Le canal du Nivernais est considéré comme l’un des plus séduisants canaux d’Europe, grâce notamment aux beaux paysages bourguignons traversés - DR : J.-F.R.
Le Canal du Nivernais est un parcours phare de la navigation de plaisance en Bourgogne.
Sur 175 kilomètres, il relie Auxerre à Saint-Léger-des-Vignes, connectant les bassins de l’Yonne et de la Seine à celui de la Loire.
Conçu pour faciliter le transport du bois entre le Morvan et Paris, il servit aussi à d’autres commerces jusqu’à l’arrivée du chemin de fer.
Désormais dévolu à la plaisance, il est considéré comme l’un des plus séduisants canaux d’Europe, grâce notamment aux beaux paysages bourguignons traversés. Les ingrédients rêvés pour une échappée loin des foules, dans une campagne intacte.
Lire aussi : Ibaïa Boats : le tourisme fluvial, l’avenir de l’écotourisme ?
Sur 175 kilomètres, il relie Auxerre à Saint-Léger-des-Vignes, connectant les bassins de l’Yonne et de la Seine à celui de la Loire.
Conçu pour faciliter le transport du bois entre le Morvan et Paris, il servit aussi à d’autres commerces jusqu’à l’arrivée du chemin de fer.
Désormais dévolu à la plaisance, il est considéré comme l’un des plus séduisants canaux d’Europe, grâce notamment aux beaux paysages bourguignons traversés. Les ingrédients rêvés pour une échappée loin des foules, dans une campagne intacte.
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Vélo et vignobles au programme du Canal du Nivernais
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Partir d’Auxerre offre un avantage. Depuis la capitainerie sur l’Yonne, le point de vue sur la ville et ses édifices religieux, dont l’imposante cathédrale Saint-Etienne, est superbe.
Vient ensuite la campagne. À gauche, le vignoble des Côtes d’Auxerre, tout en collines, s’impose.
Saint-Bris-le-Vineux, Champs-sur-Yonne, Irancy… déploient leurs ondulations de vignes épousant parfaitement le relief. Les rouges d’Irancy sont une exception : ici, c’est plutôt l’océan de blancs chardonnay qui domine.
Bateau à l’arrêt, quelques coups de pédale sur le vélo embarqué guideront les plus vaillants vers ces coteaux exposés.
Sur cette partie d’itinéraire, l’Yonne n’est jamais loin. Le canal la borde et parfois s’y confond, dans un chassé-croisé aux courbes distrayantes.
Vient ensuite la campagne. À gauche, le vignoble des Côtes d’Auxerre, tout en collines, s’impose.
Saint-Bris-le-Vineux, Champs-sur-Yonne, Irancy… déploient leurs ondulations de vignes épousant parfaitement le relief. Les rouges d’Irancy sont une exception : ici, c’est plutôt l’océan de blancs chardonnay qui domine.
Bateau à l’arrêt, quelques coups de pédale sur le vélo embarqué guideront les plus vaillants vers ces coteaux exposés.
Sur cette partie d’itinéraire, l’Yonne n’est jamais loin. Le canal la borde et parfois s’y confond, dans un chassé-croisé aux courbes distrayantes.
Vermenton, première étape idéale
Passé Cravant et sa halte nautique, un croisement signe l’embranchement vers Vermenton.
Ce bras de canal est à emprunter sans délai pour se faufiler, entre les arbres roussis par l’automne, jusqu’à la Cure. C’est sur cette rivière que glissait autrefois le bois du Morvan. Il était acheminé par le canal et l’Yonne jusqu’à Paris.
Ces temps anciens hantent encore la mémoire orale des plus vieux éclusiers, transmise par leurs ainés. Eux et leurs descendants seront vos meilleurs guides de voyages, l’accent bourguignon en prime.
Pour la première nuit à bord, Vermenton constitue une étape idéale. Revenu le lendemain à Cravant, il faut mettre cap au sud, en reprenant le fil du canal du Nivernais, direction Châtel-Censoir.
Groupés avec leurs toits de tuiles conquérantes, les villages s’enfilent comme des perles. Prégilbert, Mailly-le-Château, Méry-sur-Yonne... ces bourgades silencieuses et immuables sont entrecoupées de prairies où paissent des vaches charolaises charnues.
On y croise une église à clocher fortifié, un pont de pierre ou une boulangerie de village, prétexte à rapporter un excellent pain à bord de la pénichette.
Ce bras de canal est à emprunter sans délai pour se faufiler, entre les arbres roussis par l’automne, jusqu’à la Cure. C’est sur cette rivière que glissait autrefois le bois du Morvan. Il était acheminé par le canal et l’Yonne jusqu’à Paris.
Ces temps anciens hantent encore la mémoire orale des plus vieux éclusiers, transmise par leurs ainés. Eux et leurs descendants seront vos meilleurs guides de voyages, l’accent bourguignon en prime.
Pour la première nuit à bord, Vermenton constitue une étape idéale. Revenu le lendemain à Cravant, il faut mettre cap au sud, en reprenant le fil du canal du Nivernais, direction Châtel-Censoir.
Groupés avec leurs toits de tuiles conquérantes, les villages s’enfilent comme des perles. Prégilbert, Mailly-le-Château, Méry-sur-Yonne... ces bourgades silencieuses et immuables sont entrecoupées de prairies où paissent des vaches charolaises charnues.
On y croise une église à clocher fortifié, un pont de pierre ou une boulangerie de village, prétexte à rapporter un excellent pain à bord de la pénichette.
A vélo, échappée belle à Vézelay
Après une seconde nuit tout confort (chambres séparées, salle de bains et cuisine, pont extérieur…), cap sur Clamecy. Aux petits matins d’automne, la brume matinale laisse parfois échapper un canard, un martin-pêcheur, un ragondin, une biche…
Arrivé à Lucy-sur-Yonne, une échappée cycliste intéressera les sportifs.
Direction Vézelay et sa basilique, par un itinéraire forestier gentiment brise-mollets. 1h15 d’effort pour rallier la « colline éternelle ».
On appréciera au retour la quiétude de la pénichette, avant de rejoindre Clamecy pour une ultime nuit dans la cité médiévale, célèbre pour l’épopée de ses flotteurs de bois.
Lire aussi : Croisière : Toulouse au fil de l'eau, sur les canaux
Arrivé à Lucy-sur-Yonne, une échappée cycliste intéressera les sportifs.
Direction Vézelay et sa basilique, par un itinéraire forestier gentiment brise-mollets. 1h15 d’effort pour rallier la « colline éternelle ».
On appréciera au retour la quiétude de la pénichette, avant de rejoindre Clamecy pour une ultime nuit dans la cité médiévale, célèbre pour l’épopée de ses flotteurs de bois.
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Infos pratiques
Se renseigner
- Office de tourisme d’Auxerre et de l’Auxerrois
03 86 58 06 19
- Office de tourisme de Clamecy
Loueurs de bateaux
- Les Canalous
- Le Boat
- Locaboat Holidays
Locations possibles jusqu’à la Toussaint.
Bonnes adresses
Bistro L’Aspérule à Auxerre
03 86 33 24 32
restaurant-asperule.fr
Un très bon bistro-brasserie tenu par un chef cuisinier japonais, passé par L’Espérance, de Marc Meneau, et L’Atelier, de Joël Robuchon.
Hostellerie de la Fontaine à Accolay
03 86 81 54 02
hostellerie-de-la-fontaine.fr
Juste avant Vermenton, un restaurant de cuisine traditionnelle bourguignonne servie dans une belle salle voûtée d’un ancien caveau du 17e s. Egalement jardin et terrasse.
Hostellerie de la Poste à Clamecy
03 86 27 01 55
hostelleriedelaposte.fr
Un hôtel-restaurant de facture classique, servant une cuisine de terroir maitrisée.
- Office de tourisme d’Auxerre et de l’Auxerrois
03 86 58 06 19
- Office de tourisme de Clamecy
Loueurs de bateaux
- Les Canalous
- Le Boat
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Locations possibles jusqu’à la Toussaint.
Bonnes adresses
Bistro L’Aspérule à Auxerre
03 86 33 24 32
restaurant-asperule.fr
Un très bon bistro-brasserie tenu par un chef cuisinier japonais, passé par L’Espérance, de Marc Meneau, et L’Atelier, de Joël Robuchon.
Hostellerie de la Fontaine à Accolay
03 86 81 54 02
hostellerie-de-la-fontaine.fr
Juste avant Vermenton, un restaurant de cuisine traditionnelle bourguignonne servie dans une belle salle voûtée d’un ancien caveau du 17e s. Egalement jardin et terrasse.
Hostellerie de la Poste à Clamecy
03 86 27 01 55
hostelleriedelaposte.fr
Un hôtel-restaurant de facture classique, servant une cuisine de terroir maitrisée.