Coût additionnel du traitement des remboursements : l’IATA ne peut pas intervenir car cela relève de la politique de distribution de chaque compagnie aérienne et doit être discuté de manière bilatérale /crédit DepositPhoto
Non, décidément, IATA ne changera pas d’un Iota vis-à-vis des agences de voyages.
Une situation qui devient insupportable car beaucoup de distributeurs ont aujourd’hui une véritable épée de Damoclès au dessus de la tête.
Cet été, les Français ne voyageront pas beaucoup. Il n'abandonneront pas leur pénates, au grand dam des transporteurs.
La SNCF a dû rengainer de façon significative son offre estivale et les compagnies aériennes, face au manque d’appétence de nos compatriotes pour les airs, ont aussi révisé à la baisse leur prétentions.
Mais pas toutes, m'explique ce spécialiste qui se plaint des prix hallucinants pratiqués par certaines. Celles-là se sont contentées purement et simplement de faire un copier-coller du Yield management des années précédentes…
On aurait bien aimé faire comme si le Covid-19 n’avais jamais existé. Hélas, cela n’est pas possible. Et comme il faut vivre avec son temps, les techos du pricing vont être ramenés à la dure réalité des choses…
Bref, les tarifs aériens sont en chute libre. Normal, la demande est aux abonnés absents. Et par conséquent les clients ne partiront pas.
Mais il y a des dommages collatéraux à cette situation, car les distributeurs peuvent difficilement caser leurs A-valoirs.
Une situation qui devient insupportable car beaucoup de distributeurs ont aujourd’hui une véritable épée de Damoclès au dessus de la tête.
Cet été, les Français ne voyageront pas beaucoup. Il n'abandonneront pas leur pénates, au grand dam des transporteurs.
La SNCF a dû rengainer de façon significative son offre estivale et les compagnies aériennes, face au manque d’appétence de nos compatriotes pour les airs, ont aussi révisé à la baisse leur prétentions.
Mais pas toutes, m'explique ce spécialiste qui se plaint des prix hallucinants pratiqués par certaines. Celles-là se sont contentées purement et simplement de faire un copier-coller du Yield management des années précédentes…
On aurait bien aimé faire comme si le Covid-19 n’avais jamais existé. Hélas, cela n’est pas possible. Et comme il faut vivre avec son temps, les techos du pricing vont être ramenés à la dure réalité des choses…
Bref, les tarifs aériens sont en chute libre. Normal, la demande est aux abonnés absents. Et par conséquent les clients ne partiront pas.
Mais il y a des dommages collatéraux à cette situation, car les distributeurs peuvent difficilement caser leurs A-valoirs.
Iata campe sur ses positions
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Certes, 18 mois ça laisse encore un peu de temps, mais entre ceux qui ne pourront (voudront) partir en hiver, ceux qui ne trouveront pas une offre équivalente parce que l’hôtel ou la destination sont indisponibles et ceux qui (exemples non limitatifs) auront renoncé définitivement pour des raisons diverses à leur voyage, voilà qui risque de créer un joli engorgement des demandes.
Bien entendu, on pourrait y ajouter les dangers liés à la pérennité des compagnies aériennes qui, globalement, ne sont guère mieux loties que les croisiéristes.
Mais tous ces aléas ne font pas l’affaire des agences qui aimeraient bien lever l’hypothèque d’une Ordonnance à double tranchant.
Un texte qui leur a sauvé la vie sur l’instant mais représente une véritable bombe à retardement pour l’avenir.
Et ce d’autant plus que nombre d’entre elles ont d’ores et déjà réglé à ces mêmes compagnies, le montant du billet.
Montant qui, rappelons-le en passant, représente souvent une part significative sinon léonine du forfait.
Aujourd’hui, l’Association des transporteurs, campe sur ses positions malgré les injonctions répétées de la Commission européenne concernant l’obligation de remboursement prévue par la Directive.
Bien entendu, on pourrait y ajouter les dangers liés à la pérennité des compagnies aériennes qui, globalement, ne sont guère mieux loties que les croisiéristes.
Mais tous ces aléas ne font pas l’affaire des agences qui aimeraient bien lever l’hypothèque d’une Ordonnance à double tranchant.
Un texte qui leur a sauvé la vie sur l’instant mais représente une véritable bombe à retardement pour l’avenir.
Et ce d’autant plus que nombre d’entre elles ont d’ores et déjà réglé à ces mêmes compagnies, le montant du billet.
Montant qui, rappelons-le en passant, représente souvent une part significative sinon léonine du forfait.
Aujourd’hui, l’Association des transporteurs, campe sur ses positions malgré les injonctions répétées de la Commission européenne concernant l’obligation de remboursement prévue par la Directive.
Un coût pharaonesque de la gestion des dossiers
Que répond-elle ? “Nous travaillons à la publication d'une base de données accessible à toutes les agences où les compagnies aériennes publieraient leur politique de remboursement afin de donner des informations claires et à jour pour le traitement des remboursements."
Tu parles Charles, cause toujours tu m’intéresses…
A cette urgence, brandie par EdV mais aussi par des Réseaux, tel le CEDIV, est venue s’ajouter le coût pharaonesque de la gestion des dossiers. Là aussi, Iata botte en touche ou noie le poisson.
"Nous avons également entendu plusieurs appels à des discussions au sujet du coût additionnel du traitement des remboursements.
Dans ce cas, l’IATA ne peut pas intervenir car cela relève de la politique de distribution de chaque compagnie aérienne et doit être discuté de manière bilatérale."
Du vrai foutage de gueule excusé par la situation des études d’impact de la crise en Europe.
Des études “qui” montrent une aggravation de la situation avec une estimation de -60% de baisse du trafic passagers en 2020 pour la France.
Bien entendu, il n’est pas question de nier la réalité. Mais ces Compagnies qui vont, pour la plupart, bénéficier des aides de l’Etat pour survivre, doivent aussi tenir compte de la situation de leurs “partenaires”.
Les Pouvoirs publics ne voleront pas deux fois au secours des agences de voyages, dont la situation et la tréso se tendent jour après jour.
Tu parles Charles, cause toujours tu m’intéresses…
A cette urgence, brandie par EdV mais aussi par des Réseaux, tel le CEDIV, est venue s’ajouter le coût pharaonesque de la gestion des dossiers. Là aussi, Iata botte en touche ou noie le poisson.
"Nous avons également entendu plusieurs appels à des discussions au sujet du coût additionnel du traitement des remboursements.
Dans ce cas, l’IATA ne peut pas intervenir car cela relève de la politique de distribution de chaque compagnie aérienne et doit être discuté de manière bilatérale."
Du vrai foutage de gueule excusé par la situation des études d’impact de la crise en Europe.
Des études “qui” montrent une aggravation de la situation avec une estimation de -60% de baisse du trafic passagers en 2020 pour la France.
Bien entendu, il n’est pas question de nier la réalité. Mais ces Compagnies qui vont, pour la plupart, bénéficier des aides de l’Etat pour survivre, doivent aussi tenir compte de la situation de leurs “partenaires”.
Les Pouvoirs publics ne voleront pas deux fois au secours des agences de voyages, dont la situation et la tréso se tendent jour après jour.
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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