." Toutefois, il "n'est pas encore terminé, mais nous travaillons avec Atout France pour qu'il soit finalisé au plus vite."
Une information que nous avons tenté de vérifier auprès de l'agence de promotion touristique en charge du Registre et pour laquelle nous n'avons pas obtenu de confirmation. Il semblerait tout de même que le groupe bénéficie de conseils juridiques en ce sens.
En tout état de cause, même si une demande d'immatriculation est déposée, un opérateur qui n'est pas encore inscrit au Registre n'a absolument pas le droit de vendre des produits touristiques sur le marché français.
"Si vous prenez des cours à l'auto-école, vous n'avez pas encore le droit de conduire seul sur la route", résume ainsi Jean-Marc Rozé, secrétaire générale du SNAV.
TravelBird dans le collimateur du SNAV
Comme d'autres agences de voyages en ligne qui s'adressent illégalement au marché français en étant basées à l'étranger, Travelbird.fr est dans le collimateur du syndicat depuis 2014.
Il étudie d'ailleurs actuellement les recours judiciaires possibles à l'encontre de ces opérateurs. "Mais ils sont plus compliqués à attaquer que les sociétés basées en France", déplore Jean-Marc Rozé.
Travelbird.fr fonctionne sur le modèle de Groupon. Il propose des offres limitées dans le temps et déjà négociées avec les prestataires à des prix défiant toute concurrence. C'est principalement ce qui attire ses clients.
"Malheureusement, les consommateurs ne sont pas assez regardants, regrette le secrétaire général du SNAV. Ils sont souvent attirés par les bas tarifs et ne font pas les vérifications nécessaires."
Quelles garanties offre l'agence en ligne auprès de laquelle ils réservent et à qui, souvent, ils versent un acompte ? Est-elle solide financièrement ? Son activité est-elle sérieuse et ses produits de qualité ?
Beaucoup n'en savent rien avant de rencontrer un problème. Le souci est que la plupart ne connaît pas la réglementation en vigueur en France dans le secteur du tourisme.
"Et souvent, ils ne cherchent pas à la connaître", conclut Jean-Marc Rozé.
Il étudie d'ailleurs actuellement les recours judiciaires possibles à l'encontre de ces opérateurs. "Mais ils sont plus compliqués à attaquer que les sociétés basées en France", déplore Jean-Marc Rozé.
Travelbird.fr fonctionne sur le modèle de Groupon. Il propose des offres limitées dans le temps et déjà négociées avec les prestataires à des prix défiant toute concurrence. C'est principalement ce qui attire ses clients.
"Malheureusement, les consommateurs ne sont pas assez regardants, regrette le secrétaire général du SNAV. Ils sont souvent attirés par les bas tarifs et ne font pas les vérifications nécessaires."
Quelles garanties offre l'agence en ligne auprès de laquelle ils réservent et à qui, souvent, ils versent un acompte ? Est-elle solide financièrement ? Son activité est-elle sérieuse et ses produits de qualité ?
Beaucoup n'en savent rien avant de rencontrer un problème. Le souci est que la plupart ne connaît pas la réglementation en vigueur en France dans le secteur du tourisme.
"Et souvent, ils ne cherchent pas à la connaître", conclut Jean-Marc Rozé.