Le report du brevet des collèges sèment la pagaille chez les pros du tourisme - Depositphotos.com Syda_Productions
C’est Monsieur Blanquer, Ministre de l’Education Nationale qui a pris, à brûle-pourpoint (en période de canicule, remarquez la finesse de l’expression), la grave décision : on reporte de quelques jours les épreuves du Brevet des Collèges, afin que les petits chéris, les cancres aussi, puissent écrire leur rédaction et calculer le nombre de litres qu’une baignoire qui fuit perd en 98 minutes en toute concentration, sans transpirer à grosses gouttes dans des établissements datant pour certains de l’époque de Jules Ferry !
Bon. Est-ce vraiment indispensable ? Franchement, je n’ose me prononcer sur une telle décision, d’autant que ce phénomène climatique était prévu depuis un temps certain…
Il se trouve que ceci correspond aussi au début des vacances scolaires… Enfin, presque, la date officielle étant, si je ne m’abuse fixée au 5 juillet prochain !
Un de mes lecteurs, patron d’une grande agence de voyages, m’a envoyé ce petit mot que je livre à votre appréciation : « Je me permets de vous contacter, car comme vous devez le savoir, l’éducation nationale a prévu de décaler les épreuves du brevet des collèges qui se dérouleront le lundi 1er juillet 2019… ces épreuves étaient programmées depuis très longtemps, le jeudi 27/6… Nous avons une famille qui a réservé ses vacances depuis le 8/2/19 et qui doit partir en croisière le dimanche 30/6 avec Costa croisière…
Donc l’administration encore une fois, prend des décisions sans concertation avec les professionnels du tourisme et nos entreprises en subissent les conséquences…temps passé, inquiétude, contact avec nos assurances…c’est inadmissible et rien n’est anticipé ».
Bon. Est-ce vraiment indispensable ? Franchement, je n’ose me prononcer sur une telle décision, d’autant que ce phénomène climatique était prévu depuis un temps certain…
Il se trouve que ceci correspond aussi au début des vacances scolaires… Enfin, presque, la date officielle étant, si je ne m’abuse fixée au 5 juillet prochain !
Un de mes lecteurs, patron d’une grande agence de voyages, m’a envoyé ce petit mot que je livre à votre appréciation : « Je me permets de vous contacter, car comme vous devez le savoir, l’éducation nationale a prévu de décaler les épreuves du brevet des collèges qui se dérouleront le lundi 1er juillet 2019… ces épreuves étaient programmées depuis très longtemps, le jeudi 27/6… Nous avons une famille qui a réservé ses vacances depuis le 8/2/19 et qui doit partir en croisière le dimanche 30/6 avec Costa croisière…
Donc l’administration encore une fois, prend des décisions sans concertation avec les professionnels du tourisme et nos entreprises en subissent les conséquences…temps passé, inquiétude, contact avec nos assurances…c’est inadmissible et rien n’est anticipé ».
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Eh bien, cher camarade, sans être un grand expert juridique, pourriez-vous l'avoir dans le baba ? Si je puis me permettre.
Il ne faudrait pas que ce bon Le Maire, notre Ministre de Bercy, donne raison à vos clients si ces derniers entendent changer leurs réservations !
Quelques experts juridiques entendus sur les ondes radio pensent que cette « canicule » et donc le changement de dates pour les examens des collégiens, relève de la « force majeure ».
Le changement climatique n'est-il pas prévisible (avec tout ce qu'on nous bassine) ?
Du côté des pros, le message est clair : il n'y a pas de force de majeure. "Il n'y aucune responsabilité, ni obligation du professionnel, car ce n'est pas lui qui annule, mais le client" insiste Valérie Boned, secrétaire Générale des EDV.
En attendant les pros vont devoir être une nouvelle fois sur le pont pour gérer au mieux ces différents dossiers... et je pense notamment aux spécialistes des séjours linguistiques et colonies de vacances...
Et puis, changer les réservations dans une période de pointe, bonne chance tout de même, d’autant que les tarifs risquent de s’en trouver… changé !
Il ne faudrait pas que ce bon Le Maire, notre Ministre de Bercy, donne raison à vos clients si ces derniers entendent changer leurs réservations !
Quelques experts juridiques entendus sur les ondes radio pensent que cette « canicule » et donc le changement de dates pour les examens des collégiens, relève de la « force majeure ».
Le changement climatique n'est-il pas prévisible (avec tout ce qu'on nous bassine) ?
Du côté des pros, le message est clair : il n'y a pas de force de majeure. "Il n'y aucune responsabilité, ni obligation du professionnel, car ce n'est pas lui qui annule, mais le client" insiste Valérie Boned, secrétaire Générale des EDV.
En attendant les pros vont devoir être une nouvelle fois sur le pont pour gérer au mieux ces différents dossiers... et je pense notamment aux spécialistes des séjours linguistiques et colonies de vacances...
Et puis, changer les réservations dans une période de pointe, bonne chance tout de même, d’autant que les tarifs risquent de s’en trouver… changé !
Reste néanmoins un petit espoir. Dans un communiqué, le Ministère indique que ce report est instauré de rester « particulièrement vigilants à la santé des élèves », mais que, ceux qui voudront passer leur examen en septembre le pourront, en présentant qui un billet d’avion, qui une réservation de voyage…
Je ne sais pas s’il y en aura beaucoup…
Au niveau du syndicat des Entreprises du Voyage, je ne vois pas trop quelle pourra être leur position, si ce n’est de dénoncer le manque de concertation entre les professionnels et les autorités.
Le Seto, quant à lui, pourrait, dans un élan de générosité intense, « proposer à ses membres d’accepter un report sans frais » des prestations réservées…
Sur le plan de la notoriété, ça aurait de la gueule.
Mais ça peut coûter bonbon !
Je ne sais pas s’il y en aura beaucoup…
Au niveau du syndicat des Entreprises du Voyage, je ne vois pas trop quelle pourra être leur position, si ce n’est de dénoncer le manque de concertation entre les professionnels et les autorités.
Le Seto, quant à lui, pourrait, dans un élan de générosité intense, « proposer à ses membres d’accepter un report sans frais » des prestations réservées…
Sur le plan de la notoriété, ça aurait de la gueule.
Mais ça peut coûter bonbon !