
Emmanuel Macron, profitera-t-il de ce sommet pour reconnaßtre et annoncer la "sanctuarisation" du tourisme et le doter des moyens qu'il mérite ? Wait and see... /crédit dr
TourMaG.com vous avait vendu la mĂšche il y a quinze jours.
Dans une interview à Anaïs Borios, (LIRE) Caroline Leboucher, directrice générale d'Atout France, évoquait les chantiers passés, en cours et à venir sur lesquels travaillait l'agence de développement touristique de la France.
Et lĂ , patatras, elle confie en exclusivitĂ© Ă votre mĂ©dia prĂ©fĂ©rĂ© que dans le cadre du plan de reconquĂȘte du tourisme, il y aura trĂšs bientĂŽt lâorganisation du 1er Sommet Destination France, co organisĂ© par Atout France et le WTTC et au cours duquel Emmanuel Macron recevra une quarantaine de CEO français et internationaux.
Bigre ! âMontrer que la France est et restera le leader en matiĂšre de tourisme Ă l'internationalâ, voilĂ une dĂ©monstration de force qui a du panache.
Dans une interview à Anaïs Borios, (LIRE) Caroline Leboucher, directrice générale d'Atout France, évoquait les chantiers passés, en cours et à venir sur lesquels travaillait l'agence de développement touristique de la France.
Et lĂ , patatras, elle confie en exclusivitĂ© Ă votre mĂ©dia prĂ©fĂ©rĂ© que dans le cadre du plan de reconquĂȘte du tourisme, il y aura trĂšs bientĂŽt lâorganisation du 1er Sommet Destination France, co organisĂ© par Atout France et le WTTC et au cours duquel Emmanuel Macron recevra une quarantaine de CEO français et internationaux.
Bigre ! âMontrer que la France est et restera le leader en matiĂšre de tourisme Ă l'internationalâ, voilĂ une dĂ©monstration de force qui a du panache.
Emmanuel Macron veut montrer le leadership français
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Certes, le Plan de reconquĂȘte et de transformation du tourisme (LIRE) annoncĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique le 2 juin dernier, lors de son dĂ©placement dans le Lot, Ă©tait amorcĂ© et les principales mesures devraient voir le jour d'ici quelques semaines.
Mais câest la 1Ăšre fois, Ă notre connaissance, quâune quarantaine de CEO français et internationaux du secteur du tourisme (grands groupes hĂŽteliers, fonds d'investissements, acteurs financiers, acteurs de la distribution, etc.) sont rassemblĂ©s et reçus par un chef de lâEtat dans l'exercice de ses fonctions, jeudi 4 novembre prochain.
Une belle brochette de leaders mondiaux (dont Expedia et CertaresâŠ) attendue sous les ors de la RĂ©publique.
On ne peut que sâen rĂ©jouir. La pandĂ©mie aura eu le mĂ©rite de faire comprendre Ă l'intelligentsia que le terme âtourismeâ nâĂ©tait pas un gros mot.
Que cette industrie prend racine au plus profond de la sociĂ©tĂ© française et quâelle en irrigue toute lâĂ©conomie.
Et si vous en doutez, passez donc en revue la liste des métiers des listes S1, S1Bis et S2, retenus pour faire partie des métiers "aidés".
Vous y verrez que des marchands de coquillage aux médias spécialisés ;O)) en passant par les voyagistes, notre profession impacte la quasi-totalité de la population.
Force est de constater que nos gouvernants ont pris la mesure du phĂ©nomĂšne. Et mis les moyens financiers Ă la hauteur avec la politique du "Quoi quâil en coĂ»te"... et qui nâa fini de coĂ»ter puisque le dispositif chĂŽmage partiel (LIRE) devrait ĂȘtre prolongĂ© pour nos mĂ©tiers.
Quand Bruno Le Maire, ministre de lâEconomie et des Finances, cite nommĂ©ment les agences de voyages (LIRE) comme une des branches les plus impactĂ©es par la crise et devant continuer Ă ĂȘtre soutenues, on se dit quâĂ quelque chose malheur est bon. Et mĂȘme si tout cela reste encore au stade embryonnaire. Ne pas relĂącher lâeffort !
Bien entendu, le chantier est pharaonesque. Et il va falloir y mettre les moyens pour obtenir des résultats.
Si lâHexagone et au-delĂ lâOutremer, ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune vĂ©ritable rente de situation au cours des derniĂšres "30 glorieuses", ce temps lĂ est rĂ©volu.
Un ministre du Tourisme dans le prochain gouvernement dâEmmanuel Macron ?
Nos compétiteurs se sont réveillés. Ils injectent des moyens sans commune mesure avec ceux attribués à la promotion de la France.
Nous en avons Ă nos frontiĂšres mais aussi partout dans le monde. Ils sont peut-ĂȘtre moins "talentueux" intrinsĂšquement mais plus bosseurs et prĂȘts Ă casser la tirelire pour y arriver. Exit les "cigales" du tourisme au sein de lâune des plus grandes industries mondiales.
Pour attirer les visiteurs, il ne suffira plus de regarder dans le miroir en se disant quâon est la plus belle. Le tourisme ne se berce plus de promesses et va prendre une nouvelle dimension.
Celle de la sécurité sanitaire, de la flexibilité des acteurs et de la réassurance consumériste. Last but not least : il faudra aussi désormais montrer "patte verte" si on veut éviter de faire partie du cercle des destinations disparues.
Oui, l'image environnementale et l'empreinte mĂ©diatique dâune destination vont jouer un grand rĂŽle dans les choix des voyageurs dans les annĂ©es Ă venir. VoilĂ pourquoi les dĂ©cisions et la rĂ©ussite de demain se bĂątissent aujourdâhui.
Ce nâest pas un scoop : lâamĂ©nagement du territoire au sens large du terme est lâune des clĂ©s du dĂ©veloppement du tourisme. Aujourdâhui plus que jamais, les dĂ©cisions et lâinvestissement public en matiĂšre dâinfrastructures (accueil, aĂ©roports, dessertes, rĂ©seau ferroviaire, autoroutierâŠ) devront ĂȘtre pensĂ©es en fonction de cette ambition.
La pandĂ©mie a rebattu les cartes. A nous dâen reprendre les atouts.
Emmanuel Macron profitera-t-il de ce sommet pour reconnaßtre et annoncer la "sanctuarisation" du tourisme et le doter des moyens qu'il mérite ? Wait and see.
Mais peut-ĂȘtre mĂȘme quâavec un peu de chance, il y aura un ministre du Tourisme (avec un budget) dans le prochain gouvernement dâEmmanuel Macron. Enfin, on peut rĂȘver... s'il est réélu !
Nous en avons Ă nos frontiĂšres mais aussi partout dans le monde. Ils sont peut-ĂȘtre moins "talentueux" intrinsĂšquement mais plus bosseurs et prĂȘts Ă casser la tirelire pour y arriver. Exit les "cigales" du tourisme au sein de lâune des plus grandes industries mondiales.
Pour attirer les visiteurs, il ne suffira plus de regarder dans le miroir en se disant quâon est la plus belle. Le tourisme ne se berce plus de promesses et va prendre une nouvelle dimension.
Celle de la sécurité sanitaire, de la flexibilité des acteurs et de la réassurance consumériste. Last but not least : il faudra aussi désormais montrer "patte verte" si on veut éviter de faire partie du cercle des destinations disparues.
Oui, l'image environnementale et l'empreinte mĂ©diatique dâune destination vont jouer un grand rĂŽle dans les choix des voyageurs dans les annĂ©es Ă venir. VoilĂ pourquoi les dĂ©cisions et la rĂ©ussite de demain se bĂątissent aujourdâhui.
Ce nâest pas un scoop : lâamĂ©nagement du territoire au sens large du terme est lâune des clĂ©s du dĂ©veloppement du tourisme. Aujourdâhui plus que jamais, les dĂ©cisions et lâinvestissement public en matiĂšre dâinfrastructures (accueil, aĂ©roports, dessertes, rĂ©seau ferroviaire, autoroutierâŠ) devront ĂȘtre pensĂ©es en fonction de cette ambition.
La pandĂ©mie a rebattu les cartes. A nous dâen reprendre les atouts.
Emmanuel Macron profitera-t-il de ce sommet pour reconnaßtre et annoncer la "sanctuarisation" du tourisme et le doter des moyens qu'il mérite ? Wait and see.
Mais peut-ĂȘtre mĂȘme quâavec un peu de chance, il y aura un ministre du Tourisme (avec un budget) dans le prochain gouvernement dâEmmanuel Macron. Enfin, on peut rĂȘver... s'il est réélu !
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