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Une bonne rentrée 2024 pour les écoles de tourisme 🔑

Suppression de l’aide exceptionnelle de 6 000€ pour les contrats de professionnalisation


Cette année encore, le tourisme reste attractif pour les étudiants, nombreux à rejoindre les bancs des écoles dédiées. L’effet JO devrait se sentir à la rentrée 2025. Le point avec les écoles de tourisme.


Rédigé par le Mardi 10 Septembre 2024

Ecoles de tourisme : les étudiants de l'IEFT ont fait leur rentrée 2024! @ieft
Ecoles de tourisme : les étudiants de l'IEFT ont fait leur rentrée 2024! @ieft
La rentrée a sonné pour les étudiants en écoles de tourisme ! Et cette année encore les écoles de tourisme font le plein !

« La rentrée est plutôt positive avec plus de 320 apprenants sur l'ensemble des écoles. Nous sommes en progression avec des étudiants qui ont toujours de l’appétence pour le secteur du tourisme, bien qu'ils ne connaissent pas toutes les filières et toutes les ficelles, mais on sent qu'il y a un vrai engouement », constate Julien Brillat, directeur de l’IEFT Tourism School Management.

De son côté, l’Escaet prépare sa rentrée qui aura lieu le 7 octobre. « Nous avons atteint notre objectif avec 250 inscrits. Nous sommes au-dessus du nombre d’avant-covid. Nous avons finalisé les derniers entretiens d'admission cette semaine. Nous nous focalisons à présent sur l'accompagnement des derniers étudiants en recherche d'apprentissage avant la rentrée », raconte Julie Panadero, directrice générale de l’Escaet.

« Nous observons un nombre accru de demandes de renseignements sur nos formations étudiantes. La filière tourisme séduit toujours mais nous obtenons ces bons résultats grâce à nos actions de communication ciblées sur les réseaux sociaux et le web, ainsi que grâce à notre présence sur les différents événements ou forum étudiants », complète-t-elle.

De son coté, l’EFHT accueille 420 étudiants, du BTS au master, dans ses locaux parisiens et proposera cette année deux titres professionnels : Responsable de Développement Territorial Touristique et Responsable d'Établissement Touristique, sur la partie hôtellerie.

« Les jeunes ont envie d'être dans le tourisme. Nous avons plus de 100 BTS cette année, se réjouit Kevin Giraudeau, directeur opérationnel de l’EFHT, qui anticipe déjà une belle rentrée 2025. Les JO devraient nous donner un petit coup de pouce pour les recrutements l'année prochaine. Ils peuvent participer à donner envie aux jeunes de se dire, : on a une belle ville et le tourisme est un beau secteur. »

En 2024, l’établissement a également changé de nom, l'École Française d'Hôtesse et de Tourisme est devenue l'École Française d'Hôtellerie et de Tourisme. « Nous ne formons plus d’hôtesses depuis quelques années. En revanche, nous nous sommes ouverts à l'hôtellerie », justifie Kevin Giraudeau, directeur opérationnel de l’EFHT.


Ecoles de tourisme : « marketer les métiers du tourisme digital »

Chez Viaticus, les campus de Paris et Lyon accueilleront 230 étudiants, « en net progression pour la deuxième rentrée du campus de Lyon avec 80 étudiants », précise Yariv Abehsera, président depuis janvier 2024 de Viaticus et ancien fondateur de Travelfactory.

Après plus de 20 ans dans l'univers de la distribution online, Yariv Abehsera a contribué à développer les partenariats, avec « la Compagnie des Alpes, MMV, le tissu hôtelier et résidence de tourisme à la montagne…, ce qui est plutôt mon network naturel », souligne-t-il.

Si les chiffres sont bons, le président de Viaticus remarque malgré tout « qu'il faut encore plus marketer les métiers du tourisme digital, tous ces nouveaux métiers, qui sont méconnus des étudiants, alors que les besoins sont fondamentaux sur les métiers du yield, du paramétrage, ceux liés aux plateformes informatiques, ainsi que les métiers du digital et du marketing ».

L’école propose d’ailleurs une nouvelle formation dédiée : un master digital marketing adapté au tourisme.

« Nous sommes de plein fouet en concurrence avec les écoles marketing digitales. Nous avons rempli notre master, avec 20 étudiants cette année, mais ils ne viennent pas naturellement. Viaticus est une jeune école, nous avons besoin de prendre notre bâton de pèlerin, d’aller rencontrer les écoles et l'industrie pour continuer à marketer et faire savoir que l'industrie du tourisme, c'est aussi et surtout le digital, le marketing digital et de nouveaux outils pour développer le business. »

Suppression de l'aide exceptionnelle pour les contrats pro

Les aides à l’embauche d’alternants ont été revues à la baisse. Depuis le 1er mai 2024, les entreprises qui emploient des salariés en contrat de professionnalisation ne peuvent plus profiter de l’aide à l’embauche de 6 000 euros.

Cependant, cette aide exceptionnelle n’est pas remise en question pour les embauches en contrat d’apprentissage.

« La baisse des aides peut être un frein auprès des entreprises, nous allons réfléchir à proposer une formation initiale », précise le président de Viaticus, qui ne propose aujourd’hui que de l’alternance.

« C’est un frein pour les entreprises, sans compter sur le contexte politique français et l’incertitude autour des élections américaines », anticipe Julien Brillat, de l’IEFT.

L’établissement a d’ailleurs choisi de revoir son positionnement, « en remettant les formations en initial sur le devant de la scène et notamment sur le BTS tourisme, parce que les entreprises avaient du mal à faire confiance, à donner leur chance à des jeunes âgés de 17 ou 18 ans », explique le directeur de l’IEFT.

Ainsi, l’école a revu son offre de formation pour « mieux préparer l'apprenant la première année et l'initier aux différents univers du tourisme, que ce soit le transport aérien, les agences de voyages et le tour-operating, l'hébergement… Pour qu'ensuite il fasse un stage de deux mois et valide son projet ou pas. Ce projet et son stage peuvent être à la fois un tremplin pour une alternance en deuxième année ou permettre d’affiner un projet ou de le rediriger. »

Malgré tout l’alternance a toujours des avantages incontournables : « pas de financement de la formation, un salaire sur toute la durée du contrat et une double formation école/entreprise », détaille la directrice de l’Escaet où près de 90% des effectifs sont formés en alternance cette année.

Lire aussi : Formation : quel est le coût de l’alternance ?


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